Les 10 bonnes raisons de suivre les Chicago Bulls sur la saison NBA 2022-23 : DeMar DeRozan dans le money time et surtout un divin chauve
Le 09 oct. 2022 à 12:45 par Nicolas Meichel
Qui dit reprise de la saison NBA dit besoin de motivation. Et qui dit besoin de motivation dit…? Trouver des bonnes raisons ! Pour chaque équipe de la saison 2022-23, on a voulu se montrer utiles, serviables, et un peu drôles si le sujet le permet. Voici donc les 10 bonnes raisons de suivre les Chicago Bulls sur les prochains mois, de DeMar DeRozan dans le money aux dunks de Zach LaVine en passant par la défense d’Alex Caruso.
#1 – DeMar DeRozan dans le money time
Exceptionnel la saison dernière, DeMar DeRozan a enchaîné les cartons offensifs, les mixtapes à mi-distance et surtout les fins de matchs complètement folles. Comment oublier son enchaînement buzzer à Indiana + buzzer à Washington au moment de passer à la nouvelle année ? Comment oublier tous ces quatrièmes quart-temps de patron où DMDR s’est pris pour MJ ? Nan franchement, DeMar l’an dernier, c’était un véritable serial-killer et y’a de bonnes chances pour que la liste des victimes s’allonge encore un peu cette saison.
#2 – Adam Amin et Stacey King aux commentaires
Les exploits de DeMar DeRozan, c’est super. Mais avec Stacey King en bande son, c’est carrément légendaire. L’ancien joueur des Bulls qui commente aujourd’hui aux côtés d’Adam Amin n’est jamais le dernier pour s’enflammer et lâcher de grosses punchlines. Tout ce qu’on aime !
#3 – Alex Caruso sur le porteur de balle adverse
Si Lonzo Ball va manquer à la défense des Bulls à cause de son maudit genou, Alex Caruso est lui bel et bien là et on peut compter sur le chauve pour harceler le porteur de balle adverse tous les soirs. L’ancien Laker n’a pas perdu de temps l’an passé pour montrer à quel point il pouvait faire du bien à un collectif, et son duo sur le backcourt avec Lonzo a fait vivre des soirées très compliquées à bien des backcourts. En attendant le retour de Zo, Caruso va probablement bosser pour deux, ce qui nous donne une très bonne raison de mater les Taureaux cette saison.
#4 – Zach LaVine qui prend feu
Zach LaVine fait partie des nombreux joueurs de Chicago à être passés par la case infirmerie la saison dernière. Mais après un été où il a bien soigné son genou et avec un contrat max en poche, l’arrière des Bulls semble prêt à refaire du sale cette année. Petite piqûre de rappel quand même, LaVine c’est une moyenne de quasiment 26 points par match sur l’ensemble des trois dernières saisons avec un pourcentage de réussite au tir de quasiment 48%, dont 40% du parking et plus de 83% aux lancers-francs. C’est onze performances à minimum 40 pions depuis 2019 dont une pointe à 50. On parle tout simplement de l’un des meilleurs scoreurs NBA à l’heure actuelle, qui peut autant faire le show à travers ses tomars que prendre feu depuis la buvette. Un must-see !
#5 – Les animations de Benny the Bull
Vous aimez les mascottes ? Alors regardez les Chicago Bulls. Vous devriez avoir de belles surprises.
#6 – L’évolution de Patrick Williams et Ayo Dosunmu
Si les Bulls ont recruté du lourd ces deux dernières années afin de retrouver le devant de la scène, ils possèdent aussi des jeunots dont l’évolution mérite clairement d’être suivie à la loupe. Patrick Williams d’abord, sélectionné en quatrième position de la Draft 2020 et qui possède un potentiel two-way sur le poste 4 qui peut aider les Bulls à franchir un cap. Ayo Dosunmu ensuite, kid from Chicago qui s’est imposé comme l’un des steals de la Draft 2021 (38e choix seulement) en réalisant une pure saison rookie. Avec la blessure de Lonzo Ball, Ayo pourrait carrément être titulaire et aura à coup sûr l’opportunité de confirmer tout le bien qu’on peut penser de lui. Ces deux-là font partie de l’avenir des Bulls, mais quelque chose nous dit que le présent ne leur fait pas peur du tout.
#7 – Le transfert à venir de Coby White ?
Pendant que certains jeunes montent, il y a également des projets qui pourraient prendre fin très bientôt. Oui Coby, c’est bien de toi dont on parle. Blessé en début de saison dernière, White a connu des hauts et de bas et n’a pour l’instant pas décroché d’extension de contrat avec les Bulls. Avec LaVine, DeRozan, Vucevic et Ball qui pèsent aujourd’hui 105 millions de dollars, pas sûr qu’un investissement supplémentaire sur Coby soit dans les plans du boss Arturas Karnisovas. La progression du jeune Dosunmu, mais aussi la présence d’Alex Caruso ou encore l’arrivée du vétéran Goran Dragic fragilisent forcément la position de Coby White alors on se demande si un transfert n’est pas à venir sachant que le guard de 22 ans sera agent libre restrictif en 2023.
#8 – Andre Drummond qui secoue Nikola Vucevic
Arrivé à Chicago durant l’intersaison, Andre Drummond n’a pas froid aux yeux. Récemment Dédé a déclaré qu’il se considérait comme “le meilleur rebondeur de l’histoire” et qu’il se voyait toujours comme un titulaire en NBA. De quoi mettre un coup de pression à Nikola Vucevic après une saison 2021-22 pas tip top pour le pivot monténégrin ? Que Niko se rassure, sa place dans le cinq n’est pas menacée mais s’il pouvait monter un meilleur visage que l’an passé ce serait clairement pas de refus. Le coach Billy Donovan veut en tout cas faire en sorte de mieux impliquer Vooch et ce dernier aura à cœur de briller sachant qu’il entre dans sa dernière année de contrat.
#9 – Les retrouvailles avec Grayson Allen
21 janvier 2022. Les Bulls se déplacent chez les Bucks et au milieu du troisième quart-temps, Grayson Allen envoie Alex Caruso au sol sur une faute hyper sale. Verdict : poignet cassé, opération demandée, six à huit semaines d’absence. Depuis ce jour-là, Allen est devenu l’ennemi public numéro 1 à Chicago, ce qui a visiblement pas mal amusé les Bucks puisque le banc de Milwaukee a régulièrement sifflé Grayson pour déconner lors de la série de Playoffs face aux Bulls. Vivement les retrouvailles, qui sont prévus pour le 23 novembre du côté de Cream City (trois autres matchs sont également prévus en régulière, le 28 décembre, le 16 février et le 5 avril).
#10 – Les échauffements avec les marsupiaux
Chez les Bulls, il y a du show pendant le match, mais aussi avant. Alors au lieu de mettre le League Pass à 1h ou 1h30 du matin, venez vingt minutes plus tôt. Vous ne le regretterez pas.