Les Rockets sont « trop nuls » : treizième défaite consécutive pour les Texans, encore quelques coups de pelle et c’est le pétrole
Le 18 nov. 2021 à 10:51 par Arthur Baudin
Ce mercredi, les Rockets se sont inclinés 101-89 devant le Thunder et ont ainsi signé une treizième défaite de rang. Après seulement quinze matchs joués, voilà de quoi (déjà) créer une bonne centaine de problématiques sur le cas Houston. Qui sont les responsables de ce show burlesque et pourquoi la mayo ne prend-t-elle pas ? Ils avaient pourtant trop de flow, c’est à n’y rien comprendre.
Objectif 6-82, et rien d’autre. Parce qu’il est d’ores et déjà trop tard pour redresser la barre, les Rockets doivent désormais se fixer un record de médiocrité afin de rentrer dans les bouquins d’histoire. Dans la preview écrite des Fusées édition 2021-22, nous annoncions 31 victoires pour 51 revers et le treizième siège de la Conf’ Ouest. Il va désormais falloir un bon sursaut d’orgueil pour toper une place qui, tout compte fait, n’est pas d’un si grand intérêt. Malgré les Jalen Green, Kevin Porter Jr. et autres talents en tube, les Rockets sont la pire attaque de NBA et peinent également à refermer le cadenas de l’autre côté du parquet (vingtième défense de la Ligue). Bien que vieillissant et indésirable, un éventuel retour de John Wall se fait attendre, ne serait-ce que pour driver des padawans qui usent de leur sabre pour se ramoner la tuyauterie nasale. Approximatifs comme bonjour, Kevin Porter Jr. et Jalen Green tirent tous deux à 36% en global dont un très faible 27% du parking pour le rookie. Bien que doté d’une chouette vista, Alperen Sengun prend seulement 4,8 rebonds par rencontre. Annoncé franchise player, Christian Wood n’a pas encore retopé son niveau de la saison passée et force trop de séquences offensives. En sortie de banc, Eric Gordon reste adroit mais n’impacte plus tellement le jeu texan. Bref, personne n’a vraiment la tête au basket-ball et chacun peut a minima s’améliorer dans un registre.
NUTMEG 🚨
Chris Paul was toying with the Rockets tonight. pic.twitter.com/hfCoGLgddU
— SportsCenter (@SportsCenter) November 15, 2021
Quand tu commences à manger des petits ponts par un ancien de la maison, c’est que la situation peut difficilement être pire. Mais dans « peut difficilement être pire », l’hypothèse d’une pire situation est intacte. Cela ne peut pas être pire sauf si dans trois matchs, le Woj balance une vidéo volée de KPJ en train d’encourager son nain, malgache d’origine, dans un combat l’opposant à Freddy Bombonera, un Brésilien d’1m18 vainqueur de la dernière édition du Tyrion’s Open Fight. Cela ne peut pas être pire sauf si en pleine rencontre, Alperen Sengun rend son repas sur le pied de Nikola Jokic et mange instantanément un coup d’épaule dans le dos : sept mois d’indisponibilité. Cela ne peut pas être pire sauf si J.B. Bickerstaff, dégagé de Cleveland pour avoir tenté l’expérience Evan Mobley sur le poste 2, remplace Stephen Silas à la tête de l’équipe. Cela ne peut pas être pire sauf si à la mi-saison, Jalen Green avoue « ne pas aimer tant que ça le basket-ball » et prend sa retraite pour devenir chef cuistot dans le Bronx. Cela ne peut pas être pire sauf si John Wall tape son grand retour et monopolise littéralement tous les ballons, puis lâche une baigne au premier qui le lui reproche. Cela ne peut pas être pire sauf si Rafael Stone découvre l’élevage de boas constricteurs dans le casier de Jalen Green. Morale de l’histoire : cela peut toujours être pire, même lorsque l’on est au bord du gouffre.
Une et une et une et une… et une font treize, une treizième défaite consécutive pour les Rockets qui mènent tranquillement dans la course au first pick 2022. Viendront des jours meilleurs, en attendant ceux-ci sont bien sombres.