Les Wizards, les Knicks et les Grizzlies sont officiellement en vacances : des adieux logiques mais, déjà, l’envie d’en découdre à nouveau
Le 03 juin 2021 à 10:40 par Giovanni Marriette
C’est comme ça mon pote, dans la vie t’as ceux qui ont le flingue et t’as ceux qui creusent. Les Sixers, les Hawks et le Jazz, eux, avaient le flingue. Une réplique absolument pas sortie de “Nos Jours Heureux” mais qui s’applique en tout cas à trois des séries de ce premier tour, avec au final un tabassage en bonne et due forme de l’équipe victorieuse. On fait le point sur les vacanciers du jeudi, non sans applaudissements, sauf pour Scott Brooks bien sûr.ce
Mon premier est une horde de soldats trop fatigués et qui a réconcilié la ville de New York avec le basket. Mon second est une joyeuse bande de colons dont on entendra très vite reparler, et mon dernier est un cirque ambulant qui a fermé son rideau de fer pour quelques mois. Mon tout ? Un tiercé de franchises en vacances depuis cette nuit après une saison éprouvante mais pas sans indications. On fait le point ? En mode rafale ? Allez, feu, tirez à volonté.
Julius Randle et son impensable saison dont la seule raison de ne pas le nommer MIP aurait été de le mentionner parmi les potentiels MVP. A toi Julius, merci pour les travaux, on n’aurait pas misé un kopek sur ta trogne mais tu nous a joliment fermé la boîte à camembert. Bradley Beal et son incroyable saison de leader, dans la course avec Stephen Curry pour être le pointeur le plus chaud de la Ligue, incroyable phrase s’il en est. Bradley tu mérites mieux, Bradley tu mérites un vrai coach, déjà. Ja Morant et sa fabuleuse saison sophomore, son play-in et ses Playoffs hors du commun, ce flow intergalactique souvent imité mais jamais égalé. Ja, oh Ja, si jeune et déjà si dominant, si tu savais comme on a hâte de te revoir. Tom Thibodeau et ses principes de vieux chnoque, mais qui collaient finalement… tellement avec ces Knicks 2021. Tommy, please, redonne-nous du vétéran 44 minutes par match pendant encore dix ans, on aime trop ce genre de bastons à l’ancienne. Russell Westbrook… mais quel malade. Russell Westbrook, ses matchs en 25/15/20 consécutifs à des matchs en 20/21/17, tu crois que c’est des dates mais en fait c’est des stats. Oh Russell, continue, ne change pas, on t’aime avec tes défauts et Dieu sait si tu en as.
Dillon Brooks, Kyle Anderson, Jonas Valanciunas, les jeunes Jaren Jackson Jr., Brandon Clarke, Desmond Bane ou Xavier Tillman, tant de visages aussi talentueux que conquérants, qui pourraient bien en surprendre plus d’un, again, la saison prochaine. Amis oursons vous nous manquez déjà. Le Madison en feu, sauf quand il se prend pour un lama, Spike Lee qui s’agite et la mère d’Obi Toppin qui chiale devant les envolées de son fils. Les hooks de Robin Lopez et les yeux contres de Daniel Gafford. Les daggers de Grayson Allen. La disparition d’Elfrid Payton, oh yeah, les attentes autour de Frank Ntilikina, les cablages à chaque ballon perdu de Russell Westbrook, à chaque three guards lineup de Scott Brooks. Les pump fakes de Jonas Valanciunas, aussi lents qu’une contre-attaque d’Olivier Giroud face à l’Allemagne en 2016.
Tout ça… tout ça va nous manquer, parce que si les Knicks, les Wizards ou les Grizzlies ont chacun pris leur volée sur ce premier tour, les raison d’espérer ou la hâte de revoir tout ce petit monde sont bien présentes. Alors, tous en chœur, un, deux, trois… Bonnes vacances et merci pour tout.