Kemba Walker a fait vibrer le Madison : 44 points, 9 rebonds et 8 passes face aux Wizards… et si Cardiac Kemba était de retour ?
Le 24 déc. 2021 à 07:01 par Giovanni Marriette
Il ne manquait que la victoire, mais après réflexion on s’en contentera. Mis au ban il y a quelques semaines par un Tom Thibodeau qui jugeait alors que les Knicks n’étaient pas assez compétitifs en sa présence, Kemba Walker a pris sur lui, s’est comporté comme un vrai pro, avant de se voir, finalement, offrir une nouvelle chance du fait des absences de Derrick Rose, Immanuel Quickley ou encore R.J. Barrett sur le backourt new-yorkais. Sacrée bonne idée, car après un préchauffage solide face à Boston et Detroit, Kembaba a littéralement pris feu face aux Wizards et a fini à une victoire près d’être le héros des fêtes de fin d’année.
Pour se souvenir que les Wizards ont remporté ce match c’est juste ici
Tout va tellement vite en NBA.
Il y a trois semaines ? Kemba Walker était le principal verrou à sauter suite à un désir assumer de Tom Thibodeau de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière. Les Knicks ne gagnent pas, leur défense est bien souvent catastrophique et pour le Pingouin les coupables sont tout désignés et donc rétrogradés au rang de douzième homme. Logique mais dur pour un joueur tout de même considéré il y a peu comme l’un des tous meilleurs meneurs de la Ligue, accessoirement sur le podium des meilleurs joueurs de l’histoire d’une franchise (les Hornets, pour les plus jeunes) et, quand même, oh, pas si vieux que ça non plus. Mais les genoux grincent, 13 points de moyenne c’est bien trop peu et la pression à New York est énorme, alors le piston pète et depuis presque un mois c’est le rôle ingrat de coéquipier parfait que Kemba joue au sein du roster.
Tout va tellement vite en NBA.
Mais il y a quelques jours les nouvelles s’accumulent dans la Grosse Pomme, et ces nouvelles ne sont pas bonnes. R.J. Barrett a enchainé blessure et protocole COVID, Immanuel Quickley a apparemment passé une soirée avec lui et il y passe à son tour, et, pire encore, Derrick Rose doit passer sur le billard et ne reviendra pas avant février. L’occasion – l’obligation même – pour Tom Thibodeau de réactiver sa machine à cross, et qui vivra verra. Comme la vie est bien faite et que Kemba est assurément et de manière prouvée un chic type, on est donc heureux de voir que l’ancien banni semble avoir de bonnes jambes mais aussi retrouvé son poignet, et après deux belles sorties la troisième fut cette nuit encore plus folle.
44 points à 14/27 au tir dont 7/14 du parking et 9/9 aux lancers, 9 rebonds, 8 passes et 0 ballon perdu en 43 minutes
Il a ressuscité ! Non pas que le sentiment il y a peu eût été de se dire que Kemba était fini pour le haut niveau, on laisse ça aux Twittos foot, mais disons que la situation dans laquelle se trouvait le petiot récemment ne laissait que peu d’espoir pour la suite de la saison. Mais cette nuit Kemba a fait du Kemba, à savoir tricoter avec son centre de gravité Maradonesque, driver comme un dragster, pilonner du parking avec quelques step backs qui portent sa marque, le tout avec le sourire et devant une foule qui oublia quelques instants la dure réalité de la saison actuelle. 44 pions au final mais une défaite, là-aussi malheureusement la marque de fabrique du crack (coucou Bradley Beal au passage), lui qui nous a bien souvent habitué à poser des immenses cartons en soir de revers de son équipe.
Mais l’essentiel est probablement ailleurs, pour un homme qui a avait sans doute besoin de se rassurer et qui l’a fait cette nuit dans les grandes largeurs, devant des coéquipiers qui semblaient sincèrement heureux pour lui et sous les vivas d’une foule conquise qui hurlait son nom. Alors de deux choses l’une : Kemba Walker n’est peut-être pas celui qui fera passer un cap aux Knicks, mais il est loin d’être le seul responsable. la suite au prochain épisode, en espérant un sursaut collectif et défensif des Knicks cette fois-ci ?