James Harden est devenu le troisième joueur le plus prolifique de l’histoire à 3-points : vu la gueule de son match, pas sûr qu’il ait fêté ça

Le 11 mars 2022 à 05:16 par Giovanni Marriette

Reggie Miller James Harden 11 mars 2022
On va pas se mentir hein : bien sûr que James Harden a du fêter ça, vous le prenez pour qui ?

C’était l’un des moment attendus de ce choc entre les Sixers et les Nets, un match qui comme vous le savez a très nettement tourné à l’avantage de Kevin Durant et son armée. Armée dont ne fait plus partie James Harden, lui qui est donc devenu cette nuit le troisième joueur le plus prolifique de l’histoire derrière la ligne à 3-points, dépassant ainsi un Reggie Miller aux premières loges pour l’occasion. La couille dans le potage ? Ramesse aurait pu profité de cette soirée spéciale pour faire du sale, sauf que s’il a bien été sale… c’est au premier sens du terme.

Une soirée record…

Il avait égalé ce bon vieux Reggie avant-hier face aux Bulls et on se doutait donc que ce serait pour ce soir. 2 560 paniers primés rentrés en carrière pour James Harden, une production intensément plus grosse que celle de son aîné évidemment et un pourcentage autrement plus faible, aussi, mais quoiqu’il en soit un homme en train de marquer son époque et qui aura donc attendu à peine cinq minutes avant de débloquer le compteur pour s’offrir un petit instant solo sur l’écran géant du Wells Fargo Center et apprécier le geste sympatoche de Papy Reggie venu à la salle avec un joli maillot pour l’occasion.

James Harden devient numéro 3 all-time en trois points rentrés en NBA !! 🔥

1️⃣ Stephen Curry : 3101

2️⃣ Ray Allen : 2973

3️⃣ James Harden : 2561

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) March 11, 2022

410 shoots du parking, voilà donc ce qu’il manque à présent à James Harden pour aller se planter tranquillement à la deuxième place du classement, derrière un Stephen Curry qui aura, peut-être, tout intérêt à ne pas prendre sa retraite trop longtemps avant le barbu. Ceci est un autre débat, tout comme l’étrangeté de cette soirée qui aura finalement vu The Beard entrer dans l’histoire alors qu’il nous tapait… l’un des pires matchs de sa saison, voire de sa carrière compte tenu les circonstances et l’attente suscitée par ce match.

Mais une soirée de merde quand même

J’traînais les pieds et des casserole, j’n’aimais pas beaucoup l’école, j’traînais les pieds et mes guiboles abîmées, j’explorais mon quartier disais une certaine O.R. il y a quelques années sur RFM, et c’est peut-être bien ce que ce bon vieux James Harden a pu fredonner ce soir. Les casseroles pour cette collection de slips tâchés qui commence à gonfler, les guiboles abîmées quand on l’a vu sur le banc se faire cajoler le mollet, le quartier pour l’after que Ramesse doit être sur le point de rejoindre. Et le plus important donc : ce soir Ramesse a trainé des pieds. Ce shoot dont on parlait plus haut, histoire de passer à autre chose, deux autres peu avant la mi-temps pour faire semblant d’y croire, et à part ça… Nada, Rafael Nada. 3/17 au tir dont certains sont arrivés jusqu’à notre salon, une motivation que l’on jugera suspecte sur ses drives, peu ou pas de propositions sur pick and roll, bref la mine des mauvais jours, bref la mine des matchs importants diront les haters sans qu’ils n’aient tout à fait tort. Dommage car on attendait un James Harden en feu pour son premier match face à ses anciens et éphémères coéquipiers, pas si grave car ça reste évidemment un simple match de régulière, mais la bestiole donne en tout cas, une fois de plus, du grain à moudre à ses nombreux détracteurs.

On l’attendait et il n’est pas venu. Il a dépassé Reggie Miller mais ne s’est pas vraiment dépassé lui-même, laissant Joel Embiid faire le travail seul avant de laisser Joel Embiid abandonner seul. Pas la pire des disasterclass d’une carrière qui en compte quelques unes, mais on espère simplement pour les Sixers que ce match n’était pas un avant-goût du mois d’avril du garçon. Le cas échéant ? On sera là, prêt à bondir.


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