Stephen Curry en mode Stepen Furry : il rate ses dunks et ses tirs, mais il fait des triples-doubles et il gagne ses matchs
Le 20 oct. 2021 à 08:31 par Giovanni Marriette
Certains annonçaient un potentiel incendie dès le premier soir, et ces mêmes personnes se sont donc en partie trompées. Car si Stephen Curry n’a pas spécialement sorti la boîte à shoots, il n’en a pas moins été l’un des principaux protagonistes de la belle victoire des Warriors au Staples Center. Parce que quand Steph n’est pas dans un bon soir, ça donne quand même un 21/10/10 et une victoire.
Ca commençait plutôt mal, avec un premier quart traversé dans les bottines de Kent Bazemore, missionné sur le Chef pour l’occasion. On le voit très vite, le travail de scouting de Frank Vogel est solide, “attention le n°30 ça tire”. Du coup ça tire mais ça ne rentre pas grand chose, et bien que drivant au mieux l’attaque des Warriors le double MVP de jadis galère à faire bien plus. Les joutes sont physiques, Steph a un corps de colibri et finit plusieurs fois le cul par terre, et du coup les Lakers en profitent pour faire la course en tête car en face le duo LeBron / AD, lui, s’est pointé à l’heure au rendez-vous. Le préchauffage est long en cuisine et, comble de l’horreur, le Steph nous gratifie du premier blooper de la saison au deuxième quart en se prenant clairement pour quelqu’un qu’il n’est pas, émoji qui pleure de rire :
Le tomar de Steph, papapa pic.twitter.com/KOoexGbGyn
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) October 20, 2021
3/14 au tir à la mi-temps ou quelque chose du genre, dédicace aux profs de maths, et en deuxième Steph va enfin monter en régime, en même temps qu’une bonne partie de ses coéquipiers d’ailleurs, pendant que LeBron James et Anthony Davis voient pour leur part les rats abandonner le navire. Au total le Splash Bro compilera 21 pions, 10 rebonds, 10 passes et 4 interceptions, le pourcentage au tir on vous le donne uniquement en échange d’un virement, et la soirée de SC se terminera finalement à l’eau fraîche grâce à la malice et la coquinerie de son beauf Damion Lee. La preuve qu’on peut gagner un match sans une performance astronomique de son leader présumé, la preuve que Stephen Curry influe sur le cours d’un match même sans (trop) scorer, la preuve qu’on peut écrire quatre fois le mot preuve dans la même phrase.
Victoire pour les Warriors, grâce au gros rendement d’une bonne demi-douzaine de joueurs mais, aussi, grâce à la polyvalence du chef, qui aura rappelé à notre belle commu qu’il n’était pas qu’un simple shooteur qui ne sait faire rien d’autre. Non, ça c’est George Niang, car ça fait toujours du bien de conclure un article par une punchline gratos.