Les Warriors enchainent face aux Clippers : 115-113, la vie est quand même plus facile quand Stephen Curry plante 45 points

Le 22 oct. 2021 à 07:27 par Giovanni Marriette

Draymond Green 22 octobre 2021
Source image : NBA League Pass

Le premier match de la saison avait été compliqué pour Stephen Curry, victorieux mais maladroit et obligé de se démultiplier face aux Lakers. Le second face aux Clippers aura été complètement… banal pour le Chef, avec 45 pions au final dont 25 lors d’un premier quart-temps phénoménal. Prévenez les stagiaires, Steph est de retour au bureau. 

Les stats maison du premier festin de la saison du Chef étoilé c’est juste ici

Banal, oui oui, car en cherchant des adjectifs pour décrire le match de Stephen Curry et notamment son premier quart-temps, nos différentes recherches se sont soldées par cet adjectif : Curryesque. Ce début de match ? Accrochez-vous.

25 points à 9/9 au tir dont 5/5 du parking en 12 minutes. Relâchez désormais votre respiration, vous avez bien lu, le MVP 2015 et 2016 a donc claqué en un quart-temps ce que 90% des joueurs de la Ligue ne claqueront jamais dans leur carrière et en un match entier, le tout avec ce sourire mutin qui nous avait manqué et cette décontraction à rendre jaloux des fabricants de décontractants. Andrew Wiggins avait lancé la machine avec trois bombinettes consécutives en tout début de match mais c’est bien le Chef qui a ensuite pris les devants pour lancer officiellement la saison de tous les possibles, celle qui devrait sans trop de doutes le hisser au rang de plus grand sniper de tous les temps. 25 pions donc, et un 44-27 Warriors probablement vécu comme une sorte de KO par des Clippers pourtant en jambes à l’image d’un très bon Eric Bledsoe pour son retour sous le maillot noir blanc et rouge. +17 Dubs, un Cucu tout rouge mais… des Clippers qui ont montré lors des Playoffs 2021 qu’il ne fallait jamais vendre leur peau même si ce ne sont pas des ours, et un autre héros californien va alors lancer son match : Paul George. Un énorme deuxième quart de PG, le pépère Bled qui continue son chantier et Terance Mann qui nous fait apprécier ses kilos de muscle pris cet été, Juan Toscano-Anderson qui nous offre quatre minutes pleines de vomi, et voilà les Clippers qui reviennent tout doucement dans le match, d’autant plus que SC se repose sur le banc, d’autant plus que SC a pris froid et ne rentrera rien ou presque à son retour sur le parquet. Des Clippers qui mettent le faya à un Chase Center trop vite bourré au champagne et qui passent même devant à la mi-temps, 67-66, grande nouvelle au pays des Splas Bros : un match dure 48 minutes.

La deuxième mi-temps ? Un échange aimable de coup entre voisins, avec un beau duel dans les raquettes entre Kevon Looney, Draymond Green, Marcus Morris et Ivica Zubac, le genre de phrase à mettre un rédacteur à la retraite mais désolé on va tenir le coup. Des gnons mais également quelques poignets qui chauffent et tant mieux, car à l’orée du money time les snipers sont attendus au guichet et notamment Reggie Jackson, dont les lunettes de biologiste si bien réglées la saison dernière semblaient cette nuit embuées. Un petit tir de Reggie plus loin pour nous rassurer et voici que nous entrions donc dans ce fameux money time, et alors que les changements de lead commençaient à se croiser tels des bagnoles sur l’A7 un week-end du 1er août c’est évidemment… Jordan Poole Stephen Curry qui va (re)(re)(re)sortir de sa boîte pour terminer le match comme il l’avait commencé. Un énorme tir de dix mètres, un autre d’un peu plus près et un compteur qui monte à huit mandarines, deux lancers pour assurer le coup après un dernier tir de coquin de Paul George et les Dubs pouvaient fêter dignement leur héros avec cette deuxième victoire en deux matchs, la deuxième face à des voisins de Los Angeles, plutôt bon signe pour la suite.

45 points au final pour Stephen Incendie, à 16/25 au tir dont 8/13 de chez son beauf Damion Lee, qui fêtait cette nuit son anniversaire et qui a donc eu droit à 45 fuc**n bougies et 10 rebonds de la part du chef le plus fêlé de la brigade GS. En face Paul George et son nouveau lieutenant Eric Bledsoe ont fait le taf, et dans cette phrase se cache une affirmation rassurante pour les Clippers et une autre qui ne l’est pas vraiment. Allez, à table, c’est qu’il nous a donné faim le zozo.


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