NBA Rookie of the Year 2021-22 – l’avis de la rédaction : Cade Cunningham, Jalen Green et Jalen Suggs en tête de liste
Le 03 oct. 2021 à 09:05 par Giovanni Marriette
Dans seize jours la NBA reprendra ses droits, et si la pré-saison débute ce soir avec un alléchant Lakers – Nets c’est bien à partir du 19 octobre que les premières vraies réponses nous seront données. D’ici-là ? On vous balance nos habituelles prédictions d’Hexperts concernant les courses aux différents trophées de fin de saison, et on commence aujourd’hui avec les bébés cracks, les petits nouveaux, pour essayer d’imaginer qui mènera la dans dans la catégorie rookie. Quelques paragraphes à ressortir, évidemment, dans quelques mois, avec un sourire en coin pour quelques uns d’entre nous ?
Giovanni
Cade Cunningham : quel plaisir de se mouiller à ce point. Plus sérieusement ? Je ne vois pas vraiment ce qui pourrait empêcher Cade d’aller décrocher le premier trophée de sa carrière en mai puisque les Pistons lui seront entièrement dévoués cette saison et puisqu’il semble posséder les skills pour dominer immédiatement en NBA. Petite hésitation tout de même avec Jalen Green et Yves Pons mais pour moi le combo va mettre tout le monde d’accord dès le départ et pourrait même frapper à quelques portes intéressantes statistiquement. Il y a du LeBron, dans l’aura, dans le leadership potentiel, ce côté déjà focus qui le démarque de la concurrence, il y a du Luka dans sa manière de mener le jeu, et une polyvalence qui pourrait faires des étincelles dès le début de saison, avec une constance qui pour moi fera la différence dans la course au trophée. 20 points, 7 rebonds et 5 passes en année 1, dans une équipe qui, certes, nous promet un joli 20-62 au final, mais Cade sera à n’en pas douter l’un des joueurs frissons de la Ligue cette saison.
Nicolas
Jalen Green : entre Cade Cunningham et Jalen Green, je suis plus Team Cade mais pour le titre de Rookie de l’Année, je vote Jalen. Pourquoi ? Parce que je pense qu’il aura un avantage sur Cunningham en matière de stats et qu’il possède un côté plus spectaculaire que Cade. Car si ce dernier est techniquement très fort, il est moins aérien qu’un Green qui devrait enchaîner les spots dans le Top 10 tout en lâchant quelques cartons offensifs. Dans une équipe de Houston en complète reconstruction, Green aura déjà beaucoup les clés du camion et ça va forcément faire des étincelles. Alors oui, il y aura forcément du déchet, mais il y aura aussi des performances marquantes symbolisant son gros talent. Et ça, ça compte beaucoup. Vous ajoutez à ça du culot, une bouche qui a tendance à bien s’ouvrir et une réelle volonté d’être sur le devant de scène, et vous obtenez une bonne tête de Rookie de l’Année.
Benoît
Jalen Green : Trop arrogant, trop stylé et surtout trop fort. Jalen Green c’est à la fois tout ce qu’on aime et tout ce qu’on déteste chez un rookie. On en a vu beaucoup se brûler les ailes en se croyant déjà arrivés au sommet du moment que leur nom avait été appelé sur l’estrade, mais le Californien a l’air mieux disposé qu’un Michael Beasley ou qu’un Dion Waiters pour supporter la pression et nous éclabousser de tout son talent (les anciens auront la ref). Les Rockets ont la hype avec eux et même s’ils ne gagneront pas beaucoup de matchs, Alain Vert va enquiller les stats et les actions spectaculaires à côté de son BFF Kevin Porter Jr.. Moins efficace qu’un Cade Cunningham, le deuxième choix de la Draft est aussi plus flashy, et on sait à quel point cela peut jouer dans la tête des votants en fin de saison. Préparez-vous, parce qu’un sacré phénomène débarque dans la Ligue, et on n’a pas fini d’entendre parler de lui.
Arthur
Cade Cunningham : criminel, maître mot à coller sur les fronts de ceux qui snobent le Cade au profit de rookies dénués de certitudes. Si Jalen Green va devoir partager le cuir avec Kevin Porter Jr. – et John Wall, dans l’optique où le placard doré reste vide -, Mister Cunningham s’apprête à évoluer sur le même backcourt que Killian Hayes qui, même s’il occupe une chouette place dans nos cœurs, n’a encore rien prouvé. C’est donc l’autoroute de la gloire pour l’enfant de l’Oklahoma, doté d’un playmaking sans réel plafond, d’une zone de confort façon bungalow, prête à s’adapter à tous les environnements. Vous n’avez plus la dalle ? Cade est la crème anglaise de votre grand-mère, une valeur sûre qui dans le pire des soirs – quand l’estomac joue à guichets fermés – assurera toujours une perf solide, rafraîchissante. On part donc sur une saison à 20 points, 6 rebonds et 8 assists de moyenne, un pronostic aussi culotté qu’à mon sens, réalisable.
