Les Celtics ont passé une sale soirée face aux Lakers : c’est quoi le pire ? Le mollet de Marcus Smart ou l’adresse de Kemba Walker ?
Le 31 janv. 2021 à 05:57 par Giovanni Marriette
Celtics-Lakers, cette bonne vieille affiche à renvoyer ton vieil oncle à quelques beaux souvenirs. Véritable colonne vertébrale de la NBA dans les années 80 et même bien plus que ça, puis de nouveau en haut de l’affiche grâce au duel Kobe Bryant / Paul Pierce il y a une dizaine d’années, le classique de la Grande Ligue est de nouveau sexy et le match de la nuit l’a confirmé. Pas de basket champagne en mode All-Star Game mais un vrai choc, avec son lot de dramas et d’intensité.
Bon gros classique donc, et un classique qui aura tenu toutes ses promesses. Amateurs de Wizards-Nets qui se termine à 170-155 passez votre chemin, car cette nuit ça a défendu. ca a défendu fort, avec de chaque côté des mecs réputés pour ne pas trop aimer se laisser marcher sur les groles, et avec de chaque côté des mecs… tellement fort que ça a quand même sacrément bien joué au basket. Anthony Davis pour commencer, heureux comme un coq en pâte dans la air raquette de Boston, et qui lâchera une première mi-temps aux airs de mixtape pendant que LeBron James prenait des photos. Côté C’s le duo Jaylen Brown / Jayson Tatum confirme tout le bien qu’on en pense et on est donc sur le genre de match bien équilibré et donc inversement proportionnel à notre repas du soir, une fois encore irrespectueux envers les légumes. Légumes, légumes verts, maillots verts, et revoilà Boston qui se réveille encore plus fort que ce genre de transition. Jaylen Brown score les sept premiers points du troisième quart, Tatum et Daniel Theis embrayent, et après un dernier run en fin de période l’avance des C’s est de sept points, juste assez pour nous intimer l’ordre de ne pas bouger du canapé dans la demi-heure qui suit. Et sinon, Kemba Walker ? N’hésitez pas à nous sonner si vous le croisez.
Puis la stupeur.
Stupeur quand Marcus Smart s’écroule sur un appui qui ne laisse alors guère de doutes à la vue du ralenti… Ca pue le tendon d’Achille, on commence à connaitre la chanson. Fort heureusement les nouvelles via Adrian Wojnarowski seront rapides et rassurantes, celui qui a donc des sources au Ministère de la Santé nous apprenant que le bobo se situerait plutôt au niveau du mollet. On espère alors un petit claquage du dimanche mais pas plus, et on repart donc vers un money time qui s’annonce priceless, surtout quand on voit comment LeBron James retrouve sa vista de loin, surtout quand on voit à quel point “footwork” est le deuxième prénom de Jayson Tatum. 81 partout, puis 83 partout, puis 85 partout, puis LeBron James qui envoie deux bombes consécutives du parking, puis… Tatum qui refuse de courber l’échine, faisant recoller les C’s à un tout petit point à 30 secondes de la fin. Ballon Anthony Davis, securise the bag comme ils disent, mais Semi Ojeleye défend dur et Kemba Walker valide sa seule action positive de la soirée en piquant le ballon dans les mains de l’intérieur poilu des yeux. Pas de temps-mort, Kemba dévale la piste et prend ses responsabilitélols, rate son tir, et Daniel Theis échoue également au rebond offensif. Victoire 96-95 des Lakers non sans avoir suffoqué quelques secondes sur cette dernière possession, et on pense ici comme ailleurs très fort à Jayson Tatum qui attend toujours le ballon à 45 degrés, et qui a eu tout le temps du coup de mater la boxscore et le 1/12 de son meneur de jeu.
Cinquième défaite en sept matchs pour des Celtics qui n’en finissent plus de se chercher malgré le talent de leurs deux jeunes pépites, alors que les Lakers repartent de l’avant après deux défaites face aux deux meilleures équipes de l’Est : les Sixers et les Pistons. Le mot de la fin ? Finger crossed pour Marcus Smart, et vivement son retour pour faire de Kemba Walker un lieutenant de luxe en sortie de banc. On exagère hein, mais il nous a un peu saoulé le petit.