Les 5 grandes questions des San Antonio Spurs pour la saison NBA 2023-24
Le 25 sept. 2023 à 14:17 par Giovanni Marriette
82 matchs, du 24 octobre 2023 au 14 avril 2024. 82 matchs par franchise, 30 franchises, 15 joueurs par franchises. 450 joueurs. 30 previews en 30 jours, et pour ces previews 5 questions par franchise. 150 questions. Faut être doué en calcul hein. Aujourd’hui ? Les cinq grandes questions des San Antonio Spurs pour la saison NBA 2023-24 !
#1 : Quelle 1ère saison va nous offrir Victor Wembanyama ?
On ne va pas se mentir, c’est la question que TOUT LE MONDE se pose.
Non pas qu’on s’en cogne des autres hein, mais tout de même.
Victor Wembanyama, 2m24 de bonheur sous la toise et n°1 de la Draft, la raison la plus française de sourire quand on est fan de basket. Victor Wembanyama a atterri aux Spurs via la draft, pouvait-il lui arriver meilleur destin, et on scrutera donc dès le 25 octobre la manière avec laquelle il évolue dans la plus grande Ligue au monde. Statistiquement ? Peut-être bien du 18/10/3/3 de moyenne, points, rebonds, passes et contres, mais là n’est pas forcément le plus important. Non, car le plus important sera de constater à quel point Victor est capable d’enchainer les matchs (voir plus bas), à quel point il est capable de supporter l’énorme pression qui l’attend. De constater s’il est capable ou non, dès sa première année, d’être plus qu’une anomalie et de façonner la NBA à son image. Car le défi est bien là : faire de la NBA sa ligue à lui car il en a les moyens.
Il faudra malgré tout lui laisser du temps, vous n’allez jamais nous croire mais le gars Wembanyama n’est qu’un simple être humain. Alors quid des premiers pas de l’Alien ? Rendez-vous le 25 octobre pour le savoir.
#2 : Jeremy Sochan va-t-il rayonner dès sa saison 2 ?
Il peut être LE rayon de soleil de la saison des Spurs.
Car il n’est pas forcément le plus attendu, et parce qu’il a les cheveux de toutes les couleurs.
Jeremy Sochan, 20 depuis le mois de mai, né dans l’Oklahoma mais Polonais via la Mamma. A étudié à LaLumiere School, se teint les cheveux de toutes les couleurs, tire ses lancers à une main, se bat comme un beau diable et souhaite la bienvenue en français à Victor Wembanyama ? Oui, ceci est la description d’un crush et, attention, cette saison Jeremy Sochan – prononcez So Anne – pourrait bien vous envoyez des dizaines de flèches d’amour en plein cœur.
Adoubé par Gregg Popovich et probable sixième homme de luxe au relais de Tre Jones, Devin Vassell, Keldon Johnson, Wemby et n’importe quel clanpin (Zach Collins ?) au poste 5, le Djé a tout pour enflammer l’AT&T Center. Victor au poste 4 pour commencer les matchs mais une très probable asso Jeremy / Wemby la plupart du temps, et c’est notre petit cœur qui pourrait ne pas supporter tant de swag et de chaleur. MIP en saison 2 ? Sûrement pas, mais MIP maison, très probablement.
#3 : Branham, Wesley ou Champagnie : qui va sortir du lot cette saison ?
Trois noms moins connus que les autres… mais une belle surprise qui se cache dans le lot ?
Possible, très possible. En saison 1 les deux rookies Malaki Branham et Blake Wesley avaient fait parler la poudre dans les matchs qui ne comptent guère (Summer League et pré-saison), et lors de la saison régulière c’est davantage le plus petit des deux (Malaki) qui avait su faire sa place dans le roster de Gregg Popovich, délesté d’un meneur très tôt dans la saison suite à “l’affaire Josh Primo”. Une dizaine de points par match pour Malaque, moitié moins pour un Blake Wesley estampillé Gérard Smith en octobre mais Gérard Dubois tout le reste de la saison.
Cette année ? Les deux ont pris du plomb dans la cervelle, un an de plus quoi, et les deux sont rejoint sur l’Autoroute de l’espoir par Julian Champagnie, aperçu la saison dernière en G League puis sur les dernières semaines avec les Texans. Énorme scoreur, on l’a vu – encore – en Summer League, et on pourrait d’ailleurs rajouter à la joyeuse bande le nom de Dominic Barlow, que l’on aura malgré tout moins l’occasion de voir au vu de la construction du roster (plus d’opportunités pour les “petits” ?). Malaki Branham, Blake Wesley ou Julian Champagnie, on parierait donc bien sur une belle surprise venue des mains de l’un ce trois zozos. Vous partez sur qui vous ?
#4 : Devin Vassell peut-il confirmer son grand talent ?
L’an passé, Devin Vassell était bien parti pour devenir LE meilleur joueur des Spurs.
Keldon Johnson et son CV olympique ? Même pas peur, devine comment s’appelle le leader des Texans, attention ceci est un jeu de mots.
18,5 points de moyenne, une smooth attitude slash tempérament de gagnant, addition parfaite qui nous donne comme résultat un joueur complet et accompli, déjà, à 23 ans à peine. Malheureusement une blessure au genou est venue foutre en l’air sa saison et précipiter l’accélération du projet tanking, un mal pour un bien. Cette saison, si vous voulez poser dix balles sur le futur meilleur scoreur des Éperons, on vous conseille donc qui vous savez, et Devin a d’ailleurs tout intérêt à se montrer car les caméras ont prévu de se déplacer en nombre dans le centre-sud du pays. Next step ? Jouer comme un All-Star. Et si ce sera peut-être un peu juste cette année, les étoiles pourraient bien être à portée de tir de Devin dans un futur assez proche.
#5 : Combien de matchs jouera Wemby en tant que rookie ?
C’est l’un des mots qui revient à la bouche de tous les observateurs. É-co-no-mie.
On ne parle pas de la manière avec laquelle Victor Wembanyama va utiliser ses premiers salaires, mais bien de celle avec laquelle le staff des Spurs va devoir gérer la première saison de Vic en NBA. Une saison longue, très longue, même si la dernière ne fut pas non plus de tout repos, mais en tout cas beaucoup trop longue pour faire participer l’Alien à tous ses évènements. Entendez par là qu’il ne jouera probablement que 65 matchs environ, moyenne haute, en enlevant par exemple – d’office – tous les back-to-backs et tous les matchs face à Scoot Henderson pour ne pas trop le traumatiser. Blague à part, on risque d’entendre parler, beaucoup, de load management cette saison à San Antonio, histoire d’éviter une tuile qui deviendrait très vite une catastrophe industrielle pour les Spurs. On rappelle également qu’il faudra à partir de cette saison jouer au moins 65 matchs, justement, pour espérer gratter un trophée en fin de saison… mais que celui de Rookie Of the Year ne fait pas partie du lot. Zéro stress en ce cas, simplement celui de progresser, à une vitesse régulée.