Gary Payton II désigné meilleur défenseur de l’année en G League : le Glove 2.0 a de qui tenir
Le 20 mars 2021 à 15:42 par Benoît Carlier
2 et 2 font 4, le soleil se lève à l’Est, le jaune et le bleu font du vert, Gary Payton est élu meilleur défenseur de l’année. Dans la plus pure tradition familiale, Gary Payton II est reparti de la bulle de G League avec le trophée de DPOY sous le bras. Maintenant, l’objectif sera de réitérer la performance en NBA dès qu’il en aura l’occasion.
Non-drafté à l’issue de son parcours universitaire au Salt Lake Community College, puis à Oregon State (comme Papa) en 2016, Gary Payton II a déjà 61 matchs NBA dans les jambes. Mais pour l’instant, le meneur (comme Papa) a du mal à s’imposer au plus haut niveau international. Bien déterminé à montrer qu’il mérite sa place dans l’Association et probablement poussé par le paternel lors des réunions de famille, GP2 est arrivé en Floride dans l’idée de tout casser avec les Raptors 905 dans la bulle de G League. Et si les Canadiens sont sortis en demi-finale, éliminés par les Delaware Blue Coats, le fiston a rendu fier son entourage en décrochant le DPOY dans l’antichambre de la NBA. Meilleur intercepteur avec 2,5 vols de ballons par match, il a fait honneur au surnom de son père appelé The Glove en référence à sa défense oppressante sur l’homme.
Passé par Milwaukee, les Lakers et Washington en NBA, Gary Payton II n’a pas encore réussi à creuser son trou dans la Grande Ligue jusqu’à maintenant. A 28 ans, il espère toujours taper dans l’oeil d’un GM afin d’y signer un contrat longue durée. De retour de la bulle de G League, il sera même éligible pour rejoindre une franchise avant la fin de la saison dans le cas où un candidat au titre chercherait un complément défensif dans son backcourt. Il devra sûrement attendre que la trade deadline soit passée mais ensuite, il a de sacrés arguments à faire valoir pour rejoindre un contender dans le cadre d’un petit contrat afin de montrer une nouvelle fois ce qu’il vaut. En plus de ses fondamentaux défensifs innées, il a aussi toute une palette offensive à proposer. Lors de sa meilleure saison en G League, l’année dernière, il tournait à 20,2 points, 9,1 rebonds, 5,9 passes, 3 interceptions et 1 contre de moyenne.
Le chemin est encore long pour tenter d’obtenir ne serait-ce que la moitié du palmarès du daron champion avec le Heat en 2006, mais GP2 n’est qu’au milieu de sa carrière et il a quand même sacrés arguments à proposer. On peut aussi compter sur Gary Payton Sr. pour défendre ses intérêts et passer quelques coups de fil dans la Ligue pour lui ouvrir quelques portes.
Source texte : G League