Les Pacers new generation sont dans la place : une défaite, on s’en fout, mais surtout des promesses, ça ça nous intéresse

Le 12 févr. 2022 à 06:22 par Giovanni Marriette

Pacers 12 février 2022
Source image : NBA League Pass

Cette nuit Indianapolis était clairement the place to be, le genre de phrase que l’on n’a pas beaucoup écrit cette saison. L’ère Domantas Sabonis est désormais dans le rétro et la Gainbridge Fieldhouse découvrait pour la première fois celui qui doit devenir son nouveau héros, et tout un tas de petits nouveaux aussi. La soirée fut belle, malgré la défaite, et si l’on devait choisir une expression à la con on partirait probablement sur quelque chose du genre “les Pacers peuvent voir venir”.

les stats maison du premier match de ces Pacers new look c’est juste ici

Tyrese Haliburton, Buddy Hield et Tristan Thompson arrivés par le premier vol en provenance de Sacramento et Jalen Smith qui les a rejoint lors d’une escale à Phoenix, ce sont donc quatre nouveaux Pacers qui faisaient cette nuit leurs grands débuts sous le maillot des Pacers. Soirée faste dans l’Indiana, une salle en feu et ça réchauffe les cœurs froids des fans de la franchise, et donc la venue des Cavs pour ce baptême hivernal, marquant qui plus est le retour de Caris LeVert qui, bien que sympathique et exempt de tout reproche lors de son passage n’a pour sa part pas forcément marqué l’histoire de la franchise d’Indianapolis.

Pour cette première ? Tous les voyants sont au vert et ils ont même longtemps été vert fluo avant de voir les Cavs taper du poing sur la table comme une vraie équipe dominante qu’ils sont cette saison. Un premier quart-temps angélique lors duquel Tyrese Haliburton et Chris Duarte se trouvent comme s’ils s’étaient toujours connu, et Oshae Brissett et son blase de fromage de chèvre s’invitent même à la fête. Le trio score les quinze premiers points des Pacers, Tyrese et Buddy envoient trois bombes du parking, Isaiah Jackson marque le match de son empreinte, Jalen Smith ne sait pas s’il fait partie du projet mais débarque tout de même avec sa grosse tête et balance lui aussi deux tomates à 3-points avant que Tyrese ne termine le boulot : les Pacers viennent donc d’inscrire 47 points… en un quart-temps.

“Si ça continue on joue le titre là !”

“Je pense que c’est la meilleure équipe qu’on a jamais eu en ville.”

“Objectif play-in et ensuite tout est permis, chaque chose en son temps.”

“Par contre t’as vu comme il est nul Goga Bitadze ?!?”

Les commentaires fusent des tribunes, après un deuxième quart qui sert à donner du temps de jeu au banc les nouvelles stars sont de retour et Andre Manoukian, Manu Katché, Marianne James et l’autre distribuent quatre gros oui : un pour Tyrese Haliburton, un pour Chris Duarte, un pour Oshae Brissett et un pour Buddy Hield. Les tirs tombent de partout le rythme est là et l’écart remonte au dessus de la quinzaine, malgré le réveil des Cavs qui ont bien d’autres objectifs que de jouer les sparring partners. Un réveil fatal aux Pacers, dépassés par la malice et le talent des vétérans de Cleveland et piqués en fin de match par un Caris LeVert pas du tout décidé à faire de cadeaux à ses anciens employeurs, mais des promesses donc, et ça ça nous intéresse. Au final la meilleure équipe sur le terrain a gagné, sans blague, mais le but ce soir pour les hommes de Rick Carlisle n’était pas d’être la meilleure équipe mais bien de se chauffer pour la suite, de mettre bien ses derniers arrivants.

23 points à 4/6 du parking et 6 passes pour Tyrese Haliburton, 18 points à 4/7 de loin pour Chris Duarte et sa décoloration tah les années 2000, 16/9/8 à 4/10 de la cuisine pour Buddy Hield, 18 points et 11 rebonds pour le fromage de chèvre, un Lance Stephenson qui sort de sa boîte quand on ne l’attend pas et un duo Isaiah Jackson / Jalen Smith efficace en sortie de banc, voilà de quoi redonner le sourire aux Pacers fans et nous redonner l’envie, nous, de mater les Pacers sur le League Pass. Ah et vous voulez les stats de Goga Bitadze et Tristan Thompson ? Bah non, on s’en fout.