La course aux étoiles : 15 joueurs potentiellement All-Star pour la première fois en 2021, qui va changer de statut cette saison ?
Le 22 déc. 2020 à 15:12 par Nicolas Meichel
Dans une carrière NBA, intégrer le clan des All-Stars est toujours un sacré accomplissement pour un joueur. C’est en quelque sorte une validation, une récompense qui prouve que vous faites partie des meilleurs basketteurs du monde. Et si le flou règne toujours par rapport au format du All-Star Weekend 2021, on a une bonne idée des mecs qui pourraient atteindre les étoiles cette saison.
Jamal Murray (Nuggets)
Il fallait qu’on commence par le meneur des Nuggets. Car si on a tous en tête ses incroyables exploits de la bulle, Jamal Murray n’a toujours pas participé au All-Star Game depuis le début de sa carrière NBA. On imagine que ce n’est plus qu’une question de temps. Si Murray confirme le pas de géant qu’il a fait chez Mickey et que les Nuggets sont dans le haut du tableau à l’Ouest, il intégrera vite le clan des All-Stars en compagnie de son copain Nikola Jokic, même si la concurrence à l’Ouest est toujours très forte sur les lignes arrières. Reste à voir si le Canadien peut vraiment rester sur son petit nuage.
Zion Williamson (Pelicans)
Impossible de ne pas mettre Zion Williamson dans cette liste. Dès sa saison rookie, Zion a montré à quel point il pouvait faire du sale en NBA, et ce malgré une condition physique pas tip top et un grand nombre de matchs ratés. Avec quelques kilos en moins, le phénomène est aujourd’hui prêt pour sa saison sophomore, où il aura à cœur d’emmener les Pelicans vers les Playoffs. Avec la hype qui l’accompagne et tous ses highlights qui domineront les Top Ten jour après jour, Zion a de bonnes chances d’obtenir très vite le statut de All-Star, à condition évidemment qu’il ne rate pas un match sur deux.
Jaylen Brown (Celtics)
Il n’est pas passé très loin en 2020, est-ce que 2021 peut être la bonne année pour Jaylen Brown ? Après le gros step de la saison dernière dans l’ombre de Jayson Tatum, Jaylen est tout à fait capable d’intégrer une nouvelle fois la discussion pour éventuellement décrocher son ticket. Auteur d’une saison à plus de 20 points et 6 rebonds l’an passé, l’extérieur de 24 ans va continuer à progresser et avec le départ de Gordon Hayward ainsi que les bobos de Kemba Walker, il devrait avoir encore plus de responsabilités à Boston. Les Celtics auront besoin de Jaylen, à lui de répondre au challenge.
Spencer Dinwiddie / Caris LeVert (Nets)
Qui va step-up derrière Kevin Durant et Kyrie Irving pour être la troisième star des Nets ? On aimerait répondre Timothé Luwawu-Cabarrot mais ça va surtout se jouer entre Spencer Dinwiddie et Caris LeVert. Deux joueurs talentueux, deux joueurs capables de cartonner, notamment en l’absence de KD ou/et Kyrie, qui seront forcément un peu ménagés par le coach Steve Nash. Alors évidemment, il ne faut pas s’attendre à voir Spencer ET Caris devenir All-Stars en 2021, ça sera peut-être l’un des deux, voire même aucun car ils seront forcément dans l’ombre de Durant et Irving avec moins de responsabilités qu’avant. Mais si l’un d’entre eux parvient à s’imposer véritablement comme le troisième lascar et que Brooklyn cartonne en saison régulière, une sélection All-Star n’est pas à exclure.
Zach LaVine (Bulls)
Les deux objectifs de Zach LaVine aujourd’hui ? Participer aux Playoffs avec les Bulls et devenir All-Star. Depuis son arrivée à Chicago, Zach enchaîne les cartons offensifs en attaque, mais le plus souvent dans des défaites. Cependant, le talent est là, le sens du spectacle également, et il suffirait de voir des Bulls un peu plus performants pour qu’il ait une vraie opportunité de toucher les étoiles. Bien entendu, LaVine a son rôle à jouer pour emmener Chicago plus haut, mais on se dit qu’avec un vrai coach sur le banc, ses chances d’atteindre les objectifs fixés sont désormais bien plus élevées.
Shai Gilgeous-Alexander (Thunder)
Auteur d’une belle campagne sophomore lors de sa première année à Oklahoma City aux côtés de Chris Paul, Shai Gilgeous-Alexander a du talent plein les mains et est au cœur du projet de reconstruction de Sam Presti. Aligné avec quatre picks de Draft sur le terrain, SGA va avoir les clés du camion et ça pourrait se traduire par des stats en hausse. Maintenant, c’est toujours difficile pour un jeune joueur d’être la première cible des défenses adverses, et puis Shai va probablement pas mal goûter aux défaites cette saison. Mais il est sur la voie.
Fred VanVleet (Raptors)
Agent libre durant l’intersaison, Fred VanVleet a prolongé l’aventure avec les Raptors et va tenter de poursuivre sa très belle progression. Il a profité d’une hausse des responsabilités la saison dernière pour s’affirmer comme l’une des pièces très importantes du collectif de Toronto, et il n’y a pas de raison qu’il s’arrête en si bon chemin, d’autant plus que Kyle Lowry ne rajeunit pas. FVV a aujourd’hui 26 ans, il sort d’une campagne de Playoffs à presque 20 points de moyenne, et les Dinos compteront plus que jamais sur lui pour maintenir l’équipe parmi les plus solides de la Conférence Est.
