NBA Flashback 2021-22 : ce jour où Scottie Barnes nous a offert le moment le plus drôle du All-Star Weekend
Le 06 août 2022 à 10:02 par Giovanni Marriette
Période creuse oblige, TrashTalk a pris l’habitude chaque été de vous faire revivre avec émotion les plus grands moments de la saison écoulée. Même en 2021 d’ailleurs, malgré un été qui avait alors mis l’ensemble de nos forces vives en PLS, mais ça c’est une autre histoire. On reprend donc notre bonne vieille formule, on recule de quelques pas, de quelques mois, et on se souvient que cette saison 2021-22 fut folle, du premier au dernier jour. Aujourd’hui ? On revient sur ce fabuleux gamin qu’est Scottie Barnes, qui nous aura beaucoup fait rire en février avant de devenir Rookie Of the Year.
Il fait partie dès son année 1 des joueurs avec la plus grosse moyenne de minutes passées sur le terrain, statistique due autant au mode de vie choisi par son coach Nick Nurse qu’à son talent. Plus de 15 points, 7 rebonds, 3 passes et 1 steal de moyenne, 100% de titularisations, et au final un trophée de Rookie Of the Year bien mérité et ce malgré une très grosse concurrence. Le génial Josh Giddey a manqué trop de matchs, le talentueux et fantasque Jalen Green s’est réveillé trop tard et il a trop perdu avec Houston, le métronome Cade Cunningham est resté dans les starting blocks et a également perdu beaucoup de matchs, et le concurrent principal de SB, Evan Mobley, a échoué à quelques votants mais rien de bien honteux finalement. Car le meilleur rookie de sa cuvée se nomme bel et bien Scottie Barnes et il le mérite, tout heureux de recevoir en avril son trophée des mains de Vince Carter, autre Dino récompensé de la sorte, c’était au millénaire dernier.
Un vrai rayon de soleil qui fait passer monter la température à Toronto d’une vingtaine de degrés, la promesse de lendemains qui chantent grâce à seule présence dans l’effectif de la franchise canadienne, grâce à un talent brut indéniable et une capacité à dominer des deux côtés du terrain, genre dominer avec un grand D. Une preuve de la solidité du dossier ? Durant les tractations récentes autour d’un potentiel trade de Kevin Durant, c’est bien Scottie Barnes et lui seul que les Nets ont réclamé, le gamin représentant exactement le profil de superstar en devenir recherché à Brooklyn. Les avis diffèrent au sein même de la fanbase et on connait ce fameux poker menteur chez les GM… mais disons qu’aujourd’hui Masai Ujiri et les Raptors sont clairs : Scottie Barnes ne bougera pas, pas touche à un crack générationnel de cette envergure.
Allez, finis les ronds de serviette car on sait tous le talent de ce garçon, et place plutôt à un souvenir incroyable de cette saison 2021-22, souvenir qui prend vie à Cleveland le 18 février dernier. Soucieuse de toujours plus de nouveauté et de fluidité lors du All-Star Weekend, la NBA a mis en place un espèce de concours de tirs type “tour du monde”, opposant pour plus de fun des joueurs de première année, en marge du Rising Stars Challenge. Quatre doublettes sont formées (Desmond Bane et Tyrese Haliburton, les joueurs de G League Michael Foster Jr. et Jaden Hardy, Scottie Barnes et Tyrese Maxey puis Josh Giddey et Evan Mobley), et chaque duo doit convertir des tirs depuis des spots censés rendre hommage à quelques grands moments de l’histoire. Le baby hook de Magic, le shoot de Ray Allen, etc. Au final la petite sauterie sera remportée par le duo Bane / Hali, mais le moment phare de la soirée nous sera plutôt offert par… Scottie Barnes, ouais, notre héros du jour, qui va entrer dans la légende en devenant le premier joueur NBA de l’histoire à perdre ses moyens au point de devenir incapable de marquer le moindre panier. Quelques images valent parfois mieux que mille mots, mieux vaut le voir pour le croire, alors regardez-moi ça :
DID THAT JUST HAPPEN?!
0-for-6 on layups… pic.twitter.com/kftCcweuLx
— Action Network (@ActionNetworkHQ) February 19, 2022
Clairement l’un des moments les plus drôles de la saison. Le gap entre la domination du rookie toute la saison et son posage de cerveau et de mimines ce soir-là est énorme et c’est ce qui fait toute la magie de notre ligue préférée. NBA, where trop de lol happens. Définitivement.