Les 10 bonnes raisons de suivre les Milwaukee Bucks sur la saison NBA 2022-23 : Giannis Antetokounmpo, ça vous parle ?
Le 16 oct. 2022 à 13:02 par Gauthier Cognard
Qui dit reprise de la saison NBA dit besoin de motivation. Et qui dit besoin de motivation dit…? Trouver des bonnes raisons ! Pour chaque équipe de la saison 2022-23, on a voulu se montrer utiles, serviables, et un peu drôles si le sujet le permet. Voici donc les 10 bonnes raisons de suivre les Milwaukee Bucks ces prochains mois,
#1 : Giannis Antetokounmpo, tout simplement
Deux ans de suite que Giannis n’est pas MVP, vous y croyez ça ? Le mec qui l’a battu doit être sacrément costaud. En tout cas, le double MVP et une fois DPOY a des choses à dire après une saison 2021-22 pas à la hauteur de ce qu’on pouvait attendre, surtout d’un point de vue collectif. Bon, personnellement ça s’est quand même bien passé pour le Greek Freak : 29,9 points, 11,6 rebonds, 5,8 passes, une ligne de stat légendaire pour un mec qui ne fait que courir tout droit et dunker. Allez, pour se sortir définitivement cette idée farfelue de la tête que seule un mec à la barbe un peu trop longue pourrait avoir, on se fait un petit best-of de Giannis la saison dernière : 12 minutes de bonheur et de testostérone.
#2 : l’intelligence de jeu de Jrue Holiday
En plus d’être un défenseur hors-norme, Jrue Holiday a quelque chose que peu de joueurs peuvent se targuer d’avoir : un QI basket au plus haut, sur une échelle de QI normal on serait vers les 180 et il nous inventerait des nouveaux théorèmes de physique chaque jour. Quel plaisir de le voir pénétrer pour donner la meilleure passe possible, monter au panier quand il le faut, ressortir à 3-points si c’est nécessaire, bref prendre toujours la meilleure décision au bon moment. Jrue Holiday fait partie d’une catégorie rare, alors profitons-en pour le regarder.
#3 : les interviews de Brook Lopez
Les frères Lopez sont de bons basketteurs mais pas que : ils ont l’art de nous faire rire en dehors des terrains. Robin s’est créé une rivalité avec toutes les mascottes de la Ligue, Brook nous régale en interview, qu’il les mène ou qu’il y réponde. Oubliez la langue de bois habituelle, Brook Lopez prend le temps de réfléchir à ses réponses, de parler basket et d’être bien complet. Et puis parfois, les deux frères se retrouvent derrière le même micro et on apprend les noms de leur animaux de compagnie tout en se fendant la poire.
#4 : Khris Middleton de retour au poste
Khris Middleton est un lieutenant, celui de Giannis, peut-être l’un des meilleurs que la Ligue ait connu, en tout cas l’un des meilleurs actuellement. Et l’on peut se demander ce qu’aurait été la saison 2021-22 des Milwaukee Bucks avec un Middleton présent plus de deux matchs en Playoffs. Impossible de s’enlever de l’esprit qu’un Game 7 contre Boston aurait été plus facile avec une option numéro 2 digne de ce nom. Eh bien Khris Middleton est de retour, et espérons qu’il reste en bonne santé jusqu’au bout des Playoffs cette fois. Giannis et les Bucks ont une revanche à prendre et elle passera par lui.
#5 : le playbook de Mike Budenholzer
Mike Budenholzer est un entraîneur à part. Deux fois Coach of the Year, en 2015 et 2019, il a réussi partout où il est passé, que ce soit en tant qu’assistant de Gregg Popovich, pendant 17 ans rendez-vous compte, ou en tant que head coach à Atlanta et depuis 2018 à Milwaukee. Et évidemment, l’école Pop c’est beaucoup de jeu d’équipe, des systèmes en place et des systèmes qui marchent. Mike Budenholzer en a fait sa spécialité, avec un playbook très large et la capacité d’organiser les attaques en montant la balle à la fois par Giannis, Jrue Holiday ou Khris Middleton. Les Bucks sont capables d’être bons en transition comme en attaque placée, grâce à la diversité des systèmes proposés par leur coach.
