Qui sera le ROY 2022-23 ? Paolo Banchero n’est pas si seul, la preuve en neuf paragraphes qui viennent du coeur
Le 15 oct. 2022 à 09:45 par Giovanni Marriette
Un début de saison c’est de l’excitation, mais parfois aussi de l’argent placé sur un poulain qui nous attire. Du vrai pognon pour ceux qui peuvent et qui veulent, ou bien de simples pronostics entre amis ou en famille, histoire d’entendre ta mère parler du fils de Joakim Noah et de Magic Jordan. Cette saison 2022-23 ne déroge en tout cas pas à la règle et on a donc décidé à la rédaction de réfléchir 30 secondes à quelques questions existentielles. L’une d’entre elles ? Qui sera le Rookie Of the Year cette année, le ROY, en d’autres termes le joueur de première année qui nous aura le plus bluffé de toute la saison. Envoyez les avis, screenez moi ça et on ressort le tout en juin, probablement avec d’immenses barres de rire à la clé.
Nico M
Paolo Banchero. Pas le choix le plus couillu, mais un choix qui s’impose presque naturellement. J’aime bien la maturité de Keegan Murray, Jaden Ivey est un futur crack, Jabari Smith Jr. a tout ce qu’il faut pour faire du sale et Bennedict Mathurin possède le potentiel pour nous mettre des étoiles dans les yeux assez rapidement . Mais celui qui combine le mieux talent, responsabilités et côté NBA Ready, c’est Paolo Banchero. Le numéro 1 de la Draft débarque dans une équipe d’Orlando où il recevra beaucoup d’opportunités pour briller et où son impact risque de se voir d’entrée. Pour le nombre de victoires on verra mais individuellement ça va cartonner et je sens qu’il va mettre tout le monde d’accord.
Giovanni
Bennedict Mathurin. Pour être rookie de l’année il faut jouer, et Bennedict va jouer. Pour être rookie de l’année il faut scorer, et Benny adore shooter. Pour être rookie de l’année il ne faut pas nécessairement être stylé, mais Benny l’est et on ne va pas lui enlever. Spoiler, le n°6 de la dernière Draft devrait commencer la saison régulière sur le banc, peut-être même qu’il y restera toute la saison, mais ça ne devrait pas l’empêcher non plus de claquer 16 pions de moyennes minimum, pour peu que Rick Carlisle ne se décide de le responsabiliser plus rapidement que le processus de rookie ne le veut habituellement. Haliburton à la passe, pas ou peu d’intérieurs à nourrir et prime à l’attaque, avec comme bonus des Pacers qui se mettront probablement à tanker avant Noël et donc un Mathu qui pourrait bénéficier des absences hasardeuses des uns et des autres pour caler quelques cartons offensifs. Bref je miserais bien ma maison sur Mathurin ROY, mais malheureusement elle n’est pas encore payée.
Alex T
Keegan Murray. Un petit rayon de soleil chez nos amis Kings ! Sélectionné en quatrième position de la dernière Draft, Keegan Murray n’a pas tardé à montrer qu’il était plus que ready pour la NBA. La Summer League ? Beaucoup trop facile. Les matchs de pré-saison ? Efficace et déjà trop précieux, il va peser des deux côtés du terrain cette année et on va kiffer le voir jouer. Alors ouais, on parle beaucoup des Banchero, Smith, le culte des one and done mais j’ai bien envie de miser sur le “vieux” de la promo. Le train Keegan Murray est parti et je me suis pris une place dans le premier wagon.
Clément
Paolo Banchero. Très honnêtement, qui d’autre ? L’américano-italien dispose déjà d’une voie royale pour rafler le trophée en l’absence de Chet Holmgren, son principal concurrent, déjà out pour la saison. Le numéro 1 de Draft (pas si) surprise (que ça) va avoir les clés de l’attaque du Magic dès son premier match NBA, et ses statistiques devraient bien être assez lourdes chaque soir. Le costard violet préféré de ta styliste préférée est déterminé à ramener Orlando en Playoffs et pourrait bien représenter la tronche de l’attaque du Magic pendant les prochaines années. Son plancher est déjà bien haut, et son plafond sera encore plus terrifiant. Jabari Smith, Keegan Murray, Jaden Ivey et Bennedict Mathurin sont bien aimables, mais ne seront pas les pierres angulaires des projets de leurs franchises respectives. Contrairement à Paul Banquier qui aura carte blanche pour jouer son jeu, sans pour autant gagner trop de matchs, parce qu’un individu qui s’appelle Victor Wembanyama existe. Le rookie de l’année 2023 devrait donc parler avec les doigts et voir rouge face à une pizza hawaïenne.
