Qui sera le COY 2022-23 ? Mike Malone, Willie Green, Taylor Jenkins… une chose est sûre, cette saison ce ne sera pas Gregg Popovich

Le 15 oct. 2022 à 09:43 par Giovanni Marriette

willie green
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Un début de saison c’est de l’excitation, mais parfois aussi de l’argent placé sur un poulain qui nous attire. Du vrai pognon pour ceux qui peuvent et qui veulent, ou bien de simples pronostics entre amis ou en famille, histoire d’entendre ta mère parler du fils de Joakim Noah et de Magic Jordan. Cette saison 2022-23 ne déroge en tout cas pas à la règle et on a donc décidé à la rédaction de réfléchir 30 secondes à quelques questions existentielles. L’une d’entre elles ? Qui sera le Coach Of the Year cette année, le COY, en d’autres termes le coach qui aura le mieux taffé de la saison. Envoyez les avis, screenez moi ça et on ressort le tout en juin, probablement avec d’immenses barres de rire à la clé.

Nico M

Willie Green. Le jeune coach des Pelicans n’a qu’une seule année NBA derrière lui en tant qu’head coach, mais il a réussi à poser des bases solides l’an passé pour permettre l’envol des Pels cette saison. Il a prouvé dans un premier temps que dans l’adversité, il savait tenir son groupe, avant de maximiser le talent qu’il avait à disposition jusqu’à faire transpirer les Suns au premier tour des Playoffs. Le retour de Zion Williamson dans le collectif qui a tant brillé en postseason représente autant une grande opportunité qu’un challenge pour Green, mais j’ai confiance en ses capacités pour faire fonctionner l’effectif hyper talentueux de New Orleans. Si les Pels décollent pour potentiellement intégrer le Top 6 de la Conférence Ouest, Green aura son mot à dire dans la course au titre de Coach de l’Année.

Giovanni

Taylor Jenkins. Pourquoi ? Parce que, déjà, je trouve assez fou que le coach des Grizzlies ressemble lui-même à un Grizzly. Ou à Cauet. Enfin bref. Puis j’ai l’espèce d’intime conviction que Memphis va rouler sur la saison régulière et gagner 60 wins ou pas loin, ce qui devrait mine de rien peser fort dans la balance. J’en place une pour Erik Spoelstra qui mérite la statuette tous les ans depuis plus de dix ans et qui a toujours les mains vides, à Gregg Popovich qui a cette année d’autres objectifs et à Vincent Collet qui selon Edwin Jackson on le rappelle “n’a rien à envier à Brad Stevens”. Pour revenir à la NBA mon Tata Jenkins a une belle tête d’outsider et un trophée de COY serait somme toute représentatif de l’explosion des Grizzlies depuis deux ans.

Alex T

Tyronn Lue. C’est l’heure d’offrir un peu de reconnaissance à ce cher Tyronn Lue. Je trouvais déjà que son boulot l’an dernier avait été incroyable vu les blessures de Kawhi Leonard et Paul George. Avec le retour des deux leaders et la profondeur d’effectif de L.A, les Clippers ont tout pour viser très haut à l’Ouest. Je les mets même en premier dans mon ranking. Passer de la huitième à la première place, c’est le genre d’accomplissement qui passe bien quand on cherche à choper le titre de Coach Of the Year. Va falloir que la mayonnaise prenne, trouver le bon équilibre entre les uns et les autres, y’a eu pas mal de changements ces derniers mois, mais je crois sincèrement que le meilleur pote d’Allen Iverson (non) va trouver les solutions pour que les voiliers arrivent à bon port.

Clément

Mike Malone. Autour de Nikola Jokic, qui va continuer de faire du sale en slow-motion, le coach des Nuggets pourra aussi compter sur le retour de ses deux lieutenants de luxe. Michael Porter Jr. s’est retapé le dos et surtout Jamal Murray va ressortir les flèches de son carquois. Pour rafler la mise, MM va devoir espérer revoir la version “bulle d’Orlando” de son meneur, ainsi que la version “sans mes blessures, j’aurais pu être premier choix de Draft” de MPJ. Ajoutez à ça des role players idéaux comme Bruce Brown et Kentavious Caldwell-Pope, un pétard ambulant comme Bones Hyland, et surtout un mec sorti de nulle part que le coach saura façonner, et vous obtenez un cocktail détonant que le barman Mike Malone va agrémenter de la meilleure des manières pour filer la gueule de bois à ses adversaires et une belle euphorie à ses troupes.

