NBA Christmas Day : les 5 plus grandes performances de Noël sur les parquets

Le 24 déc. 2022 à 15:21 par Nicolas Meichel

Source image : Montage YouTube

Le Christmas Day en NBA, c’est une véritable tradition. Chaque année, le 25 décembre, la Ligue nous offre une série très alléchante de matchs avec les meilleurs joueurs du monde sur le parquet, une scène idéale pour marquer les esprits au milieu de… l’esprit de Noël. Et dans l’histoire, certains en ont justement profité pour lâcher des prestations légendaires. Retour sans plus attendre sur les 5 plus grandes performances NBA au Christmas Day !

Bernard King, 1984

Stats : 60 points, 7 rebonds, 4 passes, 19/30 au tir, 22/26 aux lancers-francs

Impossible de ne pas penser à Bernard King le jour de Noël. En 1984, pour le derby entre New Jersey et New York au Madison Square Garden, le Roi de la Grosse Pomme veut briller et réserve un sacré cadeau à son adversaire du jour. Il semble en mission dès les premières possessions du match. Sa première mi-temps ? Il la termine avec… 40 points au compteur. “La meilleure première mi-temps de ma carrière” dira-t-il des années plus tard.

“Cette saison-là, j’étais au cœur de mon prime. Au moment du match de Noël, j’étais premier de la Ligue au scoring et notre équipe possédait des blessés. Donc il fallait que je fasse plus que d’habitude.”

Il en ajoute 20 en seconde pour atteindre le total incroyable de 60 pions marqués. C’est simple, personne n’a jamais scoré autant de points à Noël. Et à l’époque, personne n’avait marqué autant de points au Madison Square Garden.

Sous l’impulsion de leur scoreur superstar, les Knicks terminent avec 114 unités au compteur. Mais en face, les Nets en plantent 120 derrière le trio Micheal Ray Richardson – Mike Gminski – Kelvin Ransey, finalement plus fort que le one-man show King. Une déception immense pour Bernard, qui ne pensait qu’à une seule chose pendant le match : gagner.

Wilt Chamberlain, 1961

Stats : 59 points, 36 rebonds, 23/44 au tir, 13/22 aux lancers-francs

Homme de tous les records, Wilt Chamberlain ne pouvait pas ne pas figurer dans ce Top 5. Au cours de la mythique saison 1961-62, un peu plus de deux mois avant sa performance légendaire à 100 points, l’inarrêtable pivot dévore tout cru la raquette les Knicks en plantant 59 points et 36 rebonds. On répète pour ceux qui n’auraient pas entendu dans le fond. 59 POINTS ET 36 REBONDS. Une perf à la Wilt, mais qui reste comme l’une des plus grandes de l’histoire des matchs de Noël. Ses 36 prises représentent d’ailleurs toujours un record NBA pour le Christmas Day.

Au final, ce qui est peut-être le plus incroyable là-dedans, c’est que Chamberlain quittera le match dans le camp des perdants. Parce que oui, ses Philadelphia Warriors finiront par tomber face aux Knicks d’un petit point, 136-135, après deux prolongations. Il aura tout de même fallu des prestations XXL de Richie Guerin (40 points, 10 rebonds, 6 passes), Willie Naulls (33 points, 13 rebonds, 5 passes), Phil Jordon (24 points) et Johnny Green (16 points, 24 rebonds) côté New York pour résister au monstre Wilt.

Rick Barry, 1966

Stats : 50 points, 6 rebonds, 4 passes, 19/35 au tir, 12/13 aux lancers-francs

Alors que la NBA est aujourd’hui diffusée dans plus de 200 pays à travers le monde, il fut un temps où les matchs de Noël ne passaient pas à la TV. Ni même sur le réseau local. Pas de bol pour Rick Barry, c’est le cas en 1966, lors de sa magnifique performance dans la rencontre opposant ses San Francisco Warriors aux Cincinnati Royals.

Seulement dans sa deuxième saison NBA à l’époque mais déjà inarrêtable, Barry explose lors du Christmas Day avec une perf à 50 points (dont 12 lancers à la cuillère) face à la bande à Mister Oscar Robertson. Et contrairement à Bernard King et Wilt Chamberlain, cette prestation est synonyme de victoire puisque Rick repartira de Cincinnati avec un succès 124-112 dans la poche arrière.

Ces 50 points à Noël font partie des nombreuses perfs majestueuses de Rick Barry au cours de sa saison sophomore, saison où il établit sa meilleure moyenne au scoring en carrière (35,6 points par match).

December 25, 1966, Rick Barry scored 50 points on Christmas Day as the San Francisco Warriors defeated the Cincinnati Royals 124-112#RickBarry #Warriors #60snba #grannyshot #Christmas pic.twitter.com/5xoGvF70oT

— NBA Time Machine (@NBA_TimeMachine) December 25, 2018

Michael Jordan, 1992

Stats : 42 points, 8 rebonds, 5 passes, 3 interceptions, 15/34 au tir, 12/16 aux lancers-francs

Michael Jordan et les Knicks dans les années 1990, c’était quelque chose. Rivalité, trashtalking, coups bas, grosses confrontations en Playoffs, mais aussi à Noël.

Nous sommes le 25 décembre 1992. Quelques mois plus tôt, MJ et Chicago ont éliminé les Knicks en demi-finales de Conférence Est au terme d’une énorme série en sept matchs, ponctuée par une victoire des Bulls derrière 42 points de Jordan. En ce soir de Noël, le tarif est le même pour New York : 42 pions pour Jojo – auteur d’un festival à mi-distance – et victoire des Bulls 89-77. Les Knicks étaient pourtant bien partis avec un avantage de dix points dans le premier quart-temps, avant de complètement couler en deuxième période (50-28 pour les Bulls au retour des vestiaires) face aux coups de boutoir de Jordan.

Une façon pour Mike de dire aux Knicks qu’ils ne sont toujours pas à son niveau, ce qui sera confirmé lors des Playoffs 1993 où les Taureaux prendront une nouvelle fois le dessus sur Pat Ewing et Cie.

Tracy McGrady, 2003

Stats : 41 points, 8 rebonds, 11 passes, 3 interceptions, 15/29 au tir, 5/9 à 3-points, 6/9 aux lancers-francs

Alors qu’il est seulement rookie, LeBron James est déjà à l’affiche du Christmas Day le 25 décembre 2003. Face à lui ? Un certain Tracy McGrady, alors dans le prime de sa carrière même si le Magic d’Orlando réalise un début de saison claqué cette année-là.

Les deux ne vont pas passer à côté de l’événement.

Le jeune King joue 47 minutes pour terminer avec 34 points et 6 passes. Mais c’est véritablement T-Mac qui règne sur cette rencontre : 41 points, 8 rebonds, 11 caviars, tout ça pour porter le Magic vers une rare victoire en prolongation 113-101. McGrady n’oublie pas non plus de faire le show, lui qui lâche deux gros tomars dès les premières minutes du match ainsi qu’un finger roll d’une rare pureté.

Déjà auteur d’une perf à plus de 40 pions l’année précédente à Noël, T-Mac montre une nouvelle fois que la grande scène des Christmas Games est faite pour lui.

“Tout le monde regarde. Encore plus aujourd’hui à cause de mon match-up avec LeBron. Mais je préférerais être à la maison avec ma famille, alors Joyeux Noël à mes proches.”


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