Les 10 bonnes raisons de suivre les San Antonio Spurs sur la saison NBA 2023-24

Le 25 sept. 2023 à 14:36 par Giovanni Marriette

Coyote 11 septembre 2023
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La saison NBA 2023-24 reprendra le 24 octobre et d’ici-là, c’est la tradition, TrashTalk vous propose un tour d’horizon complet des 30 franchises qui composent la Grande Ligue. Au cœur de ce calendrier très complet des 30 Previews en 30 Jours ? 10 bonnes raisons de suivre chacune des trente franchises NBA. Aujourd’hui les Spurs, où l’on risque fort de parler d’un grand gamin de 2m24.

#1 : L’arrivée de Wemby en NBA

Si vous ne savez toujours pas de quoi on parle, il va falloir… qu’on parle. Victor Wembanyama, jeune français d’à peine 20 ans (il les aura en janvier) et de 2m24, a débarqué il y a quelques mois à San Antonio en sa qualité de n°1 de la Draft. Dire qu’il représente l’espoir de tout le peuple français serait faux, car il est beaucoup plus que ça, quelque chose comme le prospect le plus attendu en NBA depuis un certain LeBron Machin. Tombé dans la franchise texane chère à Tony Parker, la filiation entre les Spurs et le basket français est donc toute trouvée. Quoiqu’il arrive cette saison on regardera absolument TOUS les matchs de Victor Wembanyama, tous. Oui, ça fait potentiellement 82 matchs, mais si vous n’y croyez pas c’est qu’on ne se connait pas encore assez. Objectif Rookie Of the Year, objectif casser toutes les barrières avant d’arriver lancer aux Jeux de Paris. 2024, année Wembistique ?

#2 : L’année 2 de Jeremy Sochan

11 points, 5,3 rebonds et 2,5 passes par match pour sa saison rookie, 0,8 steal et 0,5 contre, une mécanique de tirs à vous faire recracher le café (il tire notamment ses lancers à une main) mais pour ce qui est de l’abattage et de la courbe de progression… ATTENTION les yeux. Au milieu de tous les jeunes de SA, Jeremy détonne. déjà parce que ses cheveux sont pleins de couleurs, comme un autre poste 3/4 jadis, puis parce que sa folie ne semble avoir d’égal que son professionnalisme une fois entré sur le terrain, comme un autre poste 3/4 jadis. Les raccourcis avec Dennis Rodman sont tout trouvés, oui on parlait bien du Worm, et si des doutes existaient il y a un an concernant le profil de l’international polonais, ces doutes sont aujourd’hui dissipés tant JS nous fait déjà chantonner que le J et le S, que le J c’est le S. Vrai zébulon emmerdeur en défense et très capable en attaque, la Sochance a aussi eu la très bonne idée de prendre Victor Wembanyama sous son aile dès l’arrivée de ce dernier à San Antonio. Dis Jerem, t’as des défauts sinon ?

#3 : Gregg Popovich, plus frais que jamais

Il aura 75 ans en janvier 2024, il est sur le banc des Spurs depuis 35 ans dont 30 années environ en tant que coach principal. Il a absolument tout connu avec les Spurs. Le titre en 1999 avec David Robinson, Tim Duncan, Sean Elliott ou Avery Johnson, puis en 2003 avec les petits nouveaux, Tony Parker et Manu Ginobili. Puis en 2005 et en 2007. Une défaite cruelle en Finales 2013, puis l’apogée de son Spurs Basketball en 2014 avec cette cinquième bague, Boris Diaw était même passé faire une bise avec son jeu sans ballon et ses quilles de bon rouge. Dix ans après son dernier titre, le Pop est entre temps passé sur le banc de Team USA, comme s’il avait besoin d’un job d’été, et on se disait depuis deux ou trois saisons que l’âge couplé aux défaites lui donnerait des envies de souffler, et ce serait mérité. Puis une étoile est venue se poser en ville (voir paragraphe un peu plus haut) et il semblerait que Poppy eut été boosté par ce doux virage puisqu’il a signé en juin un nouveau contrat le liant aux Spurs pour… cinq ans, soit jusqu’à l’âge de 135 ans. Mais quand on aime… vous connaissez la suite.

#4 : Devin Vassell, l’espoir de tout un peuple

L’an passé à Noël, la famille Vassell avait commandé pour le petit Devin un trophée de MIP. Malheureusement, c’est le Père Fouettard qui s’est pointé avec… une arthroscopie. Ça finit pareil mais ça fait plus mal, et ça donne surtout une saison minée par un genou gauche un peu trop fragile. 18,5 points de moyenne mais un Devin fauché en plein envol et qui ne disputera au final que 38 rencontres sur 82 en 2022-23. Est-ce que tout ça a entamé le moral du garçon ? Clairement pas, d’autant plus que DV va dorénavant pouvoir progresser et faire battre à nouveau ses ailes… dans l’ombre de celles de Wemby, parfait théâtre pour devenir un vrai gars mais sans pression aucune. Futur titulaire dans l’aile des Spurs, Devin a tout pour devenir l’un des chouchous de l’AT&T Center, alors qu’on me dit dans l’oreillette que…. ah, d’accord, il est déjà l’un des chouchous de l’AT&T Center. A très vite Devin, et si possible cette fois-ci, ne te trompe pas de boîte aux lettres au moment de faire ta liste de Noël.

