Les Celtics préfèrent l’hiver : les Nuggets au tapis car Robert Williams III est l’arme anti-Jokic, septième victoire de suite pour Boston !
Le 12 févr. 2022 à 07:15 par Giovanni Marriette
La soirée avait pourtant bien commencé pour les Nuggets, le GM Tim Connelly ayant annoncé de plutôt bonnes nouvelles concernant Jamal Murray et Michael Porter Jr., qui seront peut-être de retour plus tôt que prévu. Malheureusement pour les joueurs de Mike Malone, le déplacement à Boston fut moins agréable qu’une update d’infirmerie.
Les stats maison de la septième victoire de suite de Derrick White et ses hommes c’est juste ici !
Ce serait un mensonge de dire que les Celtics ne vont pas mieux en ce moment, et si à l’Est les Raptors sont l’actuel épouvantail du milieu de tableau Boston ne donne pas sa part au chien. Six victoires de suite série en cours avant ce match, il est vrai contre des équipes pas forcément elite mais on prend quand même, et donc ce match face à Denver et son MVP Nikola Jokic, un match qui voyait également s’affronter deux franchises qui ont fait affaire lors de la trade deadline mais soyons honnêtes tout le monde s’en fout. Nous ce qu’on voulait voir ? C’est une baston entre deux équipes ambitieuses, faut juste qu’on se mette d’accord sur le type d’ambitions, et ce match fut en tout cas un délice du début à la fin. Allez zou, on débriefe ça en deuspi.
Un début de match à l’avantage des visiteurs, avec des Celtics à la rue et qui ne se comprennent pas, pas même foutus de savoir qui fait les remises en jeu. les Nuggets en profitent, Nikola Jokic lâche un gros début de match parce qu’on a lu dans les journaux que Al Horford ne pouvait pas défendre sur lui, mais après cinq minutes à se regarder faire les joueurs de Ime Udoka rentrent enfin dans leur match. L’un des catalyseurs de ce départ repoussé ? L’entrée en jeu de Derrick White qui, spoiler, va BEAUCOUP plaire aux fans des C’s. Un gros tir dès ses premières secondes celtes, de la défense en veux-tu en voilà puis, tiens, Jayson Tatum se réveille et rappelle à tout le monde qu’il sera un All-Star titulaire dans huit jours. JT s’occupe d’abord des cervicales de Nikola Jokic avec beaucoup plus de poésie que ce dernier ne le fit jadis avec celles de Markieff Morris, puis il met ensuite la haine à un Zeke NNaji qui en a pourtant déjà deux dans son nom, celle-là elle est technique, un peu. Malgré tout ça joue au basket à Denver et la barre des 60 pions est passée avant la mi-temps, défendre c’est bien mais défendre tout le temps c’est mieux.
Comme si les Celtics avaient lu cette phrase à la mi-temps, c’est à dire avant qu”elle ne soit écrite donc c’est impossible, les Verts et Blancs se mettent donc en rang et défendent le fer au retour des vestiaires, notamment Robert Williams III, qui va tenter et globalement réussir à faire passer une sale deuxième mi-temps au géant serbe, lequel fera évidemment ses stats au final mais en ayant surtout profité des quelques minutes passées sans le gamin survitaminé sur le paletot. Comme au premier quart l’entrée de Derrick White se fait diablement ressentir des deux côtés du terrain, Marcus Smart est tout heureux d’avoir trouvé un copain qui défend alors il défend deux fois plus encore et valide le taf de l’autre coté du parquet, maiiiiis les Nuggets gardent le cap et mènent encore de cinq points en milieu de dernier quart. 92 partout à cinq minutes de la fin, 95 après un nouveau gros tir du Joker mais c’est le facteur X Derrick White qui ressort de sa boîte en inscrivant un gros and one que l’on renommera ici and white. Time Lord s’occupe ensuite de freiner Niko une dernière fois, Marcus Smart et Facundo Campazzo se lancent dans un concours d’acting digne d’un film hollywoodien mais Marcus a plus d’Oscars que Facu alors il se met les arbitres dans la poche, et au final ce sont bien les Celtics qui s’imposent 108-102 et qui valident donc leur septième victoire de suite à quelques jours de la pause du All-Star Weekend.
Un match plein, un match entrainant, un Bebert Williams en mode cannibale et un Derrick White déjà adopté. Intéressant en tout cas de voir que les Celtics restent une équipe dangereuse quand leur duo de franchises players ne prennent pas 80% des tirs de leur équipe, et on attend désormais avec impatience la soirée de mardi avec un déplacement prévu du côté de Philadelphie, probablement pour la première de James Harden sous le maillot des Sixers. En tout cas ça va beaucoup mieux à Boston comme quoi le trèfle doit sans doute est une fleur qui pousse en hiver.