La saison 2023-24 des San Antonio Spurs… dans un monde idéal

Le 25 sept. 2023 à 15:09 par Giovanni Marriette

Source image : TrashTalk

C’est la nouveauté de la saison à la rédaction de TrashTalk. Les 30 previews en 30 jours c’est bien, analyser chaque joueur de chaque équipe pourquoi pas, mais se laisser aller à sa propre imagination, parfois, ça ne fait pas de mal et ça empêche même de vieillir. Tout au long de ces previews l’équipe vous proposera donc le scénario… parfait pour chaque franchise NBA en 2023-24. Et si d’aventure votre équipe lâchait une disasterclass cette saison, vous pourrez toujours relire ce papier en avril et vous convaincre que tout s’est bien passé. Aujourd’hui ? Les Spurs de San Antonio !

Mais aussi : La saison 2023-24 des San Antonio Spurs… dans leur pire cauchemar

Victor Wembanyama joue 66 matchs, il domine, il est All-Star et il est élu Rookie de l’année

Il est évidemment le phare qui va illuminer la saison des Spurs. Dès la pré-saison la NBA est sous le choc, Victor Wembanyama n’est pas qu’un simple rookie, il est déjà l’un des joueurs les plus dominants de la Ligue. 22 points, 10 rebonds et un peu plus de 3 contres, les stats à Noël sont impressionnantes mais ce qui impressionne le plus c’est bien la constance avec laquelle le V enchaine les perfs. Peu de repos, les back-to-backs sont soigneusement évités mais pour le reste Wemby joue et joue de mieux en mieux, toujours, tout le temps. Sur le podium des votes pour le All-Star Game le géant français échoue de peu pour la place de titulaire mais joueurs et coachs semblent tellement sous le charme que voilà Victor All-Star dès sa saison rookie, comme David Robinson ou Tim Duncan avant lui. Par la grâce des dieux du basket le corps du Français encaisse les coups mais ne rompt pas, et au final la barre des 65 matchs est passé le dernier soir de la régulière… avec un match à 36 points, 19 rebonds et 7 contres face à Détroit. Victor Wembanyama est élu Rookie Of the Year à l’unanimité, la suite ne sera qu’un crossover entre “Un peu plus près des étoiles” et “vers l’infini et au-delà”.

Le bilan est presque positif jusqu’en février mais les Spurs activent le mode tanking au bon moment

A la manière du Jazz la saison passée, les Spurs sont l’une des belles surprises de la saison, en terme de collectif, de jeu et même de… bilan. 14-12 à Noël, 24-28 à la coupure du All-Star Weekend… et, enfin, le board de San Antonio décide de dire stop et de préparer sereinement la saison 2024-25. Tre Jones, Devin Vassell et Keldon Johnson, fabuleux sur le début de saison, sont tour à tour victimes de maux étranges les empêchant de terminer la saison, Victor Wembanyama et Jeremy Sochan s’éclatent et Sidy Cissoko passe starter, mais “malheureusement” les résultats ne suivent plus et les Texans ne gagnent que trois de leur trente derniers matchs. Bilan final 27-55, non sans avoir montré au monde sur la première moitié de saison que ces jeunes pouvaient jouer les yeux dans les yeux avec tout le monde, déjà, tout en ayant assuré grâce à ces défaites… le contenu du prochain paragraphe, oh le teasing.

Cerise sur le gâteau, les Spurs obtiennent de nouveau le first pick de la Draft 2024

Titulaires du quatrième pire bilan de la Ligue (seuls les Blazers, les Hornets et les Wizards ont fait pire), les Spurs réussissent tout de même à faire le back-to-back en décrochant le 12 mai… le first pick de la Draft 2024. Braquage parfait, à la Texane, pour une franchise qui a donc décidé de salir tout le monde en terme de construction. Pas d’effusion de joie cette fois-ci sur la scène, mais un choix très intéressant à faire pour les Spurs, entre Alexandre Sarr, Zaccharie Risacher, Melvyn Ajinca, Zaccharie Perrin ou encore un dénommé Killian Dubois, jeune pépite de la section basket de l’AJ Auxerre. Car en 2024 c’est bien la France qui domine les mock drafts, et après une saison avec trois Français dans les All-Rookie Teams (Wemby, Coulibaly et Sissoko), la tendance n’est pas prête de changer.

Un scénario parfait pour les Spurs, mais pas complètement utopique non plus. Et si d’aventure tout ça devait réellement arriver ? 1) Vous devrez nous appeler “grand oracle” et 2) la franchise texane sera définitivement la plus maline (et chanceuse) de l’histoire du sport.