Les Pistons ont gagné leur premier match depuis plus d’un mois : pas de record de la honte face au Heat, croyez en vos rêves !
Le 20 déc. 2021 à 07:24 par Giovanni Marriette
Mine de rien… ça commençait à faire long. Depuis le 17 novembre précisément, date de la dernière victoire des Pistons de Detroit en NBA, face aux Pacers et grâce à un gros dernier quart-temps de la traction arrière Cory Joseph – Frank Jackson. Et si vous connaissez un peu la NBA, ce genre de phrase ne laissait rien augurer de bon pour la suite.
Depuis ? Quatorze matchs, quatorze défaites. Pas d’énormes branlées hein, mais juste… un niveau réellement trop court pour combattre, un Cade Cunningham qui apprend à défaut de savoir déjà tout faire, un Killian Hayes absent quasiment quinze jours, la blessure de Jerami Grant pour couronner le tout et une rotation tout simplement… pas vraiment digne de la NBA. Le point culminant de cette fin d’automne à Motown ? L’altercation entre Isaiah Stewart et LeBron James, gé-nial, car sur le parquet bon courage pour ressortir plus de trois points positifs, le talent du first pick, par exemple, étant bien trop souvent caché par un coaching de plus en plus critiquable de Dwane Casey. On avait déliré sur les quinze défaites de suite des Rockets ? Les quatorze de Detroit passaient un peu sous le radar, peut-être car aucune fessée n’était intervenue, peut-être – tout simplement – parce qu’on a du mal cette année à s’éprendre de la franchise du Michigan, mais toujours est-il qu’un record pouvait tomber cette nuit puisqu’en cas de défaite c’est tout simplement… la plus grande série de revers all-time de la franchise qui aurait été battue. Et comme souvent depuis de trop longs mois, les Pistons ont, une fois de plus, refusé d’être originaux…
Bah ouais, on aurait au moins pu en faire nos gros titres, un record all-time battu quoi, mais non, les Pistounes n’en ont pas voulu et ont donc tapé le Heat cette nuit, un Heat sauvagement amputé il et vrai (Jimmy Butler, Bam Adebayo et Tyler Herro notamment), mais qu’à cela ne tienne la victoire est là et elle a au moins ce matin le mérite de faire souffler un peu dans les bureaux de la Little Caesars Arena. Un succès 100-90, construit en grande partie au cœur d’un gros troisième quart, grâce à un Saddiq Bey une nouvelle fois sanguin, grâce à un Hamidou Diallo qui revenait plein de hargne des vestiaires, et grâce à un Killian Hayes encore bien agressif. Le Heat peut-il gagner un match de basket quand son meilleur joueur est Max Strus ? Vous avez quatre heures, mais 48 minutes auront en tout cas suffi aux Pistons pour trouver la réponse à cette question, malgré un Cade Cunningham qui a surtout défendu le fer car bien tenu et limité à quatre petits tirs en attaque, comme quoi les solutions peuvent aussi venir d’ailleurs.
La suite ? Oh, on vous rassure, les Pistons n’imiteront pas les Rockets en remportant sept matchs de suite après une série de quinze gifles (Knicks x2, Spurs x2, Heat et Bucks au programme des fêtes), mais gagner un match fait toujours un minimum de bien au moral, surtout quand la victoire permet à un groupe de ne pas rentrer de manière dégueulasse dans l’histoire de la franchise. Bref, Detroit a gagné, et rien que cette phrase est un petit évènement en soi.