Les Bucks sont en vacances : le favori prend la porte dès le premier tour, la stupeur est totale

Le 27 avr. 2023 à 09:04 par Arthur Baudin

Bucks 30 mars 2023
Source image : NBA League Pass

Stupeur et boule de gomme. La maxime n’est pas la bonne, très mal récitée, un peu à l’instar de la saison régulière des Bucks. Comment passer d’un rêve vert à 58 victoires pour seulement 24 défaites, à une élimination au premier tour contre une équipe qui a choisi ses role players dans le public (Max Strus et Gabe Vincent, pour ne pas les citer) ?

« Pour moi, je pense que cela a été la pire postseason jamais réalisée ».

Boum, Giannis Antetokounmpo la met dans le mille au micro de Ben Golliver du Washington Post. À la suite de l’élimination de son équipe face au Miami Heat, le Greek Freak a rappelé la présence de panneau en tribune quémandant les seize victoires : un nombre symbolique puisque synonyme de titre. Oui, la redescente est violente, faite d’un tas de contrastes entre les ambitions initiales de la franchise du Wisconsin, et cette sortie de route avant même que Jrue Holiday n’ait pu poser un match à 25 points. Les Bucks n’ont rien répété de leur saison régulière à 58 victoires. Les cadres ont parfois performé mais jamais en même temps. Touché en bas du dos, Giannis Antetokounmpo a semblé diminué dans ses possibilités offensives : le Heat est l’une des équipes qui met le plus d’intensité dans ses joutes, difficile de percer la défense floridienne avec une sensation de déchirement sur un lay-up allongé. Mais trouvez milles excuses, la sensation restera totale. Miami a joué sans Tyler Herro, encore indispo pour trois à quatre semaines. En ce point, Erik Spoelstra – pourtant privé d’une flèche à son carquois – a complètement surclassé Mike Budenholzer au duel de velledas. Bref, c’est ainsi et il faudra s’y faire : les Bucks sont en vacances. L’upset est total. Probablement l’élimination la moins attendue de ce premier tour. L’été sera chaud – très chaud – à Milwaukee. Giannis Antetokounmpo devra correctement bouger ses pions s’il souhaite tirer des enseignements de cette désillusion. Ses coéquipiers sont pour la plupart bien référencés, mais ça ne l’a pas fait. Ils ont manqué de gniaque, de motivation et d’envie face à un enjeu pourtant immense. Giannis aura 29 ans en décembre : c’est encore jeune, mais le temps file. Cet échec est un véritable séisme.

« WHAT ?! WHAT ?! WHAT ?! » 💀💀💀pic.twitter.com/vGKmK3F02C

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) April 27, 2023


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