J.R. Smith s’est livré sur sa carrière et la NBA : LeBron James, les Warriors, Carmelo Anthony…

Le 31 mars 2023 à 11:24 par Edgar Courtine

J.R Smith 12/06/2020
Source : NBA League Pass

Retraité depuis 2020, J.R. Smith, Trashtalker en chef a rangé les godasses et profite paisiblement de sa vie de jeune retraité. Invité récemment chez HoopsHype, Tonton Gérard en a profité pour regarder dans le rétro et évoquer certains moments importants de sa carrière : son arrivée au Knicks en 2012, sa relation avec Melo et LeBron et le recrutement de Kevin Durant par Golden State pendant l’hégémonie Cavs-Warriors. Prends ton plaid, JR Smith a des choses à te raconter.

Commençons par évoquer le passage chez les Knicks de J.R. Smith. Après quatre saisons à Denver et un petit tour en Chine ( ne l’oublions pas…), il rejoint Carmelo Anthony et une flopée de joueurs d’expérience dans la Big Apple en 2012. Élu meilleur sixième homme en 2013, il explique la formation qu’il a reçu chez les Knicks :

“C’est la seule équipe où l’on faisait toujours tout ensemble. En marchant dans la rue, je vois Rasheed Wallace, Jason Kidd, Melo, Amar’e Stoudemire, Tyson Chandler, Raymond Felton – j’ai grandi en regardant jouer ces gars, et certains d’entre eux étaient mes idoles, comme J-Kidd ou Rasheed. J’ai beaucoup appris en traînant avec eux. Rasheed, Kurt Thomas et Marcus Camby avaient l’habitude de s’en prendre à moi, surtout pendant l’année ou je termine meilleur sixième homme.

Ils me disaient qu’il n’y avait aucune chance que quelqu’un qui sortait du banc soit meilleur qu’eux. Ils m’ont vraiment inculqué cela. Je pense que c’est ce qui m’a le plus aidé pour la suite, car des vétérans comme eux ont vu mon potentiel et ce que je pouvais apporter à l’équipe. C’est en grande partie grâce à eux que j’ai obtenu le titre de sixième homme de l’année. J’ai travaillé, mais la confiance qu’ils m’ont insufflé chaque jour était remarquable.”

Biberonné par les vétérans des Knicks,  J.R. Smith continue son chemin à Cleveland auprès duquel il remporte le titre en 2016. Même si le divorce entre le joueur et les Cavs a été compliqué, J.R. Swish n’en retient que le meilleur.

“J’ai passé un bon moment à Cleveland. Les supporters étaient formidables. Gagner ce titre c’est quelque chose qui restera à jamais dans l’histoire du basket, mais surtout dans l’histoire de Cleveland, surtout de la manière dont nous l’avons fait. J’ai détesté que cela se termine de la sorte, car j’ai l’impression que c’est la seule chose que les gens retiennent…

Il ne faut pas oublier que nous avons participé à quatre finales consécutives, alors qu’il y avait une dynastie à Golden State. Ensuite, ils ont acquis KD et la situation était différente. Nous avons également perdu Kyrie. La donne avait changé. Je suis reconnaissant du temps que j’ai passé à Cleveland. Ce fut une grande expérience.”

Annoncée en Juillet 2016, l’arrivée de Kevin Durant à Golden State provoque un tollé dans le petit monde de la NBA. Les Warriors viennent de perdre la finale en ayant mené 3-1 contre les Cavs et décident de recruter un des joueurs les plus dominants de la ligue. Pour J.R. Smith, ça ne passe – toujours – pas.

“Je pense que cela a un peu énervé toute la ligue. Les gens pensaient que les choses allaient mal se passer mais pas du tout. Dès qu’il a signé tout le monde savait qu’on jouait pour la deuxième place. Ne vous méprenez pas avec KD, dans le feu de l’action on se dit qu’on a une chance et qu’on peut gagner, mais en même temps, on se dit : ‘Qu’est-ce qu’on est censé faire ?’ Vous avez trois futurs membres du Hall of Fame réunis. Qu’est-ce qu’on peut faire ?”

En parlant de joueurs potentiellement Hall of Famer, Carmelo Anthony a été l’une des superstars qui a accompagné une partie de la carrière de J.R Smith. Il évoque son admiration et la situation actuelle de Melo (ndlr :Melo cherche désespérément un club depuis son départ des Lakers).

“C’est fou de voir ce qui arrive à Melo parce que, pour moi, il a toujours été l’une des personnes les plus talentueuses que j’ai vu jouer. Son talent parle de lui-même. Quand j’ai vu pour la première fois qu’il était agent libre, qu’il n’avait nulle part où aller et qu’il restait assis – c’était il y a deux ans, et nous parlons toujours de lui comme agent libre – c’est fou. Il a tellement de talent. Ce n’est pas comme s’il ne pouvait pas scorer. Il peut encore tout faire et être pas loin d’être le meilleur….

Quand vous voyez des choses comme ça, je me sens humble parce que j’ai pu jouer pendant si longtemps sans avoir de nom et en étant capable d’accomplir ce que j’ai fait. Cela me rend reconnaissant.”

Une interview où le néo-retraité se livre sans langue de bois. Rafraichissant et très intéressant. L’intégralité de l’interview (en anglais) est à retrouver ici en cliquant sur ce lien. Sacré Tonton Gérard ! 

Source interview : HoopsHype


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