Joel Embiid facture le tarif maison aux Pelicans : 42 points, 14 rebonds et 4 blocks, parce que scorer 30 points c’est has-been
Le 26 janv. 2022 à 07:27 par Arthur Baudin
Ce mardi, les Pelicans d’un excellent Nickeil Alexander-Walker se déplaçaient en Pennsylvanie pour y affronter les Sixers. Dans les dernières minutes d’un match dont l’issue a mis du temps à se décider, Joel Embiid a enchaîné les aller-retours sur la ligne des lancers jusqu’à ce que les adversaires lâchent l’affaire. La manière peut faire grogner, mais le rendu force le respect. Débrief.
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Tiens, Joel Embiid ne serait-il pas en train de lâcher une saison régulière taillée MVP ? Depuis quatre matchs, le Camerounais place un coup d’accélérateur et se détache de la « trop basique » barre des 30 points : 50 sur le Magic, 40 face aux Clippers, 38 à San Antonio et ce mardi, 42 points, 14 rebonds, 4 assists et 4 blocks à 50% au tir pour la réception des Pelicans. Il convient bien entendu de mentionner son 18/20 aux lancers-francs, même si les fautes ont été correctement provoquées. La classique ? Balle au poste, premier bras-roulé foiré, rebond offensif pour les stats, deuxième bras-roulé foiré, une faute obtenue. Avec cette nouvelle performance de mammouth, le Camerounais glisse une date supplémentaire dans son dossier de candidature au trophée de MVP. Bien que les Pelicans ne soient pas l’équipe la plus clinquante sur le papier, la CDTJRRB (Commission Décisionnaire pour le Trophée qui n’est Jamais Revenu à Rodrigue Beaubois) va sûrement prendre en compte l’ensemble des dernières sorties de Joel Embiid. Eh oui, le Camerounais fait désormais partie des 3 seuls joueurs de l’histoire de Philly à avoir marqué plus de 35 points sur 5 rencontres de suite, avec Allen Iverson et Kyle O’Quinn Wilt Chamberlain. Ça vous classe la saison d’un bonhomme. De surcroît, aussi anodine que puisse paraître cette seconde stat, le succès face aux Pelicans est le cinquième match consécutif lors duquel Bibide a scoré plus de points qu’il n’a passé de minutes sur le parquet. On ne sait absolument pas quoi faire de cette info, si ce n’est que Tobias Harris devrait s’en inspirer plus souvent.
On vanne on vanne, mais Tobi vient tout simplement de lâcher sa meilleure prestation édition 2021-22. Quelques 33 points et 11 rebonds à 68% au tir dont 3/3 à 3-points, le Big Boss se sent tout de suite moins seul.
Joel Embiid's point totals over his last 15 games…🤯
36
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31
31
25
32
32
50
40
38
42 pic.twitter.com/lNyfiTR3Fg
— NBA.com/Stats (@nbastats) January 26, 2022
Cisaillés par les blessures et le protocole COVID en début de saison, les Sixers vont mieux. La troupe de Doc Rivers reste sur 12 victoires en 15 rencontres et siège à la sixième place de la Conf’ Est. Ce n’est cependant pas pour autant qu’elle s’est baladée contre New Orleans. Emmenés par Steve Nash et Amar’e Stoudemire Nickeil Alexander-Walker et Willy Hernangomez, les Pelicans n’ont abdiqué qu’au milieu du dernier quart-temps. La paire de Louisiane a compilé 60 points, 14 rebonds, 6 assists et 2 blocks à 59% au tir dont 6/11 de loin. Et si l’on rajoute Tomas Satoransky dans l’addition, cela donne 60 points, 15 rebonds, 11 assists et 2 blocks, soit presque que dalle en plus. M’enfin, Nickeil Alexander-Walker n’a que 23 ans et montre de belles choses à sa franchise. Sélectionné en 17ème position de la Draft 2019 par les Pelicans, le gamin marque ses points sur un mariage agilité – agressivité des plus esthétiques. Petit lien marrant, il est le cousin de Shai Gilgeous-Alexander. C’est toujours aussi impressionnant qu’insultant de voir deux gars de la même famille réussir en NBA. Ici, on est interdit de stade à l’Abbé-Deschamps et le cousin a une étiquette « beau gosse à bord » au dos de sa C4. À chacun sa cousinerie.
.@NickeilAW with 30 & counting 🔥🔥🔥 pic.twitter.com/LfzWdIxd1L
— New Orleans Pelicans (@PelicansNBA) January 26, 2022
Joel Embiid est chaud, il s’agirait désormais de continuer jusqu’à ce que chacun comprenne. Le trophée de MVP et la prise de conscience collective passeront par d’autres performances aux alentours des 40, 50 plaques, mais surtout par de nouvelles victoires. Une sixième place contre un podium ? C’est l’objectif.