Zion Williamson a bouffé du Loup : 37 points à 14/17 au tir, quand la bête est lancée mieux vaut prier ou s’écarter
Le 02 mai 2021 à 07:18 par Giovanni Marriette
Gros duel cette nuit entre les Pelicans et les Wolves, entres deux franchises aux objectifs différents mais possédant chacune en son sein des joueurs capables de lâcher de la grosse perf. Nouveau gros match de Minnesota, passé à deux doigts et une faute de Towns de la victoire, mais cette nuit un homme avait décidé de débarrasser la table, si on peut appeler ça un homme.
La boxscore de ce drôle de duel entre un Pelican et un Loup c’est juste ici
On dit ça avec respect hein, mais disons que quand Zion Williamson a sorti le biceps pour la photo durant la prolongation, notre écran s’est carrément fissuré en voyant le morceau de viande veineux se contracter. Avant cela ? On avait eu droit à 50 minutes de basket champagne, ou plutôt Champomy si l’on prend en compte le classement actuel des deux équipes mais ne vous y trompez pas, car depuis quelques semaines les Loups se sont remis la tête à l’endroit alors que Stan Van Gundy peut toujours compter sur son Iron Zion man pour casser des briques à mains nues plutôt que d’en envoyer. Les briques ? Cette nuit le duo maléfique Brandon Ingram / D’Angelo Russell s’est chargé de les balancer, l’ailier de NOLA terminant la rencontre à 4/17 au tir alors que le meneur remplaçant des Wolves – ça lui va bien – se fendait pour sa part de quelques caviars mais surtout d’un chiasseux 1/12 du parking. Fort heureusement Karl-Anthony Towns dominait de toute sa puissance dessous, scorait aussi de loin malgré quelques tirs forcés et c’est dommage, alors que le first pick Anthony Edwards ne goutait que très peu au retour un peu plus tôt de LaMelo Ball en envoyant pour sa part une nouvelle grosse perf avec 29 points, 9 rebonds, 6 passes, et un rôle un peu foufou mais grandissant de leader d’attaque de son équipe. Big up également à la très bonne rentrée de Naz Reid, toujours aussi solide et… adroit de loin, alors que Ricky Rubio jouait les chefs défensifs et que Juancho Hernangomez se tapait une belle baston avec son frangin (14/3/2 pour le sniper, 12/12 pour le bourrin bêbête).
Un match de séries, équilibré tout du long, et qui trouvera sa conclusion après cinq minutes supplémentaires, cinq minutes marquées notamment par la sixième faute de Karl-Anthony Towns. La sortie du point d’ancrage offensif et défensif des Wolves sera la goutte de trop qui fait déborder le… Zion, car une fois le gros chat out le mammouth terminera son festin dans le plus grand des calmes, un de plus dans son incroyable saison sophomore. Zion Williamson ce soir ? Festin n’est pas un assez grand mot. Monté en pression crescendo, la bête terminera sa rencontre avec 36 points, 9 rebonds et 8 passes, à 14/17 au tir car quand il passe l’épaule ta vie est finie et tous tes rêves se brisent, un Zion bien aidé par l’adresse incroyable de… Lonzo Ball. Lui aussi motivé par l’idée de voir son patronyme à l’honneur cette nuit, Lonzito enverra au final l’un de ses plus gros matchs en carrière avec 33 points, 11 rebonds, 8 passes et 3 steals, avec un 8/17 curryesque du parking. Seul bémol, Lonzo aurait hurlé en fin de match “i’m the Rookie Of the Year” mais on évitera de juger, probablement que l’excitation de la victoire explique cette drôle de sortie (c’est faux hein, pour les mal réveillés).
Au final une victoire arrachée en overtime et qui laisse un peu d’espoir aux Pels en vue d’un éventuel play-in, surtout après la défaite des Spurs la veille face aux Tatums de Boston. Des Wolves méritants et qui méritent aussi… leur défaite (tanking, toussa), des Pelicans qui ont le droit d’y croire encore, et quelques jeunes cracks qui grandissent à vitesse grand V. Une bien belle soirée en somme, sauf si vous croyez encore au projet D-Lo dans le Minnesota.