James Harden serait “tiraillé” entre une prolongation chez les Sixers et un retour à Houston

Depuis un moment déjà, James Harden ne cache pas son envie de tester le marché de la Free Agency 2023. Malgré le nouvel échec cuisant des Sixers en Playoffs, le meneur ne ferme pas la porte pour signer de nouveau à Philly. Mais un retour à Houston lui trotte dans la tête depuis quelques temps…

Vous êtes rongés par un sentiment de vide car vous venez de terminer une série incroyable ? Pas de panique, le feuilleton James Harden est là pour combler votre divertissement. À peine que l’on se projette sur la Free Agency 2023 que le meneur tease déjà sa prochaine signature. Alors Houston ou Philadelphia ? D’après Shams Charania dans le podcast de Ryen Russillo, James Harden serait toujours indécis sur son choix :

“Je ne pense pas qu’il sache, d’après ce que je sais de son état d’esprit. Je ne pense pas qu’il en soit là. […] Mon sentiment actuel est que James Harden est quelqu’un de tiraillé.” – Shams Charania

Bon ce genre de stratégie semble évidente pour The Beard… Manifester un intérêt mutuel pour les deux équipes histoire de faire monter les enchères au maximum. Il ne perd pas le nord, ça c’est sûr.

Mais peut-être faudrait-il commencer par comprendre ce que cherche réellement James Harden. En prenant 34 ans cet été, le meneur des Sixers s’approche doucement mais sûrement du déclin… De ce fait, il voudrait profiter de la fin de son prime pour décrocher un dernier jackpot avec un contrat longue durée pour braquer s’engager avec la franchise de son choix. Il y a aussi l’évidence du facteur sportif : James Harden souhaite rejoindre une équipe compétitive pour espérer gagner un titre avant la fin de sa carrière. C’est en cela que les Sixers sont en bonne position pour le signer avec un Joel Embiid MVP en titre dans les rangs et un coach champion – Nick Nurse – qui a déjà fait ses preuves de son génie au sein de la Grande Ligue. Il est clair que si Harden veut privilégier la bagouze, rester à Philadelphia semble le choix le plus sensé à 34 ans.

Maintenant, James Harden a également manifesté son envie de jouer son jeu au sein de l’équipe dans laquelle il s’engagera. Il ne veux pas avoir un rôle qui s’écarterait de son savoir faire. Et il y a fort à parier que, s’il revient chez les Rockets, on lui donnera les rennes pour faire son spectacle habituel. En plus de ça, l’arrivée d’Ime Udoka peut également être un argument sportif, lorsqu’on voit comment il a réussi à mener les Celtics en Finales NBA l’année dernière. En recrutant un ou deux vétérans, Houston pourrait devenir une équipe attrayante avec The Beard, et le noyau de jeunes talents autour de lui. À condition bien sûr qu’Ime Udoka nous dresse tout ça comme il faut.

Mais encore une fois, il n’y a pas que le sport dans le… sport. L’argent est un argument inévitable dans tous les contrats du sport de haut niveau, et comme le souligne Shams Charania, Houston, avec sa ribambelle de jeunes contrats, pourrait proposer bien plus à James Harden que Philadelphie :

“Nous sommes à moins d’un mois du début de la Free Agency. Je pense vraiment qu’il est tiraillé par la perspective de rester à Philadelphie ou d’aller à Houston et de retourner chez lui. C’est là que sont ses racines et sa famille. Ils ont plus de 60 millions de dollars [dans leur cap space]. Ils peuvent même débloquer plus d’argent. Près de 70 millions de dollars. “

Ah oui effectivement ça fait un paquet de thunes potentiel pour James. Si on ajoute à ça le facteur non négligeable de la famille, il y a clairement match entre Houston et Philadelphie. Une chose est sûre, c’est que Philly aura la main dans ces négociations et Harden va probablement étudier scrupuleusement les propositions des deux camps. Reste à savoir si Philly est prêt à reprendre le risque d’un contrat longue durée qui peut être une bouze monumentale compliqué à assumer dans les prochaines années en cas de déclin du joueur. Après le flop Tobias Harris (joueur le plus payé de Philly cette année) qui pèse encore dans les flexibilités financières de Daryl Morey, pas sûr non plus que les Sixers soient prêts à miser leur avenir sur Harden. Mais bon le laisser partir “pour rien” est également quelque chose de compliqué à concevoir. D’autant plus lorsqu’on sait que la cuvée des free agents ne sera sûrement pas la meilleure cette année, et que le remplacer par une autre signature semble donc impossible a priori…

Ah ce bon vieux James… À des moments de l’année où l’on ne pense même plus à lui, il arrive toujours à nous rappeler quel genre de starlette il peut être. En tout cas le dilemme se comprend aisément mais sa médiatisation reste évidemment une stratégie commerciale pour faire monter les enchères sur sa propre tête. Alors barbe bleu ou barbe rouge l’année prochaine ?

Source texte : The Ryen Russillo Podcast