Les salaires des Boston Celtics pour la saison 2021-22 : y’a 30 millions en trop dans la grille, et ces 30 millions s’appellent Horford

Le 08 oct. 2021 à 12:04 par Giovanni Marriette

Salaires Boston Celtics
Source image : montage via CC0 Public Domain via www.publicdomainpictures.net

Difficile d’être dans les clous avec trois joueurs qui pompent quasiment 80 millions de dollars par an, et les Celtics seront donc légèrement plus rouges que verts cette saison. Choix assumé de la part du front office en récupérant le vétéran Al Horford, très cher mais peut-être plus utile qu’on veut bien le croire pour faire progresser les jeunes pousses du Massachussetts. 

Petit guide pratique sur le Salary Cap et les Exceptions

salaires Celtics 2021-22 4 octobre 2021

___

Situation financière par rapport au cap

  • Le seuil de la Luxury Tax est fixé à 136,606,000$ cette année.
  • Le Salary Cap de la NBA est fixé à 112,414,000$ cette année.
  • Avec 148,983,802$ engagés contractuellement sur cette saison 2021-22, les Celtics ne sont clairement pas les majors de la promo. Trois contrats max ou presque ça vous ruine une grille de salaires et si vous voulez entourer vos cracks, et bien on vous laisse finir la phrase. Un dur moment à passer avant les beaux jours, enfin c’est ce qu’ils disent tous.

Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 4

  • Jayson Tatum
  • Jaylen Brown
  • Marcus Smart
  • Robert Williams III

Big-up au FO qui a réussi à se garder le gros Robert pour cinq ans et à moindre coup et le Captain Smart à un prix raisonnable également, et pour le reste les petits jeunes devront faire leur preuve pour savoir si oui ou non ils méritent de faire partie du projet. Jayson Tatum et Jaylen Brown se sont vus passer la corde au cou et c’est bien logique, et le reste du roster aura cette année des airs de joker général (Richardson, Schroder, Hernangomez…).

Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison

  • Al Horford : la fête sera bientôt finie pour Tonton Al, qui entre dans la dernière année d’un contrat fumant signé l’année de son arrivée à Philadelphie. Utile +++ à Boston puis à la rue en Pennsylvanie et pas dans son élément dans l’Oklahoma, Alain is back chez les Celtics pour servir de relai à Ime Udoka et apporter toute sa science à une raquette qui en manquait depuis son départ. Le bout du chemin pour le quintuple All-Star, qui n’aura clairement pas le droit à de pareilles fiches de paie la saison prochaine mais qui permettra peut-être aux C’s de mettre le liant qu’il leur manquait des deux côtés du terrain. Profite Alou, et on espère que t’as mis un peu de tunasse de côté.
  • Dennis Schroder : on en a parlé, on en a reparlé et on a même radoté à ce sujet : Dennis Schroder a donc refusé une offre à 80 millions des Lakers piur finalement se retrouver à moins de… 6 millions à Boston. Passé l’opération que tout le monde fait dans sa petite tête, voyons le positf (pour Boston) et arguons que les C’s auront donc cette année un joueur border 6MOY pour une bouchée de pain, et que le salaire minimum ou presque de Dennis va probablement lui permettre de jouer sans pression et de se refaire la cerise avant d’aller chasser un nouveau contrat l’été prochain. On lui souhaite donc de fermer quelques bouches et surtout d’être meilleur en négo dans neuf mois, mais quoiqu’il arrive Schroder est aujourd’hui propriétaire de l’un des contrats les plus intéressants de la Ligue pour une franchise.
  • Romeo Langford, Payton Pritchard, Grant Williams et Aron Nesmith : la jeunesse des Verts n’est plus si verte et le virage tant attendu est désormais arrivé. On parle de joueurs draftés par les Celtics et amenés à fairre partie d’un projet à court-terme, projet dont ils… ne feront pas partie si la saison qui débute dans onze jours n’est pas satisfaisante. Ici on est à peu près tranquille pour Aron Nesmith, qui pourrait même récupérer un slot de titulaire et s’en accommoder, on est partagé sur le cas de Payton Pritchard, qui semble malgré tout beaucoup plaire à Brad Stevens, mais on l’est beaucoup moins pour le cubique Grant Williams, utilisé depuis deux ans comme un piston solide mais limité, et pour Romeo Langford, dont le flow n’a pour l’instant d’égal que le temps qu’il met pour lancer sa carrière. Quoiqu’il en soit les Celtics auront la possibilité en cours de saison de lever les options sur ces quatre joueurs et une chose est sûre, ils ne le feront pas pour toute la bande, parce qu’un jeune… bah ça vieillit.

Voir toutes les News