Nico V

Steve Nash. Il existe un monde messieurs dames, un monde dans lequel les pots de Nutella s’ouvrent sans laisser de morceaux d’emballage sur le rebord. Un monde où il n’est pas nécessaire d’avoir la carrure de Zaza Pachulia pour rentrer dans la ligne 9 du métro de Paris à 18 heures. Un monde dans lequel les Nets, après un été très mouvementé, se relancent et tabassent absolument tous leurs adversaires ou presque jusqu’à la mi-novembre dans une sorte de coexistance plus ou moins pacifique. Un monde où face à l’absence étonnante de pépin dans la machine de Brooklyn, les liens se réchauffent entre les différents clans, laissant une place à un maintien en poste du tacticien. Un monde où les blessures ne sont qu’un mauvais souvenir, et que ces Nets sont absolument injouables. Un monde où ils finissent à 59 victoires… bref, un monde où ce trophée revient de droit à Steve Nash. Le

Mattis

Jason Kidd. L’ancien meneur des Mavs en est maintenant le coach et alors que Luka va sûrement gagner le titre de MVP, en tout cas être dans les finalistes – s’il reste sérieux et loin des Five Guys – c’est bien Jason Kidd qui va rafler la statuette du meilleur coach.  L’arrivée des pièces manquantes Christian Wood et JaVale McGee va parfaire l’équipe et Kidd va les utiliser de la meilleure des manières pour propulser Dallas dans le Top 3 de la Conférence Ouest. Luka en mode MVP, Wood en mode remplaçant de l’année et JaVale McGee en mode… JaVale Mcgee, c’est peut-être le coach qui va gratter son titre au final, et les planètes me semblent alignées. Ils seront attendus en Playoffs, mais la statuette récompense la régulière, et les Mavs seront topissimes à ce niveau là.

Gauthier

Michael Malone. Les Nuggets seront premiers à l’Ouest avec le meilleur bilan de la Ligue, vous l’aurez entendu ici en premier. Enfin, lu, j’imagine que peu d’entre vous utilisent la description audio, et si c’est le cas force à vous. Bref, ça a suffi pour Monty Williams la saison dernière, ça suffira pour Michael Malone cette année, même si les Nuggets ont une vraie superstar, pas comme les Suns qui n’ont que des losers, mais on s’écarte du sujet là. Reprenons un peu de sérieux, Denver va être très fort cette année, grâce évidemment au retour de Jamal Murray mais aussi au step-up de leur coach, qui va nous sortir un mec de derrière les fagots, on ne saurait dire qui pour l’instant, qui va tout exploser sans que personne ne l’attende. Tout ça en gérant tranquillement les minutes de Nikola Jokić pour s’assurer un run de Playoffs.

Jérémy

Taylor Jenkins. Depuis sa création en 1962, la statuette qui récompense le meilleur coach de l’année n’a pris la direction de Memphis qu’une fois. C’était lors de la saison 2003-2004, les Grizzlies coachés par Hubie Brown avaient terminé avec 50 victoires à la 6ème place du Far West. Un autre monde certes, mais l’heure est peut-être venue pour Taylor Jenkins de ramener la distinction dans le Tennessee. Depuis qu’il est arrivé à la tête des oursons, la franchise ne cesse de s’améliorer et le jeu est bien cohérent. Oui, Taylor Jenkins possède un groupe qui déborde de talents, mais encore faut-il les orchestrer et les développer. Et ça, l’ancien assistant des Bucks semble le réaliser à merveille. Bien aidé par un Ja Morant qui va faire des étincelles, Jenkins et Memphis risquent de choper pas mal de victoires. Du beau jeu, des victoires… la recette paraît simple et Jenkins a de réelles chances de victoires.


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