Joel Embiid, à chaque soirée son carnage : 43 points face aux Bulls et un trophée de MVP qu’il ne veut pas laisser échapper
Le 08 mars 2022 à 06:06 par Giovanni Marriette
Il restait sur deux performances qui se rapprochaient un peu plus de celles d’un être humain normal. 27 points et 12 rebonds face aux Knicks, 22 points et 9 rebonds contre les Cavs, ou encore 22 pions et 15 prises à Miami. Bouh, la honte. En voyant Nikola Jokic passer une vitesse supplémentaire Joel Embiid a décidé de se remettre au boulot, et le résultat fut fort dommageable pour des Bulls qui n’y arrivent décidément pas face aux cadors.
Les stats maison de ce qui a failli être un choc de l’Est c’est juste ici
What a race dirions nous si nous étions un habitant de Tallahassee ou Atlantic City. A moins de vingt matchs de la fin de la saison régulière un trio se dégage inexorablement dans la course au trophée de MVP, trio composé d’un Camerounais, d’un Serbe et d’un Grec. Ça commence comme une blague de Coluche mais on parle en cumulé de 90 points, 40 rebonds et 25 passes par match, et cette nuit le Lion Indomptable de la bande nous en a encore sorti une belle. Une soirée qui aurait pu être celle de son compère James Harden, lui qui n’avait besoin que de deux réussites du parking pour dépasser Reggie Miller et grimper ainsi sur le podium all-time des snipers lointains, mais au final Ramesse se suffira à un petit 1/5, égalera donc Reggie mais laissera les honneurs de la soirée à son musculeux et technique pivot. Les stats de Joel Embiid cette nuit face à des Bulls privés dans la raquette de Nikola Vucevic et Luc Longley ? Another day at the office dirions nous si nous habitions à San Diego ou Kansas City :
43 points à 15/27 au tir dont 1/3 du parking et 12/16 aux lancers, 14 rebonds, 2 passes, 2 steals et 3 contres en 36 minutes
Oh, Tristan Thompson aura bien tenté de résister et il n’est d’ailleurs pas à blâmer, mais disons que l’imposant séant de TT (un surnom qui irait à ravit à l’auteur de ces lignes) se sera surtout vu fessé cette nuit par la puissance de Jojo le barjot. Emmené au loin pour le regarder shooter mid-range ou même du parking dès la première possession du match, enfoncé au poste avec rage, Tristan a tout donné mais ne joue pas dans la même cour malgré sa débauche d’énergie, et sachez pour finir que Joel s’est même permis de se prendre pour Zach LaVine en s’envolant au dessus de Zach LaVine. Hurlements de satisfaction, son fameux gimmick d’étendre ses immenses bras en direction d’une foule qui n’avait cette nuit, encore, que trois mots à la bouche. En toute logique.
Les Bulls furent loin d’être ridicules mais voient désormais leur quatrième place plus que jamais menacée par Boston après cette cinquième défaite de suite. Les Sixers, pour leur part, briguent clairement le lead à l’Est et avec un mood aussi positif les sourires sont en tout cas de sortie à un gros mois des Playoffs. La Conférence Est en 2022, dans nos veines.