Les highlights de la saison 2020-21 de Payton Pritchard : look de champion départemental de crossfit mais vrai talent de joueur sérieux

Le 08 oct. 2021 à 12:05 par Corentin Dimanche

Source image : NBA League Pass

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Payton Pritchard s’est étonnamment bien démarqué dès sa première saison chez les grands. En back-up de Marcus Smart et avec les difficultés de Kemba Walker, le rookie a été la belle surprise de l’année pour les Celtics et sera l’un des éléments à suivre à Boston pour sa campagne sophomore.

S’il y a bien quelqu’un qu’on n’attendait pas l’année dernière chez les Celtics et qui a surpris son monde, c’est bien Payton Pritchard. Sur ses 66 matchs et 19 minutes de moyenne sur le parquet, le 26ème pick de la Draft 2020 nous a gratifié quotidiennement de 7,7 points, 4,4 rebonds et 1,8 assist à 44% au shoot mais surtout 41% depuis la librairie et 89% aux lancers. Les stats ne sont pas énormes mais les pourcentages sont impressionnants de propreté pour un rookie, logique pour un garçon qui a une tête de laveur de carreaux me direz-vous. Le terme rookie est cependant à mettre entre guillemets car le natif de l’Oregon va bientôt avoir 24 ans déjà et a débarqué dans la Grande Ligue après quatre années passées… à la fac d’Oregon. Logique ma foi.

Avec son mètre 85 et ses 88 kilos de veines et muscles bien travaillés, PP a débarqué dans le Massachusetts comme un mini Fred VanVleet. Capable de jouer on ou off-ball, notre combo-guard est loin d’être un passeur d’exception mais sait lâcher la gonfle quand et comme il faut. A la fois sniper hors pair et bon slasheur, Pritchard utilise bien ses gros bibi, sa palette de moves et son côté crafty pour finir autour du cercle proprement. En parlant de cercle, le plus gros highlight de la saison de double P reste son put-back à deux dixièmes du buzzer offrant la victoire aux siens face à un Heat dépité. Paye ton game-winner Payton (jeu de mots le plus recherché de l’histoire de TrashTalk). Joueur plus dur et rugueux qu’on pourrait le croire, son physique et son intelligence lui permettent également de compenser son manque de taille en défense.

Payton Pritchard a certes galéré en Playoffs, mais ses 92 points au Pro-Am de Portland ont de quoi nous rassurer pour l’avenir (non). Dans une franchise en partie remaniée, on s’attend à ce que PP fasse encore mieux dès le début de sa campagne sophomore, et on s’attend surtout à ce qu’il nous donne raison. Chiche ?