Les Blazers n’en finissent plus de surprendre : énorme victoire face à Memphis, vive le ménage de printemps en février
Le 17 févr. 2022 à 10:02 par Giovanni Marriette
A la trade deadline les Blazers étaient entrés dans une catégorie bien à part, celle des franchises en reconstruction. Nassir Little blessé longue durée, xit Norman Powell, exit Robert Covington, exit Larry Nance Jr. et, surtout, exit C.J. McCollum, on récupère des soldats qui sont surtout des noms pour être assez nombreux et on fait confiance à Anfernee Simons (et Jusuf Nurkic) pour gérer le tout. A deux doigts de rappeler Greg Oden et Brandon Roy pour le fin les types.
Les stats maison du All-Star Game de la nuit c’est juste ici
Après tout c’est le process comme on dit en Pennsylvanie, et il faut bien en passer par là pour rebondir. Reculer pour mieux sauter, se faire vomir pour reboire un coup, bref demain est un autre jour. Sauf que, comme souvent, la NBA aime nous réserver des surprises et ces Blazers en sont clairement une depuis une semaine et la dite deadline. Victoire face aux Lakers la veille du gong, victoire face aux Knicks après avoir été menés de plus de vingt points, victoire face à Milwaukee aka le champion en titre (sans Giannis Antetokounmpo mais tout de même) et donc victoire cette nuit dans un match splendide (à prononcer avec la voix de Jim Carrey dans The Mask) face à l’une des équipes les plus dingodingues de la Ligue et accessoirement rarement battue depuis le début de saison : les Grizzlies.
Ils sont comme ça les Blazers, ils sont comme ça ces “nouveaux” Blazers, même si une bonne partie d’entre eux ne fera probablement pas long feu en ville. Cette nuit ? Ja Morant avait pourtant sorti le lance-flammes en égalant au final son career high au scoring (44 points, 5 rebonds et 11 passes à 11/20 au tir et 16/25 (!) aux lancers), Desmond Bane avait pourtant secondé à merveille son leader avec 30 pions et un record de 7 paniers inscrits du parking, et globalement les Grizzlies étaient joueurs comme chaque soir. Joueurs et solides, à l’image d’un Steven Adams sur qui, bizarrement, Jusuf Nurkic bronche beaucoup moins que sur Tyler Herro quand il se prend un bump, ou encore d’un Brandon Clarke au four et au moulin. Mais une fois n’est pas coutume, cette nuit les Oursons sont tombés sur des mecs encore plus fous qu’eux…
74 points pour celui qui mérite de plus en plus sa place sur le podium des meilleurs backcourts de NBA ? Bang, 85 pions pour le trio maléfique composé de Jusuf Nurkic (32/8/4 à 12/17), Anfernee Simons (31/3/6 à 11/15) et Josh Hart (22/7/6 à 7/12). Un pivot tellement utile lorsqu’il ne tape pas des grandes siestes en plein match, le transfuge de NOLA qui a transformé l’état d’esprit des Blazers depuis son arrivée en ville (big up également à Justise Winslow) et un meneur qui s’affirme à vitesse grand V en l’absence de Damian Lillard, car on vous rappelle au passage que cette personne existe.
Trop d’envie du côté des hommes de Chauncey Billups, des Blazers de retour… dans les places play-in, mdr comme dirait l’autre, et une franchise dont on ne sait plus quoi penser, dont on ne sait plus si c’est du lard ou du cochon comme dirait Chris Boucher. Une chose est sûre, cette équipe a l’air de s’éclater et c’est déjà un bon début, ça c’est de l’analyse mon gars, mais à 10h du matin et après une telle nuit merci de ne pas trop nous en demander. Allez, next, et pour info la cote des Blazers champions NBA en juin est 1500/1.