Divorce Ben Simmons – Sixers : l’arrivée de Daryl Morey, tournant d’une relation qui s’est détériorée à vitesse grand V

Le 04 oct. 2021 à 15:03 par Nicolas Meichel

Daryl Morey Ben Simmons
Source image : Montage TrashTalk

Actuellement en plein divorce, Ben Simmons et les Sixers n’ont toujours pas trouvé d’issue à leur impasse. Au contraire, la relation devient de plus en plus tendue chaque jour. Les étapes qui ont provoqué la situation actuelle sont nombreuses mais il y en a une qui semble avoir joué un rôle prépondérant dans tout ce bordel : l’arrivée de Daryl Morey en novembre 2020. 

C’est dans un article de Keith Pompey du Philadelphia Inquirer que l’on apprend deux-trois trucs intéressants sur les coulisses du divorce entre Ben Simmons et les Sixers. Bien évidemment, les grandes lignes du dossier sont connues, mais on se frotte toujours les mains quand quelques détails supplémentaires arrivent à la surface. Et c’est ce que nous apporte l’ami Keith, journaliste de Philly qui se trouve aux premières loges pour suivre la saga Simmons – Sixers. Dans son papier, Pompey considère l’arrivée de Daryl Morey il y a quasiment un an comme une étape importante de cette saga. Si l’on en croit l’insider, qui cite plusieurs sources proches de Simmons, ce dernier aurait considéré la venue de Morey comme le début de la fin de son aventure Sixers. Déjà qu’il y avait des rumeurs et des doutes concernant la cohabitation entre Simmons et la star Joel Embiid, et que le Boomer n’était donc jamais vraiment LA pièce centrale du projet Sixers, l’arrivée de l’ancien boss des Rockets a visiblement renforcé ces sentiments en novembre dernier.

“Depuis le début, le fit entre les Sixers et Simmons ne semblait pas parfait. Malgré le fait qu’il soit un premier choix de draft, cette équipe n’était jamais vraiment la sienne. […] À partir du moment où l’ancien manager général des Rockets a pris les commandes, Simmons pensait que ses jours sous le maillot des Sixers étaient comptés.”

– Keith Pompey

Replaçons le contexte pour mieux comprendre cet aspect-là du dossier. En octobre 2020, Daryl Morey a quitté les Rockets pour ensuite rejoindre les Sixers deux semaines plus tard. Dans le même temps ou presque, les deux stars de Houston Russell Westbrook et James Harden étaient en instance de départ, les deux voulant se faire transférer. Vu la relation entre Morey et le Barbu des Rockets, les rumeurs d’une arrivée de ce dernier à Philadelphie sont très vite arrivées sur le devant de la scène. Daryl et Harden représentaient les deux grandes figures du basket made in Houston lors de la dernière décennie, rendant une potentielle réunion chez les Sixers très crédible. Tellement crédible que Simmons a quasiment pris ça pour acquis. Non seulement il pensait que ses jours étaient comptés, mais en plus il est allé checker les annonces de maison et d’appart à H-Town si l’on en croit The Philadelphia Inquirer et The Athletic. D’après Keith Pompey, qui cite une source du camp Simmons, un membre de l’organisation des Sixers aurait même indiqué à l’Australien qu’un transfert avait de bonnes chances d’arriver. Mais on connaît la suite. Malgré les rumeurs, malgré les liens entre Morey et Harden, malgré l’intérêt des Sixers pour Ramesse et les plans de déménagement de Simmons, les Fusées ont finalement préféré faire affaire avec les Nets, qui ont récupéré le Barbu en janvier 2021. Ben Simmons est ainsi resté dans l’équipe où il a été drafté, mais c’était – en effet – le début de la fin. Sauf que le scénario a duré une année supplémentaire, avec une humiliation en Playoffs en prime, et que la fin est aujourd’hui beaucoup plus chaotique.

Bien évidemment, difficile de pointer du doigt un seul élément pour expliquer la situation actuelle entre les Sixers et Ben Simmons. Mais l’arrivée de Daryl Morey semble représenter un tournant. Simmons n’a jamais vraiment senti qu’il faisait partie des plans du président des opérations basket de Philly, peu importe ce que ce dernier a pu dire à propos du Boomer. Et désormais, tout le monde y perd. 

Source texte : The Philadelphia Inquirer, The Athletic