Les Celtics sont en Finale de Conférence Est : victoire impériale 109-81 face aux Bucks, le champion en titre au tapis !

Le 16 mai 2022 à 00:59 par Nicolas Vrignaud

Source image : NBA League Pass

On y est ! Six mois de saison régulière, un tour de Playoffs et une série à l’intensité brûlante pour en arriver là. C’est l’heure du Game 7 entre les Celtics et les Bucks. Beaucoup de promesses, deux équipes, une seule place. Et ce cher ticket pour la Finale de Conférence Est, c’est Boston qui se l’est attribué, au terme d’une deuxième mi-temps aux allures de leçon de basket et de précision. Les champions en titre sont au tapis ! 

La boxscore de ce match au sommet, c’est par ICI !

Vous savez, quand on se pose devant un match pour en vous proposer le résumé, on a l’habitude de préparer la rencontre en cochant les joueurs à attendre et en étudiant les statistiques individuelles et collectives. Cette fois, on fait fi de tout ça. Un Game 7, c’est tout autre chose qu’un match classique de Playoffs. Tout est remis à zéro, la seule réalité est celle de l’instant. 48 minutes de basket vrai, de la joie et de la tristesse au bout. On sent d’ailleurs très vite dans cette partie que l’atmosphère est différente. Le jeu est très physique, très haché. Franchement, l’entame n’est pas très jolie mais c’est le fait de la pression présente dans tous les esprits. Bien sûr quand ça frotte, Giannis Antetokounmpo est dans son élément. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire 10/8/6 en douze minutes, monstrueux. Bien assisté par Brook Lopez, les deux bonhommes au format XXL des Bucks placent leur troupe en tête. Les Celtics ont beaucoup de mal à attaquer les intervalles, perturbés par la tranquillité affichée par Milwaukee et par la défense très intense proposée par Mike Budenholzer. Obligés de rester au large, c’est la réussite à longue distance des C’s qui dicte les choses. Et ça tombe mal, puisque Boston ne trouve pas encore l’adresse au tir. Heureusement, les Jay Brothers sont caliente et après avoir passé la première dizaine de minutes à maintenir les leurs dans le coup, ils passent enfin la seconde. Percussion, drive, Beantown trouve enfin la porte d’entrée dans ce match. La salle kiffe bien, et le rend à ses soldats. Quand on est galvanisé par les fans, ça rend les choses plus facile quand même. Les possessions sont plus longues, plus travaillées et surtout récompensées. Le tableau d’affichage voit le leader des opérations changer, tout travail mérite salaire. À la pause, les Verts basculent en tête de cinq points, on a hâte de voir la suite.

Marcus Smart’s putback slam from inside the arena in Boston!

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On sait que le passage au vestiaire est important. Le cocon d’une paix relative mais bien loin de la chaude atmosphère du parquet. On ne sait pas ce qu’il s’est dit dans cette pièce du côté des Celtics, mais ça a sacrément remonté les troupes. Peut-être le discours de Tony Parker en 2013, c’est de la référence de speech. Globalement un peu à la peine dans le jeu lors du premier acte, les C’s ont donc lancé la seconde période à 200 à l’heure. La défense qui a dégoûté Brooklyn, qui a mis en grande difficulté les Bucks par moments est de nouveau en place. Milwaukee ne peut que déjouer. Giannis était impérial avant la pause, il est désormais complètement à côté de la plaque : finitions seul au cercle qui ne rentrent pas, impact limité dans le jeu, c’est la cataschtroumpf. Derrière le Grec, ce sont quasiment tous les Daims qui s’écroulent malgré un Jrue Holiday qui essaye de maintenir les siens à flot. D’ailleurs, on va aussi attirer votre regard vers une statistique qui a eu un impact colossal sur le match, préparez vos plans de maisons et autres immeubles : 4/33 à 3-points pour les Daims soit 12,1% de réussite, le secteur de la brique est au chaud pour plusieurs années. On vous a parlé de C’s en difficulté avec leur adresse, on peut ravaler notre diatribe : 22/55 depuis la buvette, wow. Quand la mire s’est réglée, ce n’était pas pour enfiler des perles mais bien des ficelles.

The @celtics start the 2nd half with a 3-point barrage!

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Jamais dans le tempo, on sent ces Bucks acculés à tous les étages, pendant que Beantown plie l’affaire avec ses rotations, parce que tout le monde a le droit de faire la teuf. On tient à saluer Grant Williams, auteur d’une partie de pa-tron. Primordial dans la réussite offensive de son équipe grâce à une réussite quasi insolente, il s’improvise leader défensif de Boston et fait même chavirer le TD Garden sur un contre mettant Bobby Portis sur le carreau. Numériquement, matez la ligne de zinzin : 27 points, cinq rebonds, six passes et deux contres, Grant est très grand ce soir. Mike Budenholzer a beau eu claquer tous ses temps-morts, impossible de ranimer ses gars. Une mi-temps la tête sous l’eau, l’addition est logiquement salée : 109-81. Les champions doivent laisser leur trophée, ils ne le soulèveront pas cette année. En revanche, l’aventure continue et le basket brûle d’amour pour les Celtics, auteurs d’une série empreinte de cran et surtout de courage.

The energy inside TD Garden during Game 7 was ELECTRIC ⚡#BleedGreen pic.twitter.com/LZ0ggvsGwC

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Le match n’aura duré qu’une mi-temps, la vague verte a déferlé en seconde période. Mélange de Bucks limités et de match référence pour les Celtics, ce tant attendu Game 7 n’aura tenu que la moitié de ses promesses. Le rendez-vous est désormais pris pour Jayson Tatum et les siens du côté de Miami pour le décollage des Finales de Conférence Est, mercredi. 


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