Arthur
Dyson Daniels. Parce que Dyson rase tout sur son passage. Un QI offensif de petit génie en pré-saison, une merveilleuse lecture défensive, plein de petites qualités à faire valoir au sein d’un groupe qui ne l’engueulera pas pour une dernière possession foirée. Il ne sera probablement pas Rookie de l’année – en celà, je n’ai donc pas compris la consigne – mais ses 2m03 lui promettent une certaine unicité sur le poste 2, à développer sur le moyen/long terme. Patience avec lui, l’ancien de l’Ignite est amené à devenir un chouette créateur, et du coup je n’ai toujours pas compris la consigne mais big up Dyson.
Nico V
Keegan Murray. Un peu d’espoir chez les Kings, c’est tout ce qui manque à une équipe et à des fans qui passent désormais leurs saisons à innover de nouvelles choses en NBA – courir en slip sur le terrain et vomir au premier rang en tête – à défaut de gagner. Pourtant, la dernière jeune pousse récupérée à la Draft pourrait changer la donne. Keegan Murray ? Du talent brut, il n’aura suffit que de quelques minutes à la Summer League cet été pour s’en rendre compte. Un ailier puissant, capable de faire brûler la ficelle de loin avec une efficacité plus qu’intéressante. Dans un effectif qui aura à coeur de tout de suite s’appuyer son son basket pour chercher du résultat. Les autres gros prétendants ? Non, pour une fois que Sacramento récupère un diamant via la Draft, ça vaut le coup de le mettre en lumière.
Mattis
Bennedict Mathurin. Dans le tanking des Pacers qui s’annonce monstrueux cette saison (Wemby en ligne de mire, vous savez déjà), Bennedict va être en pole position pour s’exprimer à fond sans patron devant lui. Il va se régaler avec Tyrese Haliburton à la mène sur le backcourt et Rick Carlisle va lui donner ses bonnes 30 minutes de jeu. L’avenir est radieux pour l’arrière qui va cartonner devant Paolo Banchero et les 4 autres pépites sélectionnées avant lui. Minimum 15 points par match avec des gros highlights qui marquent les esprits pour ce genre de trophée, quelques responsabilités et une énergie qui régale tout le monde en NBA. Le super Canadien des Pacers a l’air d’être dans la forme de sa vie pendant la présaison après avoir planté 19 et 27 points avec des pourcentages et une efficacité redoutables.
Gauthier
Shaedon Sharpe. Allez, puisque tous les gars de la rédac’, leurs parents, leurs enfants pour ceux qui en ont, et même la Terre entière vont donner leur vote à Paolo Banchero, on va s’autoriser un petit pari bien couillu voir impossible pour le trophée de ROY. Shaedon Sharpe, numéro 7 de la draft, va être le meilleur défenseur de sa classe rookie et ça tombe bien, les Blazers en auront besoin, parce que ce n’est pas Damian Lillard l’horloger qui va arrêter les attaquants adverses tous les soirs. Aubaine pour lui, le numéro 2 dans la rotation du bakccourt Gary Payton II ne débutera pas la saison, opéré pendant l’été. Shaedon Sharpe va en profiter pour montrer d’entrée qu’il est bien aiguisé pour la grande Ligue, et que sa panoplie offensive est meilleure que ce que l’on pensait. De toute façon, si le gars n’a pratiquement pas joué depuis un an, c’est pour cacher au monde son vrai talent et le laisser exploser cette saison.
Jérémy
Jabari Smith Jr. Qui dit rentrée des classes dit nouvelles têtes à la garderie municipale d’Houston. Et celle qui arrive a un peu tiré la tronche. Annoncé par certains en première position, Jabari Smith Jr. a chuté à la troisième place. Tout le monde est d’accord, c’est un petit détail. Mais ça pourrait bien motiver le principal intéressé à tout casser. Jabari Smith Jr. c’est un type de 19 ans qui fait 2m08 et 99 kg qui sait à peu près tout faire comme l’atteste sa dernière saison à la fac : 16,9 pions, 7,4 rebonds, 2 assists et surtout 42% du parking. C’est propre, c’est complet et c’est bien sûr à développer chez la nurserie du Texas. Si Junior s’acclimate bien et qu’il trouve ses marques aux côtés de Jalen Green et d’Alperen Sengun, il aura son mot à dire dans une discussion où le favori est Ben Simmons Paolo Banchero. Je sais pas vous, mais les Magic – Rockets pourraient être sympas pour une fois.