Alexandre T.
Jalen Suggs : alors que tous les projos vont se poser sur Cade Cunningham et Jalen Green, je vois bien le nouveau copain de Mickey avancer dans l’ombre et surprendre tout son monde. Zappé par les Raptors, qui lui ont préféré Scottie Barnes, Suggs arrive avec l’envie de fermer des bouches et je le crois prêt à être impactant dès le jour 1 grâce à ses nombreuses qualités (leadership, défense, gestionnaire, clutch, esprit de compétition). Il est au centre du projet et personne dans le roster d’Orlando ne peut vraiment lui faire de l’ombre, ce qui devrait lui assurer un rôle de choix en attaque. Ouais, le Magic va perdre un paquet de matchs cette saison mais on a vu dans le passé que cela n’était pas rédhibitoire pour la quête du Rookie of the Year.
Clément
Cade Cunningham : 2 et 2 font 4, jaune et bleu font vert, et Cade Cunningham sera rookie de l’année. Dans cette cuvée, des gars comme Jalen Green, Evan Mobley ou encore Jalen Suggs vont avoir leur mot à dire, mais personne n’aura autant de responsabilités dans sa nouvelle équipe ni de pression sur les épaules que Cade lors de sa première saison. Son style de jeu métronomique est souvent comparé à celui de Luka Doncic, et nul doute qu’il espère atteindre son niveau si vite. Et si Jerami Grant va probablement garder l’essentiel des munitions de l’attaque de Motor City, l’ancien Cowboy d’Oklahoma State va devoir assurer à la création tout en ayant ses tickets shoots. C’est lui qui aura les clés de la Renault 5 BMW. Son leadership naturel et sa propreté balle en main lui permettront d’assurer dès sa première saison des stats de garagiste (à Motor City c’est pratique en plus lol mdr), et de placer les concurrents susnommés dans son rétro.
Paul
Jalen Green : Le duel entre Jalen Green et Cade Cunningham est dans toutes les bouches pour ce trophée. Si niveau basket, je pencherais plus pour Motor Cade, au niveau du ROY, je serais plus niveau Jalen Green. A Houston, le combo-guard aura vraiment les clés de la fusée. Tous les ballons vont passer par lui, ce sera l’option numéro un des Rockets. S’il risque d’avoir un peu de déchet, ce qui est normal pour des débuts en NBA, son côté flashy va aussi l’aider. Des gros dunks, des moves de fou, des célébrations dingues, Jalen sait aussi faire le show et pour la course au ROY, c’est parfait ! Cade sera plus cadré à Detroit. A la différence de Green, il a un style plus “efficace” et moins spectacle. En plus, chez les Pistons, avec du Jerami Grant à servir, ou du Killian Hayes également dans la création, Cade n’aura peut-être pas autant de ballons que Green. Vous l’avez compris, les grosses perfs offensives seront sans doute pour Jalen Green cette saison. Donc dans la course au ROY, où l’on cherche souvent les stats et la hype au détriment de l’efficacité, ces éléments font pencher la balance vers Jalen Green.
Corentin
Jalen Suggs : Les yeux de tous seront bien entendu rivés sur le duel Cade Cunningham – Jalen Green mais un autre Jalen va jouer les trouble-fêtes, car oui Suggs ne fera probablement pas la plus belle carrière des trois,r mais il fera la meilleure saison rookie. Pourquoi ? La situation de leurs franchise respectives tout simplement. Alors que ses concurrents directs ont été draftés dans des effectifs solides avec des stars déjà présentes (coucou KPJ et Jerami Grant) le pick 5 sera dès son premier match l’instrument principal de Jamahl Mosley et bénéficiera d’une carte bien plus blanche que ses pairs. L’impact du meneur dans sa moitié de terrain sera évident et félicité par tous et sera pour une des premières fois de l’histoire un vrai facteur pour attribuer le trophée de ROY. En plus, sa vista et sa propreté en attaque font de lui un joueur clairement en avance par rapport à son âge, le rendant unique et plus que remarquable dans cette cuvée, mettant ainsi de la lumière sur ses qualités sous-évaluées à mon goût.