#5 : Sean Elliott qui se tape des barres en direct

Quand on mate la NBA en direct toute l’année, c’est pour assister en live à des actions de folie mais aussi pour vivre les matchs grâce aux commentateurs locaux. Pour les Spurs ? Une légende locale, Sean Elliott, analyste maison et qui communique sa bonne humeur depuis presque quinze ans maintenant à chaque match des Spurs. Sean Elliott a déjà dîné avec Victor Wembanyama le soir de la Draft mais on ne sait pas encore s’il prononce correctement son nom, et on attend aussi avec déléctation de le voir se taper des barres devant les lancers à une main de Jeje Sochan. Une institution sur le terrain, une institution avec un micro dans les mains.

#6 : Le développement de Tre Jones 

Dans la famille Jones on est parfait de frère en frère. Il y a Tyus, meneur des Grizzlies qui vient se partir pour Washington, quelle idée. Il y a Indiana, l’aventurier qui n’a jamais joué avec les Pacers, sans oublier George-Alain, talent incompris de la variété française, Tom, talent compris de la variété américaine, et l’autre là, le collègue de Jean-Jacques Goldman. Tre Jones ? Dans la lignée de ses collègues, car voici un homme que vous ne pouvez pas ne pas aimer. 12,9 points et 6,6 passes de moyenne dans un rôle mine de rien essentiel de meneur titulaire, une netteté balle en main très propre à la famille, et malgré ses 23 ans… un statut à venir assez intéressant car il sera presque considéré comme l’une des valeurs sûres du roster, un vétéran de 23 piges au milieu de joueurs à peine plus jeunes que lui voire beaucoup plus… vieux. Très hâte de découvrir le pick and roll Tre Jones / Victor Wembanyama, arme possiblement létale tant les deux ont les qualités pour maitriser cet art en duo.

#7 : Les conneries du Coyote

Il est l’une des mascottes les plus connues de NBA, et il est surtout l’une des mascottes les plus drôles de NBA. Qu’il perde ses yeux (si, si), qu’il pourchasse une chauve-souris dans la salle ou qu’il offre un maillot à Snoop Dogg peu importe, chaque match des Spurs est une occasion de plus de voir le Coyote faire le con. Tellement populaire à San Antonio qu’il apparait même dans des spots publicitaires, il est le garant de la bonne ambiance à l’AT&T Center, même quand ladite salle est remplie à 85% de fermiers passés par-là par hasard ou de vieillards invités par le syndicat texan des EHPAD. L’un des visages les plus historiques de NBA, sans exagérer.

#8 : Le développement de Wemby au fil de la saison

Pour parler de basket et “essayer de” laisser un peu de côté la hype : à quoi va bien pouvoir ressembler la première saison de Victor Wembanyama en NBA ? D’un point de vue général, le V a de grandes chances de dominer défensivement dès ses débuts, ses mensurations folles lui offrant quasi automatiquement les 8 rebonds et 2 contres de moyenne, a minima. A minima car très vite l’arme peut devenir de destruction massive et les chiffres passer de 8 à 12 et de 2 à 4. En ce qui concerne l’attaque ? Victor sera ciblé, passera de mauvaises soirées, et c’est sur sa capacité à rebondir et à repartir qu’il sera aussi jugé. Pas impossible également qu’il se cogne de plein fouet le fameux rookie wall (période compliquée pour un rookie lors de sa première année, sorte de baby blues du basketteur), d’autant plus qu’aux attentes sur le terrain se superposeront les attentes en dehors, les sollicitations, etc etc. Une idée ? Y aller étape par étape, et on compte sur le staff des Spurs pour ne pas envoyer le V au feu trop vite.

#9 : Sidy Cissoko s’il a du temps de jeu

Si vous avez vu jouer Sidy Cissoko lors de la Summer League de juillet, vous êtes probablement déjà rassurés. Certes ça n’est que de la Summer League, mais si vous faites moins d’une minute sur le tour de piste à Bourg-en-Bresse, vous ferez moins d’une minute au Stade de France. Drafté en partie pour ses très solides capacités défensives, Sidy a marqué pas mal de points cet été et sera testé en NBA, c’est sûr et certain. Ce qui est au moins aussi sûr c’est que les chances à ce niveau ne se comptent pas par dizaines, et que pour se faire sa place l’ailier originaire du Val-de-Marne devra faire l’effort de marquer quelques tirs, car des Tony Allen ou autres Andre Roberson c’est so 2018 et pas 2023. A chacune de ses entrées en jeu l’ancien de l’Ignite Team sera surveillé comme le lait sur le feu, par nous, et par les Spurs également, qui n’auront pas de temps à perdre cette saison avec des jeunes qui n’en valent pas la peine. Mais préparez-vous, car Sidy en vaut vraiment la peine.

#10 : Jeremy Sochan, sur Insta et sur les parquets

Jeremy Sochan sur le parquet très bien, mais on est en 2023 et en 2023 la vie c’est sur Insta. Et ça tombe bien parce que sur Insta, Jeremy ressemble à s’y méprendre à notre MVP.


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