LeBron James a fermé le couvercle face aux Rockets : les jeunes Fusées chauffaient ? Le patron a tapé du poing sur la table
Le 03 nov. 2021 à 06:42 par Giovanni Marriette
Il ne s’arrêtera donc jamais, dans la plus pure tradition de ce qui a fait de lui le joueur et l’homme qu’il est aujourd’hui, hashtag l’un des trois meilleurs joueurs de l’histoire, et on dit ça pour ne pas se prendre une balle perdue à 6h52 du matin. Cette nuit LeBron James a donc eu un spasme de quelques minutes, et le tout a suffi aux Lakers pour remporter leur cinquième succès en six matchs. Élémentaire mon cher LeBron.
Les stats maison de la victoire du FC LeBron c’est juste ici
Pour la deuxième rencontre en trois jours des Avengers hollywoodiens face aux Rockets et après une petite victoire dimanche soir, LeBron James et les siens ont donc une nouvelle fois et fort logiquement pris le meilleur sur la jeune troupe de Stephen Silas, mais cette fois-ci le pitch et la conclusion du film furent légèrement plus excitants. La première raison à ça ? Une bande de Rockets décomplexés, qui envoie du jeu malgré une fragilité évidente sur le papier. Peu importe si les Kevin Porter Jr., Jalen Green ou autres Alperen Sengun jouent face à des mecs de l’âge d’être leurs darons, on est là pour taper un basket alors autant y aller gaiement. Cette nuit ? Un quatuor qui se détache, emmenée par deux “vétérans” qui n’en seraient nulle part ailleurs : Jae’Sean Tate et Christian Wood, le premier mêlant sa défense oppressante avec une adresse bienvenue, le second démontrant encore et toujours qu’il fait bien partie des intérieurs les plus solides ET techniques de la Ligue. Deux leaders, clairement, un Kenyon Martin Jr. qui fait dans cette équipe mieux qui quiconque le sale boulot et donc… Jalen Green, propulsé hier en tête de la course au trophée de Rookie Of the Year par Yahoo Sports, une annonce aussi ridicule que… sa perf de la nuit a le mérite de nous y faire réfléchir. Le rookie des Rockets cette nuit ? 24 points à 9/15 dont 5/10 du parking de Scottie Barnes, Evan Mobley, Josh Giddey, Davion Mitchell et Franz Wagner, un tir énorme en toute fin de match et ce désir perpétuel d’aller défier les loulous adverses par le dribble ou en haute altitude dans la raquette. Un flow évident, mais être Kelly Oubre Jr. c’est bien et être un joueur qui compte c’est mieux alors le petit taffe, tente des trucs et en loupe encore pas mal.
Malgré ce match solide de Green qui devrait du coup le propulser favori dans la course au MVP selon nos confrères de YS ? Des Lakers encore plus solides, notamment en fin de match, notamment le dénommé LeBron James, le n°6 là, un jeune homme dont il va falloir commencer à parler. Plus sérieusement ? Outre un nouveau gros match d’attaque de Carmelo Anthony et l’apport aussi logique qu’essentiel de Russell Westbrook en attaque et Anthony en défense, le King a donc pris les choses en main en toute fin de match, décidant sans doute qu’il n’allait pas se laisser dominer par une bande de gamins sans poils au menton. L’histoire ne dit d’ailleurs pas si tout ça part d’une quelconque jalousie de sa Sainteté envers la chevelure épaisse de KPJ ou Jalen, mais quoiqu’il en soit quand la bête décida d’accélérer au dernier quart plus personne ne fut en mesure de le stopper, comme depuis 19 ans, lol, haha. Mid-range jumpers, fadeaways à deux à l’heure mais indéfendables, pénétrations puissantes tel un autobus en pleine cour d’école, contre-attaque terminée avec un dunk rageur, la totale pour Bron. Dix points de suite pour faire passer les Lakers devant de manière définitive même si on ne le sait alors pas encore, puis deux nouveaux tirs quelques minutes plus tard pour assurer le coup, et s’il faudra un tir loupé de Kevin Porter Jr. au buzzer pour valider la win des Lakers on a donc senti en quelques minutes tout ce qu’il restait sous le pied du Roi, vieillard légendaire de 36 ans attendant tranquillement le printemps pour nous faire ce qu’il vient de faire mais tous les soirs.
30 points, 4 rebonds et 10 passes au final pour LeBron James, et la petite signature au bas de la page histoire de rappeler aux jeunes texans qu’il faudra attendre encore un peu pour l’héritage. T’as des mecs sur qui l’âge n’a aucune emprise et t’as LeBron, le genre de mec pour qui… même ce genre de phrase ne veut rien dire. Trop fort, trop puissant, depuis trop longtemps, et pour encore longtemps.