Les notes de Team USA – Italie : la Squadra Azzurra voulait le scalp de Paolo Banchero, elle ne l’aura pas
Le 05 sept. 2023 à 18:08 par Clément Hénot
Team USA faisait face à l’Italie pour les quarts de finale de la Coupe du Monde 2023, et au-delà d un joueur était particulièrement scruté lors de cette opposition. Paolo Banchero, qui voulait de base jouer pour l’Italie, se retrouve à les affronter avec Team USA. Au-delà de cette histoire fratricide, les américains ont facilement disposé de leurs adversaires. On envoie les notes maintenant ?
# Team USA
Jaren Jackson Jr. (5) : en début de match, il a commis autant de fautes qu’un étudiant de 20 ans qui part en vacances avec ses potes à Lloret del Mar. Finalement, il est quand même revenu vite fait sur le parquet, mais pas trop quand même, fallait bien laisser jouer Walker Kessler le fils du coach.
Mikal Bridges (8,5) : auteur d’un mondial tranquille, l’ailier des Nets a décidé de se conjuguer au plus-que-parfait aujourd’hui avec des tirs de loin, du rebond et comme toujours une grosse activité défensive, et des célébrations à rendre jaloux Ja Morant. MI(kal)P ?
Josh Hart (5,5) : encore une fois un match en mode force tranquille pour Josh Hart, qui n’a pas eu à trop en faire. Comme s’il était là juste pour meubler ce match. Hart déco.
Anthony Edwards (4) : il a dévissé sévère aujourd’hui, et est très loin d’avoir livré son meilleur match aujourd’hui. Anthony Edwards est devenu Antoine Edouard, et la fourmi est devenu un vilain moustique sur qui on a envie de vaporiser de l’insecticide pour qu’il arrête de nous embêter.
Jalen Brunson (6) : se faufile partout grâce à sa petite taille et arrive à passer dans les moindres petits espaces, mais est diablement efficace. Jalen Brunson est une Ford Mustang dans le corps d’une Renault Twingo.
Tyrese Haliburton (8) : l’appui parfait pour Michel Ponts, Haliburton a été métronomique en attaque avec ses passes et ses shoots de loin malgré son geste de danseur tecktonik. Il a également fait le show avec ce alley-oop entre les jambes pour Paolo Banchero, juste pour le spectacle. Tyrese Comedy Club.
Austin Reaves (7) : il n’y a qu’une chose qu’Austin Reaves ne sait pas faire, c’est bien s’entourer. En effet, 50 millions sur 4 ans, cela parait très peu pour son apport global, il doit dégager son agent le plus rapidement possible.
Paolo Banchero (6,5) : pas plus perturbé que ça par l’enjeu, PB5 a même assuré le show avec Tyrese Haliburton. L’insolence a été à son paroxysme lors de sa célébration et de ses sourires au moment de regagner son banc. On connait pas mal de fans italiens qui ont dû envoyer une tatane dans leur télé, et on est étonnés de n’avoir vu aucun joueur lui avoir envoyé une flagrante 2.
Bobby Portis (5,5) : rentré pour se prendre un contre de Simone Fontecchio. Heureusement que le reste de son match est de meilleure facture, il n’a pas à faire la tête. Portishead.
Cameron Johnson (4,5) : en délicatesse avec son shoot pendant tout le mondial, il n’arrive pas à réaliser la chose pour laquelle il est censé être le plus fort. L’obsolescence programmée, ce fléau. Sachez aussi que cet individu touchera 108 millions sur les 4 prochaines années, c’est cet agent là que méritait Austin Reaves.
Walker Kessler (5) : parce qu’on se lève tous pour Danette.
# Italie
Simone Fontecchio (7) : a construit pas mal d’immeubles au début du match, mais s’est peu à peu ressaisi. Toutefois, Simon Fontaine n’a absolument pas réussi à déjouer la défense américaine. Une fin cruelle pour lui et ses troupes.
Nicolo Melli (5,5) : A bien tenté d’exister par le rebond, mais cela semblait cause perdue, il était assez seul dans cet exercice, et a également été bien muselé sur le reste. Mention spéciale pour le coup de coude dans le museau reçu par Brandon Ingram.
Achille Polonara (3,5) : tout simplement incompréhensible de voir que ce type a une place en NBA tout en étant infoutu d’être un bon basketteur plus d’une heure par an. Des mains carrées, des décisions chelou et un apport négatif en ayant l’insolence de flex à -30. On a bien aimé quand il a été le frère de Giannis cela dit, le fameux petit frère qui traîne avec le grand parce que la daronne l’y a obligé.
Stefano Tonut (3) : c’est ça aussi de jouer en visée manuelle, c’est bien plus compliqué de toucher sa cible. A 1/6 derrière l’arc, Tonut aurait eu un ratio déplorable sur Call Of Duty.
Marco Spissu (6) : seulement 1 tir à 3 points de plus que son compatriote susnommé. 2/7, décidément, l’Italie était avare de shoots du parking sur ce match. Spissu Magazine, encore une fois oui.
Alessandro Pajola (5,5) : autrefois, Sefyu disait “si t’as sauté des Pajola, t’es pas à la page”. Visiblement, Alessandro aurait mieux fait de s’y mettre.
Luigi Datome (4,5) : on l’avait quitté sur une bonne performance, mais aujourd’hui, même si c’est normal vu son prénom. Luigi Datome nous a sorti un sacré match de plombier. Rien n’est tombé dedans, et son impact a été négatif. Même Bowser AKA Jaren Jackson Jr. a été plus fort que lui.
Giampaolo Ricci (5,5) : 1/8 aux tirs en 15 minutes, on sait reconnaître un type qui veut rentabiliser son menu au restaurant à volonté quand on en voit un.
Gabriele Procida (5) : il aurait au moins pu envoyer une manchette sur Banchero, pour la trahison, ça aurait donné un peu de relief à son match.
Mouhamet Diouf (4,5) : entré en jeu pour envoyer un air-ball et quelques coups dans les gencives des adversaires. L’UFC Paris, c’était ce week-end les gars.
Matteo Spagnolo (5) : pourquoi il joue pour l’Italie alors que son nom veut dire Espagnol ? On ne comprend pas ?
Score final, 100 à 63 pour les américains, qui ont roulé sur leur adversaire. L’Italie, quant à elle, ressort en ayant pris une sacrée rouste, mais l’issue pouvait difficilement être autre.