Stephen Curry et Julius Randle élus joueurs du mois : un Chef so 2016 et le nouveau maire de New York récompensés

Le 05 mai 2021 à 11:55 par Alexandre Delfau

Stephen Curry Julius Randle joueurs du mois avril 2021
Source image : NBA

Alors là, gros gros mouillage de nuque obligatoire avant d’ouvrir les yeux sur les stats du mois d’avril des deux grands gagnants du trophée de joueur du mois en NBA. Stephen Curry a fait du Stephen Curry so 2015-16 et veut montrer que l’acronyme MVP n’est pas tabou, même en étant huitième de sa Conférence. Julius Randle, lui, a tout simplement décidé de devenir franchise player et de bousculer la hiérarchie de joueur de l’année.

Les giboulés de mars avaient récompensés Nikola Jokic et James Harden, le poisson d’avril (qui n’en est pas un) honore cette fois-ci Stephen Curry et Julius Randle. On retrouve un Chef Curry aux fourneaux de nombreux banquets avec des apéritifs et des plats de résistance en tout genre. A force de switches balancés dans tous les sens et venus d’ailleurs, le meneur des Warriors s’est mis sur les bases de sa meilleure saison en carrière en termes de points et de rebonds avec respectivement 31,5 et 5,6 de moyenne dans ces deux catégories. En avril, l’autre kid from Akron a juste inscris le plus grand nombre de trois points de l’histoire sur un mois, à savoir 96 tirs réussis du parking Golden Gate et de l’île d’Alcatraz (#référencesdunejournéedetouristefrançaisenespadrillesàSanFrancisco). Petits records sympathiques également à faire valoir : 13 matchs à au moins 30 points, du jamais vu sur un mois d’avril et pour un joueur d’au moins 33 ans mais aussi le premier joueur de l’histoire à tourner sur un mois à au moins 35 points à 50/40/90. Ses moyennes avriliennes sont donc à l’image de l’immense joueur de basket qu’il est : 37,3 points à 51,8% dont 46,6% à trois points, 6,1 rebonds et 4,6 passes en 15 matchs. Vous pouvez essuyer vos lunettes avec un chiffon, un essuie-tout ou du liquide vaisselle mais vous avez bien lu, Stephen Curry a broyé littéralement la concurrence. Mais, parce qu’il y a toujours un mais, les Warriors n’ont pas été grandioses sur la période avec un 8-8, leur permettant néanmoins de remonter dans le Top 8 de la Conférence Ouest avec un bilan tout aussi équilibré de 33-33.

⭐️ Most threes ever made in a single month

⭐️ First player in NBA history to average 35 points and shoot 50-40-90 during a calendar month

⭐️ Most 30+ point games ever in the month of April

Your Western Conference Player of the Month – @StephenCurry30 pic.twitter.com/7QaskRcyYI

— Golden State Warriors (@warriors) May 4, 2021

De l’autre côté de l’Amérique, en se rapprochant de notre fuseau horaire bleu-blanc-rouge, on retrouve un Julius Randle dans la forme de sa vie. Lui aussi est sur les bases de sa meilleure saison en carrière avec 24,2 points, 10,3 rebonds et 5,9 passes de moyenne. Costaud, très costaud. Depuis le début de l’année civile, les Knicks ont pris une nouvelle dimension est c’est surtout-beaucoup-bravo grâce au nouveau maire de New York qui tourne à 27,1 points à 44% dont 42,7% du parking, 9 rebonds, 6,3 passes et 1,2 interception. Il y a deux immenses cartons à mettre en lumière au cœur de ces moyennes : 44-10-10 face aux Mavs le 16 avril et 40-11-6 face aux Hawks cinq jours plus tard. Et puisque les Knicks renaissent de leurs cendres tel un Phoenix phénix, Randle a non seulement porté son équipe vers 11 magnifiques victoires en avril mais est également devenu le premier joueur de l’histoire de la franchise à 25-5-5 à plus de 40% à trois points sur un mois. Les Knicks sont plus que jamais la belle surprise de l’année en NBA avec une solide place de quatrième à l’Est et un bilan de 37-28. Randle sirote tranquillement son cocktail, posé sur la statue de la Liberté, en attendant de confirmer en Playoffs l’ailier-fort dévastateur qu’il est devenu.

Julius Randle (April 2021) is the first @nyknicks player with 25 PPG, 5 RPG, 5 APG, and 40% or higher on three-point attempts in a calendar month (@EliasSports ). https://t.co/8mVKlBmr7A

— NY_KnicksPR (@NY_KnicksPR) May 4, 2021

Intéressant de voir ces deux monstres titrés par le terme “meilleur joueur” à quelques jours de la fin de la régulière, qui aura certes les Playoffs comme préoccupation principale, mais aussi le titre de meilleur joueur de la saison, auxquelles ils postulent bien évidemment. “Mais à la fin, il n’en restera qu’un” comme diraient Denis Brogniart ou Booba (ce dernier y ayant ajouté “Morray”).

Source texte : NBA