DeMarcus Cousins et les Rockets en avaient ras la casquette de James Harden : libérés, délivrés, ils ne lui parleront plus jamais

Le 14 janv. 2021 à 16:14 par Alexandre Taupin

DeMarcus Cousins Houston Rockets 14 janvier 2021
Source image : TrashTalk

DeMarcus Cousins a emboîté le pas à John Wall au moment d’évoquer James Harden. “Irrespectueux”, “injuste”, le MVP s’était vraiment mis tout le monde à dos du côté de Houston. Le signe que la coupe était vraiment pleine ? 

Transféré en fin de soirée dans un blockbuster trade en direction de Brooklyn, James Harden avait vraiment fait tout son possible pour forcer la main à ses dirigeants. Non content d’avoir séché la reprise pour des “séances” à Vegas, la star s’était finalement présenté avec plusieurs kilos en trop et un body language aussi charismatique que Bob l’éponge. Sa première flambée de la saison avait redonné l’espoir à sa direction et les premiers pas de son duo avec John Wall aurait pu l’inciter à rester, il n’en fut finalement rien. Au sortir d’une double fessée contre les Lakers, la barbe avait opté pour la stratégie coup de poing en attaquant publiquement le niveau de son équipe et par conséquent, de ses coéquipiers. C’était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase et la direction a rapidement su à quoi s’en tenir. Déjà sous tension, le vestiaire n’aurait jamais pu tenir après de telles déclarations et ses coéquipiers commençaient déjà à lui répondre par presse interposée. Au micro d’ESPN, DeMarcus Cousins avait notamment taclé les deux pieds décollés.

“De toute évidence, c’est irrespectueux, mais chacun a le droit d’avoir son opinion. Nous avons aussi notre manière de penser par rapport à certaines de ces actions.” […]

“Rien que son arrivée au camp d’entraînement, se pointer comme il l’a fait, ses frasques en dehors du terrain, le manque de respect a commencé bien avant jeudi soir [et son interview, ndlr.]. Ce n’est pas quelque chose qui est apparu soudainement d’un coup mais comme je l’ai dit, c’est la partie sombre de ce business.” […]

“Pour moi, c’est juste la façon de gérer son business. Il peut penser ce qu’il veut de la franchise ou de sa propre situation, mais les quatorze autres gars dans le vestiaire ne lui ont rien fait. Pour nous, être la cible de commentaires si irrespectueux et de ses frasques, c’est injuste.”

Pour info, ces déclarations datent… d’avant le transfert d’Harden. Si le trade ne s’était pas fait, on n’aurait pas aimé être la barbe au moment de reprendre l’entraînement. Pas un hasard si Ramesse était absent hier, le joueur et la franchise estimant que la meilleure chose à faire était de ne pas participer à la séance. Selon les renseignements d’ESPN, plusieurs membres de l’organisation n’avaient pas du tout apprécié ces critiques ouvertes, surtout venant d’un joueur si peu apte à montrer l’exemple. Avec les retours de flamme de John Wall et DMC auprès des médias, le coach Rafael Stone et les dirigeants n’avaient donc plus le choix : il fallait trader James Harden au plus vite et au plus offrant. L’offre de Brooklyn est arrivée et le drama a pu prendre fin. On attend avec impatience les retrouvailles maintenant avec le match Rockets – Nets qui va être scruté de très près. Spoiler alert : ce sera pour le 3 mars prochain, si tout se passe bien. D’ici là, ses anciens coéquipiers auront eu le temps de nous dévoiler la plupart de ses “incartades” non connues à ce jour. À vous les paris : une séance vidéo au strip-club, un horse à Vegas ou encore le déjà célèbre stepback au masque en lieu fermé. Un move qu’il partage déjà avec son nouveau coéquipier Kyrie Irving. En attendant, DeMarcus Cousins commence déjà à dézinguer tous ceux qui portent la barbe un peu longue. La preuve que Markieff Morris est une victime collatérale ? Affaire à suivre.

DeMarcus Cousins s’est lâché sur James Harden et cela montre tout l’amour que ressentait le vestiaire envers sa star déchue. Irrespectueux envers ses coéquipiers, incapable de se remettre en cause, la barbe enchaînait les cagades aussi vite que les strip-clubs et ça lui a finalement permis de pousser à bout sa franchise. Un départ bien crade qui entachera son héritage à Houston.