Juhann Begarin kiffe son mois de juillet : énorme poster sur Mamukelashvili et victoire des Celtics au buzzer, la Summer League qu’on aime
Le 12 juil. 2022 à 05:47 par Giovanni Marriette
Pourquoi est-ce qu’on aime tant se coltiner des nuits entières de Summer League durant la seule période de l’année où la tentation de dormir la nuit – quelle idée – pointe le bout de son nez ? Probablement pour le genre de match que l’on a vécu cette nuit entre les Celtics D et les Bucks H. Un match terminé au buzzer sur une cheville, un match marqué par deux posters énormes, un match à l’intensité digne d’un Game 7 de Finales NBA. Incroyable mais vrai.
Pincez-vous pour le croire, mais ce Bucks – Celtics n’a rien à envier à quelques matchs de Playoffs qu’on aura eu à déguster au printemps, même si cette phrase est clairement écrite sous le coup de l’émotion et consécutive à un gros coup de chaud hier après-midi sur les coups de 16h30. Plus sérieusement ? Contrairement à la majorité des matchs de Summer League, principalement faits pour montrer sa bouille et bien souvent vierges de toute intensité, la rencontre opposant cette nuit Boston et Milwaukee nous a offert une confrontation à la fois musclée, spectaculaire et pleine de suspense. On vous avait prévenu, vous n’aviez qu’à vous pincer.
Un match lors duquel on aura apprécié une fois de plus les compétences de l’ancien prospect d’Ignite Team Marjon Beauchamp, la boulimie offensive de Lindell Wigginton (24/5/5 à 8/13 au tir) et le flow très argentin de Lucas Vildoza pour les Bucks, alors que Sandro Mamukelashvili a encore prouvé qu’il était au dessus du lot sur ce genre de compétition (28/9/2/3/2), on y reviendra. Pour les Celtics ? La solidité de Mfiondu Kabengele au poste 5 (15 points, 11 rebonds et 2 contres, Brodric Thomas et Sam Hauser qui confirment qu’ils ont leur place dans un garbage time de NBA, et le sniper Matt Ryan qui pilonne en sortie de banc (6/11 du parking), on y reviendra également. Un match équilibré et viril, logique quand Marcus Smart et Bobby Portis squattent le courtside pour encourager les gamins, puis ce dernier quart-temps lors duquel le Français Juhann Begarin sortira de sa boîte, notamment pour nous lâcher CETTE action :
OMG JUHANN BEGARIN pic.twitter.com/6f4WqlmCjE
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) July 12, 2022
Sandro Mamukelashvili sur le poster, Bega qui flex et qui prend sa technique car on peu pu rien dire ma bonn’dame, et une action qui résume d’ailleurs assez bien le superbe dernier quart du joueur drafté en 45 l’été dernier par Boston. De la défense, de l’agressivité vers le cercle en attaque et 30 premières minutes estivales compliquées… oubliées grâce à ce coup de soleil pris cette nuit par Juhann, qui aura au passage lancé les hostilités d’un dernier quart-temps aussi long que disputé, alors que Richard Jefferson s’échauffait sur le bas-côté avant d’officier en temps qu’arbitre sur le match suivant, encore une phrase bien juillet bien Las Vegas. Mais revenons au match, et à la question “que fait un Mamu postérisé” la réponse est donc “il postérise à son tour”, parce qu’on apprend pas au vieux Mamu à faire la grimace.
🗣 MAMU RIPS IT DOWN pic.twitter.com/4xfJe5TGDU
— NBA (@NBA) July 12, 2022
Chaque contact est susceptible de faire péter le bouchon, on sent chaque acteur envahi par un désir très présent de gagner ce match, et au final c’est donc ce bon Matt Ryan qui signera au bas de la feuille avec un incroyable tir quasiment au buzzer, célébré les quatre fer en l’air car mal retombé sur son shoot.
MATT RYAN FOR THE WIN pic.twitter.com/cjePfFpnZp
— NBA (@NBA) July 12, 2022
Une victoire finale des Celtics grâce à un abattage étonnant en juillet, mais de notre côté une transpiration de plus pour une compétition qui nous offre désormais de sacrées émotions compte tenu du peu d’enjeu sur ces matchs. Et puis un minot des Abymes à pété un poster énorme, alors que demande le peuple.