Les 10 bonnes raisons de suivre les Houston Rockets sur la saison NBA 2022-23 : vous aussi Alperen Sengun vous a manqué ?

Le 22 sept. 2022 à 15:12 par Arthur Baudin

Alperen Sengun 21 mars 2022
Source image : BeIN Sports

Qui dit reprise de la saison NBA dit besoin de motivation. Et qui dit besoin de motivation dit…? Trouver des bonnes raisons ! Pour chaque équipe de la saison 2022-23, on a voulu se montrer utiles, serviables, et un peu drôles si le sujet le permet. Voici donc les 10 bonnes raisons de suivre les Houston Rockets sur les prochains mois, entre fougue, 3e choix de draft et immenses perspectives d’avenir.

#1 : La saison 2 du show Jalen Green

Une saison 1 en demi-teinte, barbouillée par des pourcentages un peu salasses, puis ce joli mois d’avril à hauteur de 20,8 points à 48% au tir dont 40% du parking, 3,6 rebonds et 3,4 assists. Mieux encore, sur ses cinq derniers matchs de la saison – ceux dont nous sommes le plus proche donc – Jalen Green a balancé 28,6 points de moyenne à 50% au tir. Une ligne statistique on ne peut plus « All-Starisable », qu’il lui faudra entretenir dès la reprise en octobre. S’il y parvient, bonjour la saison de folie complètement inanticipable.

#2 : Les passages en force provoqués par Garrison Mathews

Il faut de tout pour faire une équipe. Parmi les profils qui nous avaient manqué durant l’intersaison, celui de Garrison Mathews trône tout en haut de la liste : des séquences enflammées à 3-points, de la défense por el pueblo et sa spéciale, la provocation de passage en force. Typiquement le move pas spectaculaire du tout qui fait se lever les foules dans les matchs couperets, quand les deux équipes sont au coude à coude. On n’utilisera jamais les mêmes qualificatifs pour désigner Garrison Mathews et Kevin Durant, un peu logique bien que les deux soient excellents dans ce qu’ils font, mais on vous glisse tout de même une petite vidéo des passages en force provoqués par Garrison Mathews… uniquement sur le mois de novembre 2021.

#3 : Jabari Smith des deux côtés du terrain

On dit bien des « deux côtés » car les Rockets ont terminé 30e – et donc dernière – défense de NBA la saison passée. On les sait capables d’enfiler 130 perles à leurs adversaires, confiance aveugle en leurs jeunes cracks pour ça, mais s’ils en encaissent 140 à l’autre bout du parquet, bonjour le brassage de vent. Jabari Smith Jr. n’est pas le meilleur défenseur de sa cuvée, mais loin d’être le pire. On le place dans la catégorie « à jauger », lui qui doit encore se tester sur les différents profils d’attaquants. Et bien que le pot de miel déborde en attaque, Jabari Smith Jr. en ajoute un second avec une panoplie offensif complète, à polir sur les prochaines saisons.

#4 : Craig Ackerman et Ryan Hollins aux commentaires

La légendaire voix de Craig Ackerman et le toupet de Ryan Hollins : la mixture parfaite pour bercer le « show time » des jeunes Texans, qui risquent de squatter bon nombre de top 10 matinaux cette saison. Un exemple ? Le nom juste en-dessous en est un excellent.

#5 : KJ Martin sur la moindre contre-attaque

Kenyon Martin Jr. est bien le fils de son père. Un grand malade sur le poste 4, amoureux des virées aériennes, qui doit encore régler pas mal de petits détails techniques et améliorer sa lecture du jeu pour s’imposer comme l’un des inbougeables de Houston. Mais si notre vie dépendait de sa capacité à fournir les top 10 matinaux, on la lui confierait sans trembler. Il est dans ce registre l’un des joueurs les plus fiables et constants qu’il existe sur la planète. En témoignent d’ailleurs ses 114 dunks déposés dans le panier sur l’exercice 2021-22. Ci franchement po mal.

#6 : Alperen Sengun balle au poste

La Turquie est sortie en huitième de l’EuroBasket 2022, mais Alperen Sengun fut grand : 16,5 points à 57% au tir, 8,2 rebonds, 2,2 passes et 1,2 interception de moyenne. Il aurait encore pu – et fera – mieux, mais pour un gamin de 20 ans sélectionné “seulement” à la 16e position de la Draft 2021, la prouesse statistique est réelle. Doit encore progresser en défense, c’est évident, mais nul plaisir n’égale celui d’un Alperen Sengun balle en main, dos à son vis-à-vis, prêt à distiller un caviar pour une coupe bien sentie. Lui aussi se plaît bien dans les top 10 matinaux, d’autant plus que ses perspectives de progression sont jouissives.

#7 : Le retour de Wood, Harden et Wall à Houston

Les dates ?

Christian Wood revient le 24 décembre et le 3 janvier prochains, John Wall les 3 et 15 novembre, James Harden le 6 décembre. Tous devraient avoir une petite ovation, mais tous n’auront pas la même. On sait que le public en pince pour El Barbudo, apprécie John Wall et ne saura pas trop quoi faire avec Christian Wood. Ces matchs n’auront pas franchement d’enjeu mais ça fait un peu d’animation sous les projos du Toyota Center. Bien pour la ville et les supporters (la phrase de base t’sais).

#8 : Les punchlines avec la fanbase du Thunder

Lequel des deux centres de formation parviendra à attirer Victor Wembanyama dans son filet ? On dirait qu’on parle de programmes NCAA, et c’est presque le cas. Rockets et Thunder sont deux franchises NBA remplies de joyau à polir, mais à l’instant T, Rafael Stone et Sam Presti échangeraient volontiers la scolarité de leurs enfants contre des seconds tours de draft. Et pourtant ce sont des bons pères hein.

#9 : Les coups de chaud de Kevin Porter Jr (sur le terrain)

Quand il est dans son soir et que la bouffe reste dans son assiette, Kevin Porter Jr. est imprenable dans ce registre de meneur scoreur, dopé aux hésitations et coups de bassin dévastateurs. Des grands 50 points et 11 assists sur Milwaukee, en trottinant, comme s’il n’était pas le jeune joueur le plus irrégulier de NBA. Ce genre de performance donne grand espoir quant à la suite de sa carrière, tout comme il conjecture une immense frustration. On se répète mais Kevin Porter Jr. est le seul ennemi de Kevin Porter Jr.

#10 : Les vidéos hype dès qu’un joueur fait un truc bien

On connaît quand même une fanbase qui s’est enjaillée devant la danse de Jalen Green dans un Foot Locker, avant de vanter ses mérites car « il a préféré s’entraîner plutôt qu’aller à la fashion week ». C’est grâce à ce genre de sacrifice que Tim Duncan a démarré une dynastie.


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