#6 : les coups de pouce de Pat Connaughton
Parfois les joueurs les plus importants ne sont pas les joueurs les plus importants, j’expliquerai plus tard. Pat Connaughton n’est pas une star, mais il aide énormément ses coéquipiers. En tant que sixième homme, il joue même plus de minutes que Brook Lopez qui est lui starter. Et Connaughton sait faire beaucoup de choses : catch-and-shoots, dunks en pénétration, distribution… L’ancien de Portland joue 26 minutes par match pour 10 points à 45% au tir et 40% à 3-points, 4 rebonds et une passe. En plus d’une bonne défense et d’un hustle à toute épreuve, voilà de quoi se rendre indispensable dans la rotation des Milwaukee Bucks.
#7 : les coups de p*te de Grayson Allen
Alex Caruso s’en souvient bien, nous aussi, et en plus ça ne date pas d’hier, Grayson Allen n’est pas le plus sympa sur le parquet loin s’en faut. Petite compilation de ses actions les plus mémorables, en espérant qu’il ne blesse plus personne à l’avenir et qu’il ait appris à se calmer.
#8 : le public de Milwaukee avec Bobby Portis
Bobby Portis a des yeux qui font peur, mais il est vachement sympa. Et le public du Fiserv Forum de Milwaukee l’a bien remarqué. Alors on lui fait des chants, il est ému, on lui en refait, il en lance pendant les célébrations du titre, on chante même son nom pendant la parade. On sait honorer les siens dans le Wisconsin. Mais pourquoi lui en particulier ? Sa personnalité, on l’a dit, sa façon de jouer aussi, son énergie constante, et tout simplement, son niveau. Parce que Bobby Portis n’est pas qu’un mec sympa, il joue aussi, beaucoup, et prend beaucoup de rebonds, et marque quand même 14 points tous les soirs ce qui est loin d’être rien, en somme c’est un joueur hyper important de l’effectif. On a hâte de voir ce que ses supporters lui réservent cette année.
#9 : l’expérience du titre en 2021
L’année la plus dure est toujours “celle d’après”. La saison d’après le titre, d’après la fête, celle où il faut confirmer et où ça y est, tout le monde nous attend. Et force est de constater que les Milwaukee Bucks n’ont pas su le faire. Ils n’ont pas été ridicules, loin de là, mais une élimination à la maison dans un Game 7 ça ne passe jamais très bien, toutes circonstances atténuantes que l’on veut bien trouver. Alors il va falloir y retourner, se remettre au boulot, et montrer qu’on a pas été champion par hasard, qu’on est capable de répéter la performance. Pour ça, on pourra compter sur un groupe qui a pris en expérience, qui n’a pas beaucoup changé depuis deux ans, et qui sera forcément revanchard, Khris Middleton en tête. Assez excitant, mine de rien.
#10 : Thanasis Antetokounmpo dès que son frère fait quelque chose de bien
On parle évidemment de Giannis, hein, pas de Kostas, ni de Alex, ni de Francis, ni de… Ah non c’est bon ils ne sont que cinq et c’est déjà bien assez comme ça. Thanasis est lui aussi un Buck, même si lui joue beaucoup moins, et on le voit souvent pour une raison particulière : il s’excite comme un fou dès que son frère marque un panier, contre un joueur, donne une passe, enfin dès qu’il fait un truc à peu près correct, quoi. Et vu que Giannis est l’un, si ce n’est le meilleur joueur du monde, eh bien ça arrive souvent et on voit souvent Thanasis. L’amour fraternel, quelle belle invention.