De’Aaron Fox (Kings)
La grosse extension signée durant l’intersaison veut tout dire : De’Aaron Fox est aujourd’hui la pièce maîtresse du projet de Sacramento. Rapide comme l’éclair et possédant un jeu spectaculaire, Fox fait non seulement partie de ses “joueurs League Pass” qu’on kiffe, mais c’est aussi un gars qui devrait sortir de gros chiffres et dynamiser comme d’habitude l’attaque de Sacramento. Le talent et le potentiel du meneur de 23 ans sont indéniables, on espère juste qu’il va éviter l’infirmerie, pas comme la saison dernière. Si les Kings peuvent redevenir excitants sous l’impulsion du Renard, une place parmi les All-Stars est envisageable. On lui souhaite quand même bonne chance car il y a du monde à l’Ouest.
Deandre Ayton (Suns)
Devin Booker a enfin goûté au All-Star Game en 2020, Deandre Ayton est-il le prochain Sun à en faire de même dans sa troisième saison NBA ? Machine à double-double, talentueux en attaque, et en progrès en défense après une saison rookie compliquée à ce niveau-là, Ayton a tout ce qu’il faut pour ajouter une étoile sur son CV. Et quand on sait qu’il va désormais jouer avec un meneur comme Chris Paul, on se dit qu’il peut se régaler en attaque. Si les Suns progressent comme prévu et que Deandre poursuit son ascension individuelle, ça peut le faire. Faudrait juste éviter de se faire suspendre pour 25 matchs…
Ja Morant / Jaren Jackson Jr. (Grizzlies)
Ahhh les deux pépites du Tennessee. Ja Morant et Jaren Jackson Jr., un duo de jeunots particulièrement kiffant la saison dernière, le premier finissant notamment Rookie de l’Année après la campagne surprenante de Memphis. Ces deux-là semblent destinés à participer au All-Star Game, reste à voir à quel moment sera pris le rendez-vous. Pour JJJ, ça risque d’être un peu court pour 2021 sachant qu’il commence la saison à l’infirmerie et qu’il sera absent au moins un mois. Mais Morant a lui déjà montré en pré-saison qu’il était prêt à tout casser. Ultra spectaculaire et très en avance pour son âge, le meneur formé à Murray State réunit toutes les qualités d’un All-Star : gros talent, showman, et cette capacité de porter son équipe sur ses épaules. Il va falloir s’habituer à sa présence.
John Collins (Hawks)
Non prolongé avant la deadline de lundi et donc agent libre restrictif en 2021, il n’est pas certain que John Collins reste à Atlanta pour la suite de sa carrière. Mais il fait partie des candidats pour devenir All-Star, surtout si ATL confirme son bon recrutement par une belle amélioration au niveau des résultats. On parle quand même d’un intérieur qui reste sur une saison à plus de 21 points et 10 rebonds, avec 1,6 contre en prime et de sacrés pourcentages au tir (58,3% de réussite, 40,1% à 3-points et 80% aux lancers francs). Son duo avec Trae Young fait des ravages en pick-and-roll et s’il doit encore progresser en défense, l’ami John apporte déjà beaucoup de choses pour un big man de 23 ans.
Malcolm Brogdon (Pacers)
Rookie de l’Année en 2017, membre du club 50-40-90 en 2019, Malcolm Brogdon a pris l’habitude de franchir des paliers tous les deux ans. De quoi devenir All-Star en 2021 ? Possible, car le meneur a montré lors de sa première saison à Indiana qu’il avait les épaules pour guider sérieusement une bonne équipe de basket. On n’en doutait pas vraiment après son bon passage aux Bucks, mais il fallait tout de même répondre aux attentes. Brogdon a fini la saison dernière avec plus de 16 points et 7 passes décisives de moyenne, s’il augmente un peu ces chiffres et que les Pacers assurent sous les ordres de leur nouveau coach Nate Bjorkgren, Brodgon pourrait accompagner Domantas Sabonis dans le cercle des All-Stars.
C.J. McCollum (Blazers)
Il y a logiquement beaucoup de jeunes joueurs dans cette liste. À 29 ans, C.J. McCollum est le plus “vieux” et aussi surprenant que ça puisse paraître, il n’a jamais été sélectionné au All-Star Game. Pas facile d’être un arrière dans la Conférence Ouest, mais les vrais savent : C.J. est un joueur calibre All-Star. Most Improved Player en 2016, le copain de Damian Lillard sur le backcourt de Portland reste sur cinq saisons à quasiment 22 points de moyenne (45,6% au tir, presque 40% de loin et 84% aux lancers francs). Dans le jargon, on appelle ça un certified scorer. Allez, pour l’ensemble de son œuvre, il mérite quand même une étoile non ? Si les Blazers cartonnent cette saison, ça sera peut-être le bon moment pour le récompenser.
15 joueurs, 15 talents, 15 mecs qui pourraient changer de statut en 2021 en intégrant le clan des All-Stars NBA. Il n’y aura évidemment pas de place pour tout le monde, et peut-être que d’autres joueurs qui ne sont pas présents dans cette liste vont s’incruster, mais on vous garantit déjà que certains membres cités ci-dessus vont gagner une étoile dans quelques mois.