Domantas Sabonis en mode career high face au Jazz : 42 points à 18/22 au tir, quand le Gobert n’est pas là les blonds dansent

Le 09 janv. 2022 à 06:30 par Giovanni Marriette

Domantas Sabonis 9 janvier 2021
Source image : NBA League Pass

Après un match étrange la veille face aux Raptors, le Jazz retrouvait une très grande partie de ses joueurs majeurs pour affronter les Pacers dans un duel de franchises dont les plages paradisiaques ne sont pas les principaux atouts. Le héros de ce match ? Domantas Sabonis, littéralement injouable et qui aura donc profité de l’absence de Rudy Gobert dans la raquette pour se jouer d’une défense sans solution.

Les stats de ce match entre le FC Domantas Stephenson et le Jazz c’est juste ici

En onze matchs face à Rudy Gobert depuis le début de sa carrière, Domantas Sabonis tourne à un peu moins de 12 points de moyenne. 11,8 points, 7,9 rebonds et 3,5 passes pour être précis (source : statmuse), pas de quoi fouetter un chat comme dirait l’expression la plus chelou du monde. Plutôt logique tant le Français et triple-DPOY dérange un max tous les intérieurs de la Ligue (sauf Nikola Jokic et Karl-Anthony Towns mais ce n’est pas sujet), et ce soir le pivot lituanien des Pacers aura donc profité de l’absence du lampadaire le plus brillant de Saint-Quentin pour s’offrir une petite récréation avec un career high à 42 pions, à 18/22 au tir s’il vous plait, respiration au coeur d’une saison compliquée pour Domas et son équipe.

42 points à 18/22 au tir dont 3/4 du parking et 3/4 aux lancers, 6 rebonds, 3 passes, 1 steal et 1 contre en 38 minutes

Oh il y avait bien eu, déjà, quelques cartons cette année, avec notamment un 32/12/10 à 10/13 avant-hier dans la défaite face aux Nets, mais cette saison Domantas Sabonis a… régressé, statistiquement parlant hein, et ce pour la première fois de sa carrière, après deux saisons monstrueuses ponctuées par deux sélections pour le All-Star Game notamment. Cette nuit ? Bien accompagné par un Lance Stephenson dont on risque de parler ce matin vers 8h11, la poutre balte a donc fait ce qu’il savait faire le mieux, et offert un récital qu’il avait pris l’habitude de nous offrir ces dernières saisons, profitant de l’absence d’un Rudy Gobert toujours dans le protocole COVID pour compiler la plus grosse ligne de stats offensive de sa carrière. Première possession du match ? Ni Bojan Bogdanovic ni Hassan Whiteside ne sortent sur le blondinet à 3-points : sanction. La suite ? Un premier quart parfait, et un match lors duquel sa relation avec Lance Stephenson aura ressemblé à… la perfection basketballistique, le meneur frisson lâchant environ 25 de ses 14 passes décisives à son grand collègue, sous le regard incrédule de la défense mormonne.

Hassan Whiteside, Rudy Gay ou Royce O’Neale peu importe, cette nuit Domantas Sabonis a trouvé un nouveau meilleur ami et si la saison des Pacers sent le purin pour le moment… la fin de l’hiver s’annonce plus chaude que prévu grâce au retour de l’enfant chéri de l’Indiana et à la belle forme du grand blond des raquettes. En attendant la tarde deadline bien sûr, mais ça c’est encore une autre histoire.


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