Ça ne rigole pas du tout à Atlanta : gestion virile des Bucks dans le money time, sans Trae Young, c’est du so-lide
Le 26 avr. 2021 à 05:08 par Alexandre Taupin
Choc du top 5 de l’Est avec la venue des Bucks sur le terrain des Hawks. Un match, sur le papier, déséquilibré du fait des nombreuses absences côté Atlanta mais les hommes de Géorgie ont montré qu’ils avaient assez de cœur pour faire face. On vous raconte tout ça en détail.
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L’infirmerie ne désemplit pas pour Nate McMillan et cette nuit, il a encore fallu se passer de Trae Young, Cam Reddish, DeAndre Hunter, Tony Snell ou encore Kris Dunn. Pourtant sur le terrain, pas de faillite majeure à signaler. Milwaukee est devant une bonne partie du match mais la qualité du jeu est assez bof à cause de possessions décousues, de pertes de balle évitables ou encore du concours de briques que semblent se livrer les deux teams. Les Bucks ne sont pas flamboyants mais on ne les sent pas trop inquiétés pour autant. Atlanta reste dans le match grâce au duo Huerter-Bogdanovic mais cela manque cruellement d’agressivité (ou de coups de sifflet) pour espérer mieux. Petit chiffre pour illustrer ce constat : ZÉRO lancer-franc à la pause pour la bande à John Collins. Le retour des vestiaires offre un meilleur visage aux locaux mais Giannis et ses lieutenants tiennent bon. Les commentateurs annoncent la couleur : si Atlanta reste en vie jusqu’au money time, la fin de match pourrait devenir totalement folle. La prédiction est sur le point de se vérifier. Fin de match de patrons, money time de feu, peu importe l’expression que vous voulez utiliser tant que vous mentionnez Lou Williams et Bogdan Bogdanovic dedans. Le Serbe était déjà bien chaud (32 points, à 57% au tir et 56% des Yvelines !) mais il s’est trouvé un petit camarade de jeu pour se lancer dans un Horse de folie sur les douze dernières minutes. 41-26 sur le quart-temps dont vingt-sept points rien que pour le duo ! La pluie de 3-points qu’ils font tomber sur la tête des Bucks transforme vite la fin de match en carnage. Lou Williams, à côté de ses pompes pendant trois actes, redevient cette allumette humaine qui nous fait tant kiffer pour planter l’intégralité de ses quinze points au moment qui compte le plus. Une victoire avec les tripes, à l’orgueil, et donc un succès mérité.
Les fans d’Astérix nous pardonneront la référence mais le ciel est tombé sur la tête de Giannis et de ses copains qui n’ont pu que constater les dégâts. Leur match en lui-même n’était déjà pas si rassurant mais ils ont totalement bazardé le money time. On peut toujours dire qu’il y avait deux mecs dans la zone en face et ça peut arriver, bien sûr. Mais dans ce cas-là, comment se fait-il que les Hawks puissent trouver Bogdanovic tout seul à 3 points sur une simple remontée de balle sans système ni le moindre écran alors qu’on est dans un moment crucial ? Il faut être sérieux cinq minutes à un moment. À part P.J Tucker, le gros des forces était là ce soir et c’est une défaite qui fait un peu tâche même si on n’oublie pas le back-to-back de la veille, pourtant remporté facilement. Le Freak a fait ses gros chiffres habituels (31 points, 14 rebonds, à 11/17 au tir) mais les Bucks n’ont jamais réussi à vraiment créer un écart qui aurait détruit les espoirs des locaux. Ils l’ont payé ensuite.
Atlanta s’est arraché et ils ont finalement retourné les Bucks. Malgré les absents, ces Hawks continuent de montrer qu’ils ne lâchent rien et qu’il faut compter avec eux jusqu’à la dernière seconde. Ils recollent à nouveau à la quatrième place mais reste derrière les Knicks à cause du tie-breaker. Rendez-vous dès demain pour un déplacement chez les Pistons.