Point COVID du jour : les fêtes de Thanksgiving approchent, alors on multiplie les tests pour tout le monde
Le 19 nov. 2021 à 11:47 par Cheikh Mbengue
À défaut de partager une dinde pour Thanksgiving, la NBA proposera cette année des mesures sanitaires supplémentaires, de peur que les réunions familiales inhérentes ne conduisent à une vague supplémentaires de contamination. La Ligue va donc tester davantage les joueurs et les coachs pendant cette période de fêtes.
Les tests positifs et la déferlante de joueurs en quarantaine qui a touché la NBA offrent une fenêtre de tir pour imposer un nouveau programme de surveillance plus accrue, bien qu’au début de la saison, et bien que les joueurs se réjouissaient du fait que leurs fosses nasales étaient moins sollicitées qu’à l’accoutumée, c’est un retour à la case départ. Dix jours, plus tôt, la NBA conseillait aux joueurs, aux entraîneurs et aux arbitres de prendre une troisième dose de vaccin, tout en exhortant ceux qui ont reçu le vaccin Johnson & Johnson il y a plus de deux mois d’accélérer la deuxième dose. Aujourd’hui ? La ligue anticipe sur une potentielle vague de contamination qui pourrait intervenir pendant les fêtes de Thanksgiving, où la majorité des joueurs seront en famille. D’après ESPN, la NBA prévoit donc d’augmenter les tests COVID pour les joueurs et le personnel tout au long de cette période de fête aux Etats-Unis. Cette mesure suit une série de dispositions telle que le retour des tests PCR les jours de match dès le 1er décembre, et montre que les récentes quarantaines de Joel Embiid, Khris Middleton, Jrue Holiday, Tobias Harris, Kevin Love, Lauri Markkanen, Matisse Thybulle ou encore Nikola Vucevic ne sont pas passées inaperçues d’autant plus qu’elle se sont toutes succédées à une vitesse ahurissante.
The NBA is planning increased Covid testing for staff and players throughout the Thanksgiving holidays, sources tell ESPN. The league is obviously trying to avoid team-wide breakouts as families get together later this month.
— Adrian Wojnarowski (@wojespn) November 18, 2021
La NBA n’a pas la mémoire courte, et le fait de prendre ces dispositions assez tôt est aussi dû à un mauvais souvenir qui remonte à janvier dernier. Le COVID faisait alors rage et la NBA a été forcée de reprogrammer un match ou plus presque tous les jours pendant un mois entier. Le chaos était encore plus flagrant après le constat selon lequel seules quelques équipes pouvaient (à peine) aligner le minimum de huit joueurs nécessaire pour qu’un match ne se tienne. Les tests se sont multipliés, les câlins, les shoulder-bump, chest-bump et les high-fives avec les concurrents ont été interdits, les propriétaires de la ligue ont rejeté une suspension de la saison lors d’une réunion d’urgence, et limiter les interactions avec des personnes en dehors du programme de test de la NBA devenait la nouvelle priorité pré-vaccinale de la ligue face au COVID. Comme autre raison, si on se fie à une enquête rendue disponible par Rolling Stones, la NBA anticipe peut-être sur un secret honteux qu’ils n’aimeraient voir se reproduire sous aucun prétexte… En effet, une épidémie de COVID non divulguée a infecté plus d’une douzaine de personnes associées aux Milwaukee Bucks et aux Phoenix Suns lors des finales de la NBA en juillet dernier. Le statut vaccinal de Giannis Antetokounmpo, inconnu de beaucoup au sein même de l’organisation à l’époque avait laissé la peur s’installer, mais il n’a miraculeusement pas été infecté pendant l’épidémie. En ne perdant pas l’une de ses plus grandes stars pendant la période la plus importante de la post-saison, la NBA l’a échappé belle, mais aimerait éviter ce genre de frayeur à l’avenir.
Le programme de mercredi prochain compte plusieurs belles confrontations avant la journée internationale de la dinde, avec d’alléchants Nets – Celtics ou Sixers – Warriors parmi les matchs phares. Le vendredi suivant verra un Suns – Knicks, un Bucks – Nuggets ou encore un Warriors – Blazers enflammer notre nuit, alors la ligue serait bien avisée d’éviter les mauvaises surprises.