Les notes de France – Italie : pas de tendinite au bras pour Thomas Heurtel, la brouette a été sortie en prolongation
Le 14 sept. 2022 à 21:30 par Clément Hénot
Le basket-ball est un sport qui se joue à 5 contre 5, et à la fin, c’est la France qui gagne après prolongations en ayant le cul bordé de nouilles. Cette phrase n’a pas été prononcée par James Naismith, mais a été pensée par un grand nombre d’entre nous aujourd’hui, tant les Français s’en sortent encore miraculeusement.
Déjà que la réserve de slips a vachement été entamée après le match contre la Turquie, il va carrément falloir repasser commande sur La Moula Shop pour obtenir des nouveaux sous-vêtements de la marque Diop. On pense très clairement qu’il existe une matrice pour qu’à chaque match des phases finales, l’un des meilleurs joueurs de l’équipe adverse vendange deux lancers-francs cruciaux à 77-75 avant de voir les Bleus égaliser dans les ultimes secondes. Et prendre le dessus en prolongations. C’est pour cette raison qu’on a laissé Doctor Strange faire les notes, depuis le multiverse.
Pour un récap un peu plus sérieux, c’est par là
# France
Rudy Gobert (7) : même si sa panoplie offensive ne sera jamais celle d’Hakeem, il effectue toujours son devoir. Il rentre les tirs qu’il doit rentrer, chope les rebonds qu’il doit choper, défend quand il doit défendre et score ses lancers décisifs. Il n’a pas mis sa culotte à l’envers, il l’a prêtée à Thomas Heurtel.
Guerschon Yabusele (6,5) : un match de pur leader offensif pour l’ancien Celtic. Mais aussi une pure défense. Le symbole de la nouvelle dimension qu’il est en train de prendre chez les Bleus.
Terry Tarpey (6) : vous ne le verrez jamais faire une action ultra spectaculaire. Par contre, vous le verrez toujours apporter un maximum et se donner à fond pour remplir son rôle, même si Fontecchio lui a mis une sauce Terryaki à un moment.
Evan Fournier (6) : le divin chauve a commencé tambour battant avant de s’éteindre peu à peu au fil du match et de revenir lorsque le jeu le demandait. A perdu ses nerfs sur la technique comme un autre dégarni face à Materazzi. Toutefois, il ne suffit pas de ressembler à Cetelem pour faire du Cetelem.
Andrew Albicy (5,5) : avec Terry Tarpey, il a pour habitude de sortir les barbelés dès le début de match. C’est ce qu’il a encore fait, toutefois son match en attaque était un peu plus compliqué avec des ballons rendus aux adversaires.
Timothé Luwawu-Cabarrot (5,5) : tantôt irrésistible en attaque, tantôt infecte en défense, TLC a été branché sur courant alternatif. De là à le comparer au triangle lumineux que tu construis au collège en cours de techno ? Quand même pas.
Thomas Heurtel (7,5) : sa défense sera volontairement passée sous silence pour la simple et bonne raison qu’il est celui qui fait la différence pour les Bleus après prolongations. Pas besoin de montre connectée avec le code MAGALI30 pour réduire à néant les Italiens, et sans tendinite au bras s’il vous plaît.
Vincent Poirier (5) : le sosie de Samuel Gigot a décidé de rendre hommage à ce dernier en faisant comme son club l’Olympique de Marseille : il n’a pas marqué le moindre point dans un match de compétition européenne.
Amath M’Baye (4,5) : 3 minutes et 2 fautes. Demandez-lui des conseils pour bien cuire votre entrecôte.
Elie Okobo (4) : rentré quelques minutes sans jamais trouver son rythme. Il a semblé désorienté tout au long du match. Tintin Okobo.
Moustapha Fall (3) : 5 minutes passées sur le parquet, -11 de différentiel. Il s’est pris une drill monumentale.
# Italie
Achille Polonara (5) : il a plutôt joué correctement et a apporté des deux côtés du terrain. Il n’a donc pas été le talon d’Achille de son équipe. Merci, au revoir.
Nicolo Melli (5,5) : vite handicapé par les fautes, il n’a pas pu livrer le match qu’il voulait et a été ciblé par les attaquants français. A noter une belle distribution toutefois, Melli avec la pièce-jointe.
Simone Fontecchio (8-2 =6) : c‘était la principale menace du côté des tricolores, et il a effectivement été infernal en attaque. Toutefois, il a craqué son slip dans les ultimes secondes du temps réglementaire en foirant ses deux lancers-francs décisifs qui auraient pu mettre les Azzuri à l’abri. Il était dans la même classe que Cedi Osman en Erasmus visiblement.
Stefano Tonut (4) : il n’a jamais vraiment trouvé la mire lors de ce match, ne convertissant notamment aucun tir primé. Son pourcentage contrefait a probablement été acheté à Dubaï après un placement de produit.
Marco Spissu (7) : il est celui qui a failli scalper les Bleus à plusieurs reprises. Le petit sarde a été létal de loin et a mis la misère aux défenseurs. Il n’a pas été avare en shoots tentés et marqués. Spissu Magazine.
Alessandro Pajola (4,5) : il a passé 26 minutes sur le parquet mais termine avec un zéro pointé dans la colonne des points. On a certes déjà fait la vanne sur l’Olympique de Marseille, mais on va la refaire sans vergogne.
Luigi Datome (5,5) : quelques shoots inscrits et quelques belles actions individuelles. Luigi a troqué la moustache pour la grosse barbe bien fournie et le chapeau pour une pure tignasse. Un blaze de plombier pour un mec qui rend service, ça tombe sous le sens non ?.
Giampaolo Ricci (5) : son nom de famille est celui d’un parfum, mais sa prestation globale aurait pu être mieux. L’odeur globale dégagée par son équipe en fin de match se rapproche plutôt de celle du local du ZEvent après plusieurs jours de stream.
Nico Mannion (5) : son pourcentage laisse à désirer mais il a tout de même fait une belle entrée pour gêner considérablement les Français. En revanche, on ne sait toujours pas la raison qui a poussé les Warriors à le drafter.
Paul Biligha (4) : on a trouvé un mec avec moins de moves au poste que Sim Bhullar, et il nous a fallu du temps avant de trouver.
Une grosse victoire à l’arrachée pour des Français qui peuvent tout de même s’estimer heureux que Paolo Banchero n’ait pas encore revêtu la tunique azzura. Par contre, nous on ne va pas passer les 50 ans si jamais les Tricolores nous font toujours de telles frayeurs.