Cleveland a retrouvé la route de Sexland : les Sixers s’y sont perdus, et si le nom est sexy… l’issue leur fut fatale

Le 28 févr. 2021 à 04:30 par Giovanni Marriette

apéro Cavs 24 janvier 2021
Source image : TrashTalk

La vie ça tient à rien. Un vieux coach dont le message ne passe pas, un Tobias Harris sur le flanc, des jeunes en confiance, un duo de All-Stars trop esseulé, un Shaqtin McGee, un rookie qui régale. Ce soir ce sont bien les Cavs en mode darling qui ont disposé du leader de la Conférence Est, qui a d’ailleurs bien failli ne plus être le leader de la Conférence Est ce matin. On vous a dit, la vie ça ne tient à rien.

Souvenez-vous, c’était finalement il n’y a pas si longtemps que ça. Chaque match de Cleveland était une occasion de plus de monter dans le wagon Cavs, et la jeune troupe de J.B. Bickerstaff voguait même dans les hauteurs de l’Est. Coillin Sexton était phénoménal, Darius Garland lui emboitait le pas, Isaac Okoro était un roc qu’il était difficile de bouger dès son premier match en NBA et on attendait de savoir comment l’étrange Kevin Porter Jr. allait pouvoir se greffer à tout ça. Bref ça gagnait, et c’était plutôt cool pour une franchise habituée aux vannes et au brouillard depuis le deuxième départ de LeBron James en 2018. Puis le plus froid de l’hiver est arrivé, Andre Drummond s’est mis à taper des HORSE en plein match, Collin Sexton a perdu un peu de sa flamme All-Star, Jarrett Allen a débarqué dans l’Ohio, ça c’est cool, mais les défaites se sont enchainées et les Cavs étaient déjà de retour dans le quartier qu’ils fréquentent le plus souvent : le quatorzième arrondissement de l’Est, juste entre Detroit et Orlando.

Cette nuit ? Après une trop moche série de défaites (10) déjà stoppée cette semaine face à Houston et Atlanta, les Cavs ont une nouvelle fois montré la meilleure version d’eux-mêmes, face à des Sixerss essoufflés avant la coupure, des Sixers disposant de trop peu de solutions en l’absence de Tobias Harris et trop dépendants de leur bête de pivot Joel Embiid, auteur cette nuit d’une fiche à 42/13/6 et tombé les armes à la main en fin de match quand les gamins de Cleveland, eux, assuraient comme des darons dans le money time. Une prolongation aura néanmoins été utile, et globalement la fin de match aura prouvé deux choses : 1) petit Okoro est déjà grand et son match fut de toute beauté des deux côtés du terrain et 2) comment Collin Sexton et Darius Garland peuvent-ils marcher confortablement avec un aussi gros paquet entre les cuisses ? Ici on essaie de dire poliment que les deux arrières de Cleveland ont une paire de couillasses énorme, et ici on fait donc clairement partie du fanclub des Cavs quand tout le monde participe aussi gaiement, de Sexland à Okoro donc, mais aussi de Jarrett Allen à Damyean Dotson, le tout sans Cedi Osman, sans Taurean Prince, sans Larry Nance Jr. et sans Kevin Love, toujours affilié au service administratif de la franchise et absent des parquets depuis l’Antiquité environ.

Au final ? La troisième win de suite pour les Cavs, tout de même, qui se verront offrir sur un plateau l’occasion d’atteindre le All-Star break sur une belle streak puisqu’ils se déplaceront à Houston avant de recevoir les Pacers la semaine prochaine. Chiche on fait 2/2 ?

stats Cavs Sixers 28 février 2021


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