Les Lakers sourient à Orlando (129-110) : Russell Westbrook sort son classique triple-double
Le 28 déc. 2022 à 04:11 par Arthur Baudin
Pas tous les jours qu’on a l’occasion de mettre fin à une série de quatre défaites consécutives à l’autre bout du pays. Ce mardi, les Lakers ont parfaitement maîtrisé leur sujet en allant s’imposer à Orlando, là où la différence de taille (et Paolo Banchero) auraient pu poser problème. Il n’en fut rien.
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Si un bon LeBron James en 2018 pouvait sortir les Cavaliers d’une immense peine, en 2022 les temps ont changé. Un bon LeBron James permet juste aux Lakers de ne pas prendre de déculotté. Et s’il est accompagné d’un bon Russell Westbrook, alors peut-être… peut-être les Lakers peuvent-ils repartir d’Orlando – 13e équipe de la Conférence Est – avec un sourire en apparence retrouvé. Zou, victoire 110 à 129 sans trop trembler, 3e triple-double de la saison pour le marsupilami (15/13/13 à 55% au tir) et… un nouveau record de tombé. Aussi étonnant que cela puisse paraître, jamais un joueur n’avait claqué trois triple-doubles en sortie de banc sur la même saison. À ce haut fait purement statistique, Russell Westbrook ajoute l’efficacité en finissant la partie avec un plus/minus de +18. Le meilleur de la rencontre.
Vision.
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— Los Angeles Lakers (@Lakers) December 28, 2022
Et LeBron dans cette histoire ?
Pas le dernier des statisticiens non plus : 28 points à 50% au tir, 7 rebonds, 5 assists et 4 pertes de balle. Succès oblige, on ne tiendra pas rigueur de son immonde 0/7 à 3-points. Succès oblige encore, on ne se limitera pas à féliciter sa seule personne. Matez l’impact de Thomas Bryant à l’intérieur, plein d’énergie et vendeur de coudes dans le menton, finalement auteur d’un double-double à 21 points et 10 rebonds. Si les Lakers sont branchés sur courant alternatif, c’est en grande partie par ce genre de perf’ individuelle qu’on le remarque. Pourquoi comme ça ? Pourquoi maintenant ? On prend volontiers grand Thomas, mais il faudra réitérer.
Mais… il n’y avait pas un 1er choix de draft en face ?
Sur le papier, Paolo Banchero devait disputer ce match. Il l’a d’ailleurs disputé, mais s’est heurté à une boule de nerfs à laquelle le first pick 2022 rendait pourtant 20 centimètres. Vous ne rêvez pas, l’Américano-Italien a trouvé en Pat Beverley son maître-chien. Il n’avait pas scoré en-dessous des neuf unités depuis ses débuts en NBA. Cette nuit, Paolo s’est complètement taulé avec 4 points à 1/6 au tir et 5 fautes. Une soirée à oublier, dont les Lakers vont essayer de se souvenir pour la calquer sur leurs prochaines sorties (ça repart dès ce soir à Miami). Pense-t-on possible la passe de deux avec un Jimmy Butler anesthésié par Beverley ? Absolument pas.