Les Bucks n’en finissent plus de perdre : quatre défaites de suite en régulière, une première depuis l’arrivée de Budenholzer
Le 17 févr. 2021 à 06:44 par Giovanni Marriette
Les Suns, le Jazz, le Thunder, et donc les Raptors. A une série de cinq victoires pour attaquer février vient donc de se greffer une autre série beaucoup moins gol-ri. Gros big-up à des Dinos sérieux hein, on y reviendra, mais côté Milwaukee ça patauge, et pour l’instant les Bucks n’offrent en rien les garanties d’un candidat affirmé au titre. On est comme ça, à 6h34 du matin, on lâche de la grosse conclusion hâtive.
Première information à prendre en compte, vous en faites ce que vous voulez, mais les Bucks sont désormais à 1-4 sans Jrue Holiday. 15-8 avec, 1-4 sans, put un peu de respect sur his name et son importance dans une équipe de basket, une fois de plus. Cette nuit ? Les Bucks ont une fois de plus atteint leurs limites, celle d’une équipe qui se repose, et c’est très logique, sur son merveilleux franchise player, mais qui se repose… un peu trop sur lui. Oui le système offensif de Mike Budenholzer qui permet par-ci par-là à des mecs comme Donte DiVincenzo ou Pat Connaughton de se transformer parfois en Klay Thompson, mais le manque d’un patron à la mène se fait lâchement ressentir quand Jrue Holiday n’est pas là. Plus de Bledsoe, plus de George Hill, plus de Brogdon, et un D.J. Augustin à 15 minutes comme seul meneur de métier, l’occasion de reparler des skills défensifs de ce gentil Bryn Forbes, voilà c’est fait. A l’arrivée Giannis s’éclate (34/10/8/5/2 encore) mais la défense des Bucks prend l’eau, là où ce secteur du jeu était “joueur” mais “solide” depuis quelques saisons. 125 points encaissés face aux Suns, puis 129 face au Jazz, 114 contre OKC et donc 124 cette nuit contre les Raptors, beaucoup trop pour une équipe qui compte sur Bobby Portis pour être sa deuxième arme offensive. Khris Middleton t’es visé, toi qui pose à peu près les mêmes stats que la saison passée mais dont on a bizarrement du mal à tamponner All-Star sur ton niveau actuel. Pas le feu au lac hein, mais une série de quatre défaites tout de même, la première de l’ère Bucksdenholzer en saison régulière, et la première série de quatre défaites tout court depuis… les Raptors, lors d’une difficile série de Playoffs en 2019 terminée en gentleman sweep.
Mais honneur aussi aux vainqueurs du jour, quand même. Des Raptors qui se retrouvent peu à peu, s’appuyant sur un backcourt du feu de dieu depuis quelques semaines. Kyle Lowry tout d’abord, c’mon All-Star, intraitable cette nuit avant de sortir à cause d’une alerte cheville que l’on suivra avec attention dans les prochaines heures, puis Fred VanVleet, encore auteur d’un match énorme ce soir des deux côtés du terrain. Pascal Siakam enfin agressif, OG Anunoby qui continue sa mue, Norman Powell et Chris Boucher en facteur X et let’s go, juste assez pour disposer d’une équipe friable dans sa moitié de terrain et confirmer sa lente remise en route. Un niveau actuel plus adequat avec ce que l’on attend du squad de Nick Nurse et qu’il faudra garder dans les dix prochains jours puisque rien n’est facile dans la vie et le calendrier de Tamponto Bay nous annonce un rematch à Milwaukee dès demain et une double-confrontation avec les Sixers dans la foulée.
Réaction attendue pour les Bucks, confirmation espérée pour les Dinos. La NBA c’est une histoire de dynamique, alors rendez-vous dans une dizaine de jours pour voir qui aura pris le meilleur virage ?