Le Heat s’impose en patron à Boston : un match rude, un match qui sentait la suie, un match qui sentait les Playoffs baby

Le 31 mars 2022 à 06:21 par Giovanni Marriette

Kyle Lowry 31 mars 2022
Source image : NBA League Pass

Une bien belle affiche, une bien belle Finale de Conf potentielle, mais ça c’est dans un monde où n’existent ni Kevin Durant, ni Kyrie Irving, ni Joel Embiid, ni James Harden, ni Giannis Antetokounmpo, mais ça c’est un autre débat. Sans trop s’éparpiller, on avait donc droit cette nuit à Boston à un gros classique de l’Est entre deux franchises aux dents longues, et à quelques jours du début des Playoffs Celtics et Heat nous ont offert un match… de Playoffs.

Les stats de la grosse bastonnade de la nuit c’est juste ici

Une fois est parfois coutume, rendons tout d’abord hommage à l’équipe vaincue. Une sacrée équipe de Boston, privée depuis peu de Robert Williams III dans la peinture et cela pour plusieurs semaines, mais qui pouvait compter cette nuit sur le retour du trio Jaylen Brown / Jayson Tatum / Al Horford, de retour en short après avoir séché le déplacement canadien l’avant veille. Des Celtics qui auront joué au chat et à la souris toute la soirée, tantôt chat tantôt souris mais dévorés sur la fin, les runs de chaque équipe dictant le ton du match mais le dernier étant plutôt à mettre l’actif des badass de South Beach. S’il ne fallait retenir qu’un nom de ce match pour les Verts ? Ne vous fiez pas à la feuille de match, ne vous fiez donc pas au gros match de Jaylen Brown et à un Jayson Tatum qui a fait le taf minimum malgré les sbires envoyés sur son paletot toute la soirée. Nope, parce que celui qui nous a fait le plus vibrer ce soir s’appelle… Marcus Smart, véritable patron offensif de par son playmaking et ses prises de décision même si l’adresse ne fut pas au rendez-vous (les stats, décidément…) et incroyable poison défensif qui mérite définitivement de débouler sur le podium DPOY cette saison. 10 points, 5 rebonds, 8 passes et 3 steals pour MS, un vieux 3/15 au tir mais , de toute façon, ce n’était pas un match pour les snipers, et en conclusion verte la garantie pour les C’s de pouvoir compter plus que jamais sur le hustle de l’âme de cette équipe à l’abord des Playoffs.

Et du hustle il en aura fallu lors de ce match, dans lequel absolument aucun panier facile n’aura été offert, comme si chacune des deux équipes présentes au TD Center était venu pour faire ses gammes défensives en vue de la postseason. Une opposition permanente dans la raquette avec un duel générationnel entre Bam Adebayo et Al Horford, les Jay Brothers qui se coltinaient à l’extérieur les emmerdeurs Jimmy Butler et Kyle Lowry, ce dernier brillant de tout son boule comme souvent lors de ce genre de matchs à enjeu et, là où la différence pu se faire, des role players floridiens focus sur l’objectif de verrouiller le panier. On pense à P.J. Tucker évidemment, lui vaut mieux l’avoir avec que contre, mais on pense aussi à Max Strus, physique de finaliste de Secret Story mais surtout un body qui a appris à encaisser, en témoignent les deux charges provoquées dans le money time, par définition au meilleur des moments. Un Maxou qui a également mis ses tirs, ça sert au basket, tout comme Tyler Herro a mis les siens et, tiens tiens, le Heat se remet à gagner quand le futur Sixth Man Of the Year est sur le terrain.

Un match de runs donc, mais le mieux timé sera pour le Heat, bien heureux au passage de se rappeler que si la taille du short de Kyle Lowry tape autour du quadruple XL ça n’a pas forcément rapport avec ses fesses. Imagée cette conclusion, alors pour la faire plus courte disons que Kyle possède toujours un énorme paquet dans le sloggy et que, plus globalement, le Heat et les Celtics semblent prêts pour les Playoffs. Miami garde sa première place, les Celtics enchainent une deuxième défaite mais ne perdent pas leur mood pour autant, la grande bagarre de l’Est va pouvoir commencer.


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