Le calendrier des Knicks va se corser en deuxième partie de saison : gros défi à venir, la belle campagne new-yorkaise peut-elle tenir ?
Le 15 mars 2021 à 16:59 par Nicolas Meichel
Grosse surprise de la campagne 2020-21, les Knicks ont terminé la première partie de la saison régulière avec un bilan positif et un spot dans le Top 5 de la Conférence Est. Un scénario inespéré quand on sait d’où ils viennent, mais le plus dur reste à venir pour la franchise de New York.
L’impact du nouveau coach Tom Thibodeau, la saison calibre All-Star de Julius Randle, les grosses perfs du rookie Immanuel Quickley, la belle progression de R.J. Barrett… clairement, la première partie de saison des Knicks est à ranger au rayon des belles histoires. Car si on aime se moquer d’eux et qu’ils font partie depuis longtemps des punching-balls les plus en vogue de la NBA, les Knicks sont également l’une de ces franchises qu’on a envie de revoir au top, ou au moins dans la catégorie “équipes respectables”. Parce que New York, parce que le Madison Square Garden, parce que Spike Lee, parce que tout ça quoi. Alors oui, on est heureux quand on regarde le classement et qu’on s’aperçoit que les Knicks sont potentiellement en Playoffs. Et surtout, on en profite car ce sentiment pourrait vite s’envoler. On n’est pas là pour gâcher le bonheur des fans de New York, qui méritent bien un peu de répit après tant d’années de souffrance. On n’est pas là pour jouer les trouble-fêtes alors que les Knicks revoient enfin la lumière du jour. Mais il faut aussi savoir être réaliste et se rappeler que les hommes de Thibs ont profité d’un calendrier très abordable en première partie de saison, et que ce calendrier va bien se compliquer dans les semaines à venir.
Dès ce soir, les Knicks ont un rendez-vous avec leur voisin new-yorkais de Brooklyn, quelques jours seulement après avoir pris une taule du côté de Milwaukee suite à la trêve du All-Star Weekend. On souhaite bonne chance aux copains de Frank Ntilikina parce que les Nets tournent à plein régime en ce moment, tout ça sans Kevin Durant. D’une manière plus globale, il faut savoir que les Knicks possèdent le septième calendrier le plus compliqué de la NBA pour la deuxième partie de saison si l’on en croit le site Tankathon. 33 matchs à jouer, 18 à la maison et 15 sur la route, un pourcentage moyen de victoire de 51,5% pour les adversaires, voilà un sacré challenge. Et pour info, parmi les six premiers, il n’y a qu’une seule équipe de la Conférence Est, à savoir Orlando, qui est aujourd’hui avant-dernier au classement. En d’autres termes, dans la course aux Playoffs, on peut dire que les Knicks ont le programme le plus corsé de l’Est. Vous voulez un aperçu ? Sixers deux fois, Nets deux fois, Lakers deux fois, Suns deux fois, et avec ça vous rajoutez des confrontations contre les Bucks, les Celtics (deux fois également), les Mavericks (deux fois), le Heat, les Nuggets ou encore les Clippers. On parle là de la moitié du calendrier restant, quand on vous dit qu’il se complique ce n’est pas une blague. Et dans une conférence qui se tient dans un mouchoir de poche de la place 4 à 11, une mauvaise série peut coûter cher. New York est aujourd’hui septième de l’Est avec 20 victoires pour 19 défaites, et ne possède que deux matchs d’avance sur le dixième (dernier qualifié pour le play-in tournament on le rappelle) – à savoir Chicago (17-20) – et trois sur le onzième, qui est Toronto (17-22).
Programme chargé donc pour les Knicks, et il faudra surveiller la franchise new-yorkaise à la trade deadline, car elle pourrait tenter de s’armer un peu plus pour affronter cette grosse deuxième partie de saison et tenter de décrocher sa place en Playoffs. Bon courage les gars.
Source texte : Tankathon