De’Aaron Fox a carbonisé les Warriors : 44 points à 16/22, facile quand ton défenseur direct est le sosie officiel d’Yvette Horner

Le 26 mars 2021 à 05:42 par Giovanni Marriette

De'Aaron Fox 26 mars 2021
Source image : YouTube

Ce Kings-Warriors était un dessert parfait pour une nuit démarrée trèèèèès tôt hier soir. Dès le premier quart nous fûmes servis, et l’emploi du passé simple dès l’introduction de ce récap est une preuve résume à lui seul le WTF offensif de ce derby californien. 

La boxscore toute mignonne, c’est par ici !

Pas facile pour les Warriors de jouer au basket quand Stephen Curry et Draymond Green manquent à l’appel, et d’autant plus quand, en face, le backcourt De’Aaron Fox / Tyrese Haliburton est aussi… possédé. 14 points pour le jeune crackito rookie dès le premier quart, masterclass d’Andrew Wiggins pour lui répondre, mais dans le deuxième acte De’Aaron Fox se met en route et plante… 19 pions. 72-61 Kings à la mi-temps, on est sur les bases offensives habituelles entre les deux franchises, et la deuxième mi-temps va très vite nous le confirmer.

Côté Warriors les soldats Juan Toscano-Anderson, Jordan Poole ou Nico Mannion font le taf mais ce dernier connait également une soirée bien compliquée en défense car le héros de la deuxième mi-temps se nomme bel et bien De’Aaron Fox, le renardeau des Kings entrant dans une zone de type Jul en continuant à rentrer absolument tous ses tirs. Sous le cercle Richaun Holmes s’éclate, les Kings ne dédicacent pas du tout chaque panier au partant Nemanja Bjelica et De’Aaron Fox empile, empile et empile encore. Au final ? 44 points à 13/16 au tir et 9/10 aux lancers, 7 passes et 3 steals, un record en carrière au scoring et une nouvelle preuve s’il en est de l’erreur de la NBA de ne pas avoir fait de lui un All-Star cette année. Un festival, une fin de match presque gênante pour le pauvre meneur italien, aussi frêle que dépassé, aussi roux que dominé. Une victoire facile pour les Rois de Sacto, une troisième de suite et la cinquième en six matchs, série positive en cours qui perpétue l’espoir des Kings de voir le play-in tournament cette année, à défaut de retrouver les Playoffs pour la première fois depuis l’investiture de Louis XIV.

141-119 au final, et une victoire rafraichissante pour des Kings toujours capables du pire comme du meilleur. ce soir c’était le meilleur, bien aidés par la faiblesse de l’adversaire il est vrai, mais prenons donc ce qu’il y a à prendre sans se gêner. Ce qui est fait n’est plus à faire, c’est mon papy Fernand qui disait toujours ça.