Les Bulls new generation à l’heure pour leur première : +36 face aux Cavs avec des recrues déjà solides, spoiler ça ne veut rien dire
Le 06 oct. 2021 à 05:45 par Giovanni Marriette
Les Bulls et les Cavs enfilaient cette nuit le short pour la première fois de la saison au United Center, avec de part et d’autres quelques loulous à observer. Au final de match de basket il n’y aura pas vraiment eu, est-ce vraiment l’objectif en même temps, mais cette première répétition aura au moins eu le mérite de mettre tout le monde en rythme et de donner un peu de confiance à une équipe de Chicago attendue au tournant cette saison. Allez, débrief, enfin pas vraiment.
Une première mi-temps à 200 à l’heure, et déjà la fanbase toute entière des Bulls qui frissonne à l’orée de cette nouvelle saison. Exactement le genre de chose que l’on ne veut pas entendre, on vous rappelle ici le concept de conclusions hâtives, mais une chose est sûre, le spectacle fut au rendez-vous pour cette première des Taureaux à domicile. Des recrues déjà bien concernées, un duo Zach LaVine / Nikola Vucevic qui sait toujours jouer au basket et ce n’est pas vraiment une surprise, un Troy Brown Jr. qui semble vouloir mettre les doigts dans la prise cette saison, bref un ensemble assez enjoué qu’il faudra suivre de près dès le début de saison. face à des Cavs en mode réveil difficile, les joueurs de Billy Donovan auront surtout appuyé au second quart, avant une deuxième mi-temps moins intéressante et davantage consacrée aux rotations. Car pour voir de quel bois se chauffent les Bulls 2021-22 il fallait être là dès 2h, avec par exemple, dès la première action du match, un caviar de DMDR pour son nouveau besty Lonzo, DeMar qui a pour sa part tranquillement montré cette nuit que l’adaptation c’était pour les autres, dans un registre qu’on lui connait, dans le périmètre.
Lonzo Ball ? Il avait déclaré récemment vouloir mettre la défense à l’ordre du jour dans sa nouvelle franchise et disons qu’il semble vouloir l’assumer, avec une première sortie très encourageante dans sa partie de terrain, le tout résultant sur du jeu rapide et une entente déjà visible avec les nouveaux copains. Une bande de nouveaux arrivants dont fait partie… ALEX CARUSO MESSIEURS DAMES, fraîchement transformé en Taureau et déjà sur le point de voir une statue être érigée en son nom à la place de celle de MJ, tant le divin chauve a envoyé du rêve dès ses premiers hectomètres à Windy City. De la défense, des finitions acrobatiques et surtout des passes en veux-tu en voilà dont la plupart tout droit sorties de la street, et un CaruShow qui n’a peut-être encore rien révélé à Los Angeles de sa véritable folie. Au final un match plein pour les trois principales recrues de la décennie, satisfactions auxquelles peut aussi se rajouter celle d’un Zach LaVine fraîchement médaillé d’or olympique et toujours aussi aérien et adroit (25 points à 9/14 au tir dont 4/6 du parking, 3 rebonds, 3 passes et 3 steals).
Juste ce qu’il fallait pour hyper encore un peu plus les fans des Bulls, juste ce qu’il fallait pour passer à tabac des Cavs qui avaient d’autres chats à fouetter que remporter ce match, comme par exemple mettre dans les meilleures dispositions le crack Evan Mobley, gratter la rouille dans les gambettes de Kevin Love, ouvrir en grand les portes de leur saloon ligne de fond ou encore redonner une belle impulsion à leur traction arrière Sexlandaise. Le score final ? 131-95 Bulls mais on s’en cogne clairement, parce que, nous, tout ce qu’on veut, c’est voir Alex Caruso entrer un jour au Hall